Woody Néron
Mer 19 Juil - 11:34
Feuille de personnage
Dorikis: 25.000
FDD/ Armes: Tori tori no mi modèle pivert
Berrys: 4 497 300 000
Réputation: Mondialement connu
Influence: Sauveur des foules (mais haïs par l'ensemble des fonctionnaires et des magistrats, de la justice et de la marine, et sans oublier ton voisin et le comité des nez court
Localisation: En mer
Food Wars, le procès des cinq nations culinaires !
Woody
avocat
Kyo
Je suis Woody Néron et si je suis là aujourd'hui, c'est pour un procès culinaire qui changera à jamais la face du monde. Food Island, 1550. L'île de la cuisine est en crise ! Le sommet des cinq nations culinaires a fait trembler le monde. En effet, le révolutionnaire Georges V. Gan a été capturé sur l'île et moi Woody au nez magique je suis là pour le défendre. Jusque là tout ne s'est pas présenté dans les meilleurs hospices pour mon client mais s'il est toujours en vie malgré les méfaits qui lui sont incriminés et si la marine n'est pas déjà sur l'île c'est que je n'ais pas si mal fait mon travail. Sinon il serait déjà pendu haut et court, à une saucisse (j'aurais bien dit au bout d'une corde mais on est sur Food Island !) J'ai défendu bec et ongle l'indéfendable mais je n'ai pas pu lui éviter d'affronter son destin. En effet, le chef Atchabest, dirigeant de l'île, cuisinier légendaire et grand juge culinaire et judiciaire de l'île de la nourriture, n'a prononcé aucun jugement... Pour le moment. Au lieu de ça, il a proposé à Georges de se mesurer à toutes les nations culinaires pour gagner son pardon et gagner sa liberté et le respect de tous ! Oui les Food Wars sont lancés, et je fais partie du jury ! Bien piètre choix, je suis un menteur et je ferais toujours l'avocat de la cuisine de mon client. Le chef suprême a-t-il donc tant confiance en la cuisine des cinq grandes nations culinaires ? Une confiance si aveugle en la cuisine qu'elle en devient en elle-même le juge ultime et indiscutable ? Soit ! J'avais justement faim !
Mais le grand concours devait attendre. il y avait des préparatifs à opérer, de nombreux d'ailleurs, pour un concours de cette envergure. Et il se disait partout que les navires les plus rapides de l'île étaient partis à la recherche des anciens disciples de Filip, on parlait d'un kébabier, d'un maître sushi et d'un pizzaiolo. Trois maîtres dans leurs arts reconnus dans tous les océans. Moi, je n'étais pas un grand cuisinier, mais j'aimais les bonnes adresses ou la qualité était le principal atout. Toutes les senteurs qui s'échappaient de l'île, toutes cette vapeur, ces effluves et ces saveur qui quittent les casseroles et poêles dans un concerto assourdissant me berçait alors que je m'étais posé sur l'herbe guimauve dans l'attente du grand concours (cf la prez je vais vous épargner une redite et donc le rêve souvenir mais parlons de ce qui c'est passé un peu avant...)
-Dis monsieur ! On m'a dit que t'étais juge toi aussi ! Moi c'est Lucrezia, mais on m'appelle aussi Lu' ! (à prononcer "Lou") Toi aussi t'es cuisinier ou t'es juste goûteur de plat ! Moi quand je serais grande je veux faire ça ! J'aime trop manger ! Mais j'aime pas ce qui est pas bon ! Je sais ! Je ferais goûteuse de plats bons ! ceux qui sont pas bon hop ça sera pour les autres, héhé !!
Une petite fille très enjouée était venue briser le léger sommeil qui s'emparait de moi. Je somnolais déjà quand soudain une averse de mots m'est tombée dessus !
-Moi mon plat préféré c'est le chips ! Et toi monsieur ? Mon papy il dit qu'il faut pas dire ce qu'on aime ! Que c'est euuh trop intime mais moi je sais que lui il aime le poisson à la vapeur, c'est beurk !! Alors il veut le dire à personne chut !
Je levais un sourcil interrogateur. À qui était cette gamine ? Pourquoi elle était dans mes pattes ? Personne aux alentours ne semblait affolée, à la chercher, en panique. C'était bien étrange ? Elle s'était donc échappée à la vigilance de son tuteur et c'était sur moi qu'était tombé le droit de la surveiller et la ramener à l'accueil ?
-Attend doucement une minute, petite !
j'emergeais doucement de ma somnolence, agissant avec calme. Mais c'était une enfant et attendre était une tâche ingrate. A peine le temps de cligner des yeux qu'elle s'énervait :
-Je suis pas petite d'abord ! Petit c'est ça !
Sur ces paroles, elle disparu d'un coup de mon champ de vision. Pouf volatilisé ! Y a plus de gamine.
-Wowow c'est de la bonne cette herbe guimauve... Voilà que je rêve éveillé ! C'était qui cette gamine ?
Je n'en revenais pas. Cette gamine ne me disait pourtant rien. Si je l'avais croisée je n'en aurais aucun souvenir alors pourquoi mon subconscient la ferait apparaître maintenant ? Une voix me parvint alors, étouffé comme calfeutré sur mon oreille avant qu'un poids vienne lancer mon épaule. Et pour cause, la petite était réapparue sur cette épaule.
-Olalala monsieur, ça va pas bien le cerveau de la tête ! Moi c'est Lu' j'l'ai dit t'à l'heure ! J'suis pas partie j'suis juste devenue aussi riquiqui qu'une fourmi ! Hop !
Elle avait disparu une fois de plus avant de réapparaître et disparaître. Histoire de me faire comprendre comment elle faisait pour fausser compagnie à n'importe qui. Ce n'est donc pas qu'elle devenait aussi riquiqui qu'une fourmi... C'est qu'elle devenait une fourmi riquiqui ! Je me mis à rire, berné par un pouvoir que je connaissais bien. Eh oui, j'avais aussi mangé un zoan dans ma jeunesse, celui du pivert. Enfin c'est ce qu'on avait raconté en voyant mon pouvoir. J'en avais rencontré d'autres comme moi. Tous m'avaient parlé de fruit. C'est après de longues semaines de réflexion que j'avais cerné ce qui avait pu me donner ce pouvoir que j'avais... La salade de fruit dégueulasse de ma mère ! Cent pour cent bio, cent pour cent végan comme la cuisine de Georges ! Les fruits et légumes c'est manifestement extraordinaire, mais malgré ce que rabâche le gouvernement, il ne faut pas en consommer en excès sous peine d'imploser ! Cinq fruits et légumes par jour... c'est trop dangereux pour moi ! Je tiens trop à la vie pour suivre ce Crédo !
-T'es marrante Lu' moi c'est Woody, je suis avocat ! Tiens donne cette carte à ton grand-père. Il est où d'ailleurs ?
-Avocat ? Comme le fruit ?
Demanda-t-elle intriguée. Elle ne semblait ni comprendre sa bêtise, ni comprendre la situation. Elle m'imaginais en fruit manifestement et moi je ne pus contrôler mes paroles.
-J'ai une tête de fruit ? Sérieux ?
-Bah je sais pas moi monsieur, un jour j'ai mangé un fruit beurk et je suis devenu une fourmi ! par contre beurk les zinectes beurk beurk
Ah les gamines, des discussions décousues sans queue ni tête. vous vous rendez compte que cet enfant va juger de l'avenir culinaire d'un homme ? Certes un criminel traqué sur toute les mers et qui a déjà attiré plein d'ennuis à Atchabest et à l'île mais tout de même. la vie d'un homme. En avait-elle seulement conscience ? Je souris et me mis à rire. Rien n'allait dans ce monde mieux valait en rire qu'en pleurer.
-Pour répondre à ta question Lu', je ne suis pas cuisinier, je défends monsieur Georges V. Gan qui a des problèmes avec la justice et quelques cuisiniers dans cette île mais dis moi, tu sais qui sont ceux que l'on attend ? Les disciples du chef Atchabest... Tu les connais ?
Après tout, cette petite était dans ce monde depuis sa naissance, et ça avait l'air de l'enchanter de discuter avec moi, donc autant voir si elle pouvait me servir de source d'information. Je vous arrête tout de suite, ce n'est pas de l'extorsion d'information sur personne manipulable et naïve, ce n'est qu'une discussion anodine, on parle de chose et d'autres. Je ne suis là que pour la rassurer le temps que son parent tuteur la récupère. Après tout n'est ce pas plus simple de garder un œil sur elle si j'ai son attention ?
-Hummm non connais pas ! j'espère qu'ils cuisinent aussi bien que papa ! Chef V. Gan ? c'est pas celui qui fait que des légumes ? beuuuurk ! il peut pas gagner !
Ah une voix en moins pour Georges deux voix subjective au moins ça s'équilibre...
-Je suis sûr que c'est pas si mauvais, tant qu'il ne cuisine pas de fruit ca me va ! Tu veux qu'on cherche ton grand-père ? Je suis sûr qu'il s'inquiète de ne plus te voir !
Kyo
Maître kebabier
Jeu 27 Juil - 10:01
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Le procès des cinq nations culinaires
Feat Woody
FLASHBACK
« QUOI ?! »
En plein entraînement avec Shin dans un coin tranquille, un îlot proche d’Ecumexy, Kyo avait instantanément abandonné l’idée d’aller plus loin et prit la serviette qui était posée sur un rocher voisin pour s’éponger rapidement le visage. Face à lui, deux envoyés de Food Island qui avaient réussi par des prouesses de technologies à rallier le Nouveau Monde assez rapidement pour rejoindre le Maître Kébabier, bouché bée devant la nouvelle qui venait de lui être transmise avant même le journal.
« Georges V. Gan… Je n’ai pas vraiment le choix, le monde de la haute gastronomie m’appelle. Shin, retrouves Nanabelle et prévient là de mon absence, puis, tu resteras avec Taka pour l’épauler et assurer mes positions ici pendant la durée de mon voyage. »
« Ça marche Papa, fais bon voyage et condamnes ce foutu Vegan ! »
Ni une ni deux, Kyo prit en un éclair suffisamment d’affaires et une valise qu’il porta avec lui vers l’embarcation qui prit immédiatement le large pour rentrer dans les temps, avant le début de ce challenge culinaire aux épices juridiques… La réunion des cinq grandes nations culinaires, un nom qui à lui seul suffisait à arracher de sueurs froides à Kyo. Imprévisibles, excentriques à la manière de Filip Atchabest et surtout, assez influents pour rendre jaloux les Parrains de la Pègre qui devaient littéralement perdre la vie pour oser espérer se payer les services de ces pointures.
Une fois monté à bord, les disciples de Filip guidèrent Kyo jusqu’à sa cabine, où il souffla en déposant ses affaires, légèrement secoué par un départ en trombe qu’il observa à travers l’hubelot, ne lui laissant pas même le temps de voir Ecumexy disparaître au loin. Une douche réparatrice après un entraînement, tenue pliée à la perfection, empêchant le moindre mauvais pli de se former, un tablier qu’il ne quittait jamais, venant recouvrir le costume du Kebabier, et voilà le blond qui sortit de manière élégante. Kyo salua le personnel et monta les escaliers qui menaient sur le pont avant de le traverser, jusqu’à atteindre une table où quelqu’un semblait l’attendre.
« Kyo ! Te voilà ! J’ai absolument besoin de toi, c’est urgent ! »
« … »
A peine le menton atypique, universellement connu du petit Flavio traversa le champ de vision du Kebabier, que ce dernier s’inclina respectueusement devant l’éminent représentant de la mode et le Roi des influenceurs à travers le Monde.
« Monseigneur Saint-Barnabé Boniface de Malare sur Pontivoise. Quelle surprise de vous retrouver ici ! Vous avez été convoqué pour l’affaire de V. Gan ? »
« Nan, nan pas le temps pour ces formalités ! Kyo, tu vas tout de suite enfiler une tenue de ma nouvelle collection et poser pour un shooting photo qui paraîtra sur Den Den Stagram et dans les journaux ! »
Fils de Dragon Céleste, l’étant lui-même, à un point où sa visibilité et sa popularité à elles-seules balayaient les préjugés des Nobles Mondiaux. Malgré son jeune âge, le petit Flavio était un investisseur, un influenceur et un commerçant de renom, populaire majoritairement auprès des enfants.
« Allez hop ! Tu vas enfiler ça, ça et ça ! Et oublies pas le chapeau hein ?! On commence dans cinq minutes ! »
Une pile électrique qui fit soupirer discrètement Kyo. A peine embarqué pour un procès qui était devenu un duel culinaire légendaire à venir, qu’il allait devoir poser devant les caméras et autres outils de captures d’images pour le bien de la nouvelle collection de vêtements signés Flavio.
Des heures de voyage plus tard,
« Food Island en vue ! Food Island en vue"
« Je vais prendre de l'avance pour retrouver Filip, merci pour cette collaboration fructueuse Monseigneur Flavio ! Nous nous reverrons aux Food Wars ! »
« Merciiii Kebabier ! »
La silhouette de Kyo s'éloigna à mesure qu'il courait le long du pont. D'un bond, il se propulsa au-dessus des eaux et siffla Kirara qui le suivait absolument partout. Le corps de Kyo se mit à léviter tandis que la mascotte des Civils se posait sur son épaule. Prise de position, la vitesse de vol permit à Kyo de balayer le rempart monumental de journalistes venus pour interviewer le petit Flavio et lui-même.
Distance conséquente parcourue en un éclair, le Maître Kebabier se posa sur le balcon des appartements où se trouvait le chef Atchabest, qui supervisait alors la venue des médias sur son île pour éviter tout débordement. Ce dernier se leva de sa chaise, raccrochant tout juste l'escargophone et s'approcha de Kyo d'un pas aussi assuré que dans les souvenirs du jeune cuisinier.
« Ah, voilà une des vedettes du jour ! Mais qu'est-ce que tu fous dans cette tenue, ce n'est pas le jour du défilé ! »
Le Chef Atchabest se mit à rire, accompagné par Kyo qui enfila par-dessus cette nouvelle tenue sortie d'un catalogue de mode son tablier rose favori.
« Ah ne faites pas l'innocent Chef ! Me faire voyager avec le petit Flavio m'a fait tourner cinq heures devant les caméras pour faire la promotion de sa nouvelle collection… Je suis au bout de mes forces avant même les Food Wars, Kebhahahaha ! »
La pluie, le beau temps, les deux hommes discutèrent tranquillement en quittant à pied la résidence du Roi de Food Island pour se diriger ensemble vers la place centrale de l'île, aménagée spécialement en une véritable arène culinaire. La foule était audible aux quatre coins du territoire, des disciples des différentes écoles de cuisine de l'île venaient se mélanger aux journalistes, aux touristes, et à d'autres catégories de personnes inclassables officiellement, officieusement en mission pour les différentes factions du monde entier.
Sur l'archipel Sabaody, au-delà des allées bondées de monde et des reconstitutions en cours, toute la scène de Food Island était retransmise en direct, et chacun gardait son souffle, interrompu lorsque le Chef Atchabest apparut au yeux des spectateurs.
Kyo l'avait quitté, quelques mètres avant son lieu d'apparition et avait rejoint les différents concurrents inscrits pour cette occasion très particulière. Cependant, il fallait évidemment compter sur le Haki de l’Observation -ou plutôt de la Fouine - des journalistes qui ne manquèrent pas de l’aborder avant même qu’il ne s’en rende compte lui-même.
« Maître Kebabier, une petite question s’il vous plaît ! Quelle est votre position quant à la condamnation de Georges V. Gan, reconnu coupable sur Food Island de crimes allant à l’encontre des cinq grandes nations culinaires ? »
« Soyons d’accord tout de suite Messieurs, Mesdames ! Georges V. Gan s’est rendu coupable d’assez de crimes contre le monde de la Gastronomie pour que d’urgence, je m’aventure ici malgré les obligations qui me poussaient à rester dans le Nouveau Monde et de préparer l’ouverture du plus grand projet de ma carrière. Aujourd’hui, celui que nous appelons “Maître Vegan” est un criminel que même le brillant avocat Woody Néron, n’a pu empêcher de finir ici, jugé pour tous ses crimes. Je défierai cet homme de manière équitable et je lui montrerai que les fondements extrémistes de sa pensée sont absurdes ! Merci à vous. »
Une série de photographies prises dont les sons devinrent un véritable orchestre de la Presse. Kyo quant à lui, marcha tout droit, jusqu’au siège qui lui était attribué, situé à la droite du grand siège central appartenant à Filip, déjà en place, prêt à donner la conférence de Presse et enchaîner par l’ouverture des Food Wars en compagnie du Jury, dont les membres n’étaient encore réunis.
Un peu de temps libre, assis aux côtés du Chef Atchabest qui répondait aux questions des journalistes, permit à Kyo d’interpeller l’un des plus grands acteurs de cette scène mondiale : l’avocat de Georges, Woody Néron, reconnaissable entre mille par un nez dont la majesté défiait l’entendement.
« Monsieur Néron ? Vous serez assis à ma droite pour le lancement de cet événement. Discutons un peu puisque nous en avons le temps voulez-vous ? Dites-moi Woody, de but en blanc, je n’irai pas par quatre chemins en connaissant vos positions sur le dossier que vous défendez, nez et ongle. Quelles sont les motivations qui vous poussent à défendre Georges V. Gan ? »
Woody Néron
Sam 5 Aoû - 17:43
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Food Wars, le procès des cinq nations culinaire !
Woody
avocat
Kyo
-L'argent voyons !
Le regard de l'avocat soutenait celui du kebabier à la renommée mondial. Un simple cuisinier itinérant qui a pourtant fait beaucoup parler de lui et pas que sur Food Island. Des rumeurs circulent sur cet homme. Rien de concret et vérifiable, mais le blond a su se démarquer par les événements l'entourant. Présent à Drerossa durant la destruction du Colisée, mais aussi à Valhalla durant une guerre marine/ yonko. On raconte même que son navire à été détruit par Joseph Daze et qu'il a aidé à expulser la mafia d'Ecumexy… Une aventure saugrenue pour un simple cuisinier. Woody baissa le regard pour feuilleter son carnet. Un énorme livre sur lequel était écrit : Codex.
Il ota ses lunettes qu'il venait de mettre pour lire des informations et ferma son livre d'une main.
-Puis-je savoir pourquoi vous êtes présents aujourd'hui ? Vous pouvez m'expliquer ce qui va se passer concrètement ? Je suis un peu dans le flou j'avoue… mais au moins mon client est toujours en vie.
Prenant appui sur sa main, l'avocat fixa Kyo, avec un sourire figé sur le visage, mais ils furent vite interrompus dans leur discussion lorsque Atchabest se leva faisant claquer ses talons et sa chaise. Sans qu'il n'est eu à dire un seul mot, deux commis de cuisine le rejoignirent, tenant chacun un bras de l'homme du jour.
-Georges V. Gan !
L'homme était pieds et poings liés et un bandeau l'empêchait de parler pour lui éviter de proférer des obscénités vis -à-vis de la cuisine du monde ! Le révolutionnaire fut placé devant un poste de cuisine et les deux commis, improvisé gardes et geôliers dégainèrent leur longue lame d'office. On aurait dit l'exécution du roi des pirates. La lumière vint se refléter sur les lames d'une propreté irréprochable et aiguisée avec une précision chirurgicale ! On aurait presque dit une pièce de théâtre, tellement le ton semblait solennel, sérieux et grave. D'un coup ils tranchèrent les liens de Georges et Atchabest maintenant devant le condamné lui arracha son bâillon.
-Mon garçon… L'heure est venue ! Tu sais que ça ne me plait pas de m'improviser juge et bourreau… mais tes actes sont impardonnables ! Je ne peux fermer les yeux face à tes nombreux affronts ! De qui pourrais-je soutenir le regard si je fermais les yeux ? Hein ? Même pas le mien dans le miroir ! Et toi Georges tu te vois ? Pourquoi a-t-il fallu que tu empruntes cette voie ? Gamin… Puisque tu refuses de regarder la vérité en face, je vais te mettre face à ceux que tu as blessés ! LES PLUS GRANDS CUISINIERS DU MONDE SONT LÀ AUJOURD'HUI ! Ils sont là pour juger tes actes et ta cuisine ! Si tu bats leurs convictions avec ta cuisine alors tu seras libre ! S'ils te battent alors ton destin sera scellé… nous te vendront à la marine ! Georges V. Gan… c'est ta dernière chance ! Es-tu prêt à la saisir en toute honnêteté ? Triche et pernicieux y sont bien entendus proscrits sinon ton sort sera pire encore que celui de la défaite !
La petite Lucrezia sautillait de joie sautant sur les genoux de son papy qui bougonnait face au laxisme de la situation. Ancien marin pour lui tout était soit noir soit blanc. Sa vision du monde est très manichéenne. Bien ou mal, homme ou sous race, marine ou pirate, bonne cuisine ou déchet… Ce n'est pas le palais divin pour rien, il faut rentrer dans la bonne case pour espérer lui décrocher un compliment.
Flavio lui avait quitté sa place pour gambader librement denden en main, filmant toute la scène en plan séquence pour son live mondial.
-Vous avez vu les amis ? C'est Gorges V. Gan ! Le fameux maître du courant Végan ! Je vais pas vous expliquer aujourd'hui je vous laisse voir mes vidéos explications et mon interview avec Georges !
-Donne moi ça sale rat ! Bouge de là face de cul où je te transforme en salade puisque tu fait que ca en raconter !
Le révolutionnaire met une balayette à l'influenceur et lui prend son Denden des mains.
- Aujourd'hui, va s'opérer une véritable révolution ! Moi Georges V. Gan, je vais vous montrer ce qu'est-ce le véritable but de la cuisine ! Changer le monde pour le contrôler !
Bon il était un peu insupportable mais c'est le personnage qui voulait ça. En tout cas, les Food wars étaient lancés. L'accusé était entré en scène. Maintenant il fallait présenter le reste de la cour, les avocats et tout le tatouin ? Non ? Pas trop pompeux tout ça ? Allez je vous laisse respirer si vous voulez plus d'infos je vous laisse voir le live de Bonifacio et sinon, lisez le post de notre ami Kyo, c'est à toi bg !
Kyo
Maître kebabier
Dim 6 Aoû - 12:37
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Cuisine et Sciences
Feat Elijah
Présent.
Le regard tranchant, direct et sans fioritures d’un Avocat fixait Kyo, qui en fit de même, son regard à lui laissant paraitre toute la curiosité l’ayant poussé à questionner Woody quelques secondes auparavant. Un fin sourire accueillit la réponse, d’autant plus simple du long nez qu’elle en fit rire Kyo. Essayait-t-il de l’analyser ? De trouver des choses à utiliser en tant qu’armes lors de ce procès culinaire sur Food Island ? Le Maître Kébabier joua le jeu et répondit à la question que le Pivert lui posa ensuite.
« Je n’en sais pas plus que vous, celui que l’on appelle le Maître Vegan a été rendu coupable de crimes dont un acte de terrorisme envers l’Archipel des Sabaody, il y a des années de cela, et j’y fus. Mais, Filip a ce côté anarchique tout en restant autoritaire, il fait les choses à sa façon et c’est l’expression même de ce qui nous attend aujourd’hui. Pour s’être rendu coupable de crimes en tant que Cuisinier, Georges devra démontrer sa philosophie de cuisine, derrière les fourneaux, sous le regard du meilleur Cuisinier au Monde, et du notre. »
Devant le discours prononcé par le Maitre des lieux, Kyo resta silencieux et observa le criminel avant de reprendre place. Tout se passait sans accrocs, du moins, jusqu’à la provocation de Georges en territoire sacré du la Gastronomie, devant tous les cuisiniers du Globe, en présentiel où à travers les écrans de visio escargophone.
« C’est trop Chef ! On va lui rabattre son clapet à cette fraude ambulante ! »
Un groupe de dix cuisiniers, tous issus des écoles des Food Island se ruèrent sur la scène principale. Vêtus de manière professionnelle, chacun semblait arborer des outils de cuisine différents. Des rapières conçues pour rapper, des balles de métal servant à faire cuire les ingrédients contenus à l’intérieur en jonglant avec, des instructions à ponction servant à absorber le gras et le sang des viandes, des griffes avec lesquelles les épices étaient incorporés par les découpes précises faites à la main, des hachoirs et autres outils plus loufoques les uns que les autres.
Filip tendit le bras, main aux doigts écartés en direction de la scène.
« Premier round des Food Wars … »
« Si tu permets le vieux, je vais les prendre tous les dix. C’est équitable non ? Je dirais même désavantageux s’ils m’arrivent au moins à la cheville, Veveveveve !! »
L’homme qui osa mettre une balayette au petit Flavio, redonna son micro au petit bonhomme et dévoila sous sa cape une tenue de cuisinier parfaitement entretenue, d’un noir de jais, alors qu’il dégainait son couteau de cuisine en fixant ses adversaires d’un air hautain, d’un sourire empli de malice.
« Vous me servirez de tremplin, bande de clowns. »
Une bataille culinaire débuta, n’ayant rien à envier aux véritables batailles de par les saveurs qui se dégagèrent de l’arène. Le fumet qui provenait de la préparation des dix apprentis de Food Island fit sourire Filip qui restait dans une position neutre, impassible, jaugeant les progrès des cuisiniers de son paradis culinaire.
Tout bascula, lorsque Georges V Gan, les bras croisés, développa à partir de son corps une centaine d’algues qui remplacèrent ses propres bras, attrapant une centaine de couteaux de cuisine, d’instruments de cuisine, avant de se mettre à l’œuvre, performant seul au point d’abattre le travail de cent cuisiniers chevronnés.
« C’est que du bluff ! Allez les gars, faites-le taire !! »
« Ce n’est pas bon. »
Kyo venait de marmonner ce commentaire sans élever la voix, observant avec sérieux la confrontation. Et il ne fallut pas longtemps pour comprendre ce qui se passait sur le ring. A peine déployées, les algues de Maître Vegan lui permit de prendre un avantage de préparation indéniable, sa cuisine diffusant des saveurs qui percutèrent et brisèrent celles de la cuisine des apprentis de Food Wars réunis en un clin d’œil. Contre sa volonté, le public finit par scander le nom de celui qui, malgré l’hostilité du terrain, relevait avec brio le défi qui lui était posé : il était un cuisinier absolument redoutable et solide sur ses appuis.
Il entreprit d'abord la confection du bouillon de son ramen, un élixir de saveurs et de parfums. Dans une casserole, il fit monter à ébullition un litre de bouillon de légumes, y mêlant avec délicatesse deux cents millilitres de lait de coco, quatre cuillères à soupe de miso blanc, et deux cuillères à soupe de sauce soja. Avec un fouet, il maria ces ingrédients, dissolvant le miso dans une danse harmonieuse, puis réduisit la flamme et laissa le mélange mijoter pendant une dizaine de minutes. Le lait de coco y insufflait une onctuosité et une douceur, tandis que le miso et la sauce soja y infusaient une saveur umami et salée.
Il se consacra ensuite à la préparation du tofu fumé, destiné à remplacer la viande dans son ramen. Il tailla deux cents grammes de tofu fumé en dés, les enrobant d'un mélange sucré et aigre composé de deux cuillères à soupe de sirop d'érable et deux cuillères à soupe de vinaigre de riz. Étalant le tofu sur une plaque vêtue de papier cuisson, il l'enfourna dans un four préchauffé à cent quatre-vingts degrés Celsius pendant un quart d'heure, le retournant à mi-cuisson. Le tofu fumé caramélisé émergea avec une texture croustillante et une saveur sucrée et acidulée, contrastant avec le bouillon.
Il poursuivit par l'élaboration des légumes croquants, destinés à apporter fraîcheur et contraste à son ramen. Il sculpta en julienne deux carottes, en biseau cent grammes de haricots verts, et en lamelles cent grammes de champignons shiitake. Il les fit sauter dans une poêle avec un soupçon d'huile de sésame, jusqu'à ce qu'ils atteignent une tendresse encore croquante. Les légumes, riches en vitamines, minéraux et fibres, s'offraient dans une palette de couleurs variées.
Il conclut par la préparation des nouilles ramen, fondement de son plat. Il mit à cuire quatre portions de nouilles ramen selon les instructions du paquet, puis les égoutta et les répartit dans quatre bols. Il versa le bouillon de miso et de lait de coco sur les nouilles, puis y ajouta le tofu fumé caramélisé, les légumes sautés et quatre oignons verts émincés. Il parsema le tout de graines de sésame grillées, tel un artiste ajoutant la touche finale à son œuvre.
Dans une casserole, il fit monter à ébullition quatre cents millilitres de lait végétal, quatre-vingts grammes de sucre en poudre, quarante grammes de fécule de maïs et quatre gousses de cardamome verte écrasées. Avec un fouet, il maria ces ingrédients, dissolvant la fécule dans une danse harmonieuse et parfumée.
Il réduisit ensuite la flamme et laissa le mélange épaissir en remuant, comme un compositeur attentif à chaque note de sa symphonie. Hors du feu, il ajouta deux cuillères à soupe d'eau de rose et mélangea, insufflant une essence florale à la crème.
Il versa la crème pâtissière dans des ramequins individuels et la laissa refroidir, telle une brise apaisante après une journée chaude. Il réserva ensuite au réfrigérateur pendant au moins deux heures, permettant à la crème de se figer dans une perfection délicate.
Juste avant de servir, il décora les crèmes pâtissières avec des pétales de rose séchés, ajoutant une touche finale d'élégance et de beauté.
Tellement de pression dégagée, tellement de prestance et de talent, que les apprentis ne purent que difficilement aligner une assiette qui pourtant, semblait très bonne. De son côté, c’est avec assurance que le Maître Vegan s’avança aux côtés des dix âmes brisées.
Ramen au bouillon de miso et de lait de coco, tofu fumé caramélisé, légumes croquants, et crème pâtissière à la rose et à la cardamome
« Régalez-vous et contemplez, toute la saveur d’un plat Vegan ! »
Woody Néron
Dim 24 Sep - 17:20
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Berrys: 4 497 300 000
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Food Wars, le procès des cinq nations culinaire !
Woody
avocat
Kyo
Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?? Il semblait se passer en cet instant un événement irréaliste. Je ne parle pas de l'aptitude du maître Vegan adouber par le démon des algues. Bien qu'utile pour son métier, ce fruit du démon n'avait rien d'impressionnant même si de nombreuses aptitudes et utilisation en découlent. Non, ce qui était impressionnant, c'était la prédiction de Kyo. Comme s'il avait vu dans le futur le Kebabier sut dès les premières secondes que Georges était trop fort pour ses adversaires bien qu'ils soient dix, bien préparé bien armé et sûr d'eux. L'avocat n'en revenait pas lorsque le fumet délicieux du plat du Végan terrassa les saveurs du plat des apprentis en quelques secondes. Les yeux exorbités à la présentation des plats, l'avocat n'eut pas à jouer la comédie.
-Si je m'attendais à ça… alors il peut réellement gagner et en sortir vivant…
Le pivert marmonna ses mots presque inconsciemment. C'était l'heure de la dégustation pour le jury. Le moment de vérité. Flavio et Lucrezia faisaient la mou. Manifestement les légumes c'était pas leur tasse de thé, mais il fallait bien goûter. Le maître de cérémonie se leva et le soleil vint se réfléchir sur son crâne lisse. La pression était maximale.
-Bien… Je sais que ce n'est pas une simple compétition mais les traditions et le respect sont immuable, alors merci à vous tous pour votre boulot et les saveurs que vous nous offrez ! C'est un honneur de pouvoir savourer vos plats ! Maintenant cher Jury, à vos palais ! Commençons par le plat de l'accusé.
Tous se regardèrent et s'armèrent de leurs couverts. La tension était à son comble. Le public et les escarmera étaient rivés sur leurs lèvres salivantes. Le premier à porter le contenu à ses lèvres fut Cesare dont l'intransigeance et la moue légendaire ont fait craquer plus de cuistots que de femmes. De son air morne et déçu, il prit sa bouchée. Alors ses yeux s'illuminèrent. Plus il machait plus on pouvait lire de la joie dans son regard habituellement si froid. De plus, ses couverts s'agitait tout seul le forçant à reprendre une bouchée encore et encore. Lucrezia fut choqué de voir son grand-père manger avec tant d'appétit et reconsidéra alors sa position de bouder le plat. Le sourire de son grand-père la fit tomber de sa chaise, elle ne put donc goûter tout de suite. Ce fut Flavio qui lui succéda. Ce personnage n'avait pas beaucoup de respect ou alors il était encore vexé de l'affront que lui avait fait subir le cuisinier.
-Ok goûtons sa portion de légumes ! Je doute que ce soit bon les gars mais on a un rôle super important ! Tenez une bouchée pour moi, humpf une bouchée pour…
Il se tut. C'était bien la première fois qu'il restait sans voix, lui l'influenceur exubérant. Un long silence s'instaura et la petite Lu' fini par remonter sur sa chaise la larme à l'oeil se frottant le front et geignant. Un regard de réprimande de son grand-père la fit sursauter et elle se positionna bien sur sa chaise, droite comme un i. La petite pris ses couverts avec grâce et découpa son plat avec aisance et harmonie, comme on lui avait appris, pour disposer les aliments ensemble et en faire une farandole de saveurs en une bouchée. Le petit Flavio fut foudroyé de la pointe de ses cheveux jusqu'au bout de ses orteils il fut frappé par la jouissance culinaire ultime et son corps se stoppa un court instant. Même lui. Oui, même lui pouvait être touché par la force des saveurs végan. Qui l'eut cru. Le silence fut coupé par un :
-Hmpf ché cro bon ! Ché du poulet pas des l'gumes… cro boooon !
Même l'affreuse mioche était conquise et tous avait oublié le second plat mangeant avec envie l'offrande de Georges. Maître Végan souriait à toute dent, s'inclinant face au compliment de la demoiselle. Honorer que sa technique ait pu imiter le goût du poulet. Un monde sans viande c'était sa voie, ou du moins une partie, et il était content de pouvoir convaincre la jeune génération.
-Cher membre du jury… un peu de tenu je vous pris ce n'est pas un repas ! Un autre plat nous attend…
La pression de son regard était palpable mais il n'était pas dirigé vers ceux de ses convives invités à débattre le concours avec lui. Son regard était dirigé vers Georges et aussi ses dix apprentis placés derrière le maître Végan, regardant le sol honteux et en colère. Tout dans leurs expressions et leurs posture indiquait leur précoce défaite. Atchabest secoua la tête, dépité. Il ne leur avait pas appris à abandonner comme ça. Il ne leur a pas appris à sous-estimer les autres. Georges a beau avoir mal agi, il a beau être un criminel mais le maître des lieux a quand même du respect pour cet enfant de la cuisine car il sait que le prisonnier a mis son âme dans la cuisine, il a mis sa vigueur et sa détermination dans son plat. Rien qu'à voir le visage de ses convives, le cuisinier de génie le sait, il a mis son âme revigorante dans ce plat, et pour celà il éprouve un grand respect. Fermant les yeux il calme :
-Kyo, maître Néron je vous laisse goûter en votre âme et honneur avant le vote. N'oubliez pas le respect dû à la cuisine. Aucun mensonge n'est permis car les papilles n'en sont pas capables.
Les spectateurs étaient tétanisés. Comment un concours de cuisine pouvait être si intense, comment un plat à base de légumes pouvait causer autant de sourire et d'effusion ? Je vous le demande hein. Je ne suis pas végan et je n'ai goûté aucun plat digne d'un maître des légumes !
-Bon et bien c'est mon tour… j'espère que vous avez de quoi soigner les maux de ventre si on doit manger toute la journée ! Allez à la votre maître kebabier, chef Atchabest !
L'avocat n'avait jamais ressenti une telle pression ce jour-là. Jamais dans sa vie de défenseur du barreau ou même dans sa vie de pirate. Le regard du roi culinaire lui rappelait celui de l'autre chauve qui l'avait tyranniser Samson le scalpeur. Le lumière se reflétant sur son crâne chauve. Son regard intransigeant. La droiture de sa posture. Tout te ramena en arrière.
Il y a trop longtemps pour que je mette une date
-Goûte moi ça ! Fais le et je te sors de cette geôle ! Goûte ça et tu feras partie de mes hommes !
Le chauve souriait à pleine dent. Sa malice était grande tout comme sa haine et son vice. Ici et là traînait et couinait des rats sans poil. Rien sur ce navire ne pouvait être velu. Tout devait être rasé à blanc au risque de finir avec la tête en moins ou part dessus bord.
-Mange je te dis ! Je l'ai préparé rien que pour toi ! C'est que des bonnes choses mon enfant c'est cent pour cent Végan ! Je ne vais pas t'empoisonner… MANGE !
Tu n'étais alors qu'un esclave. Une victime. Un enfant en proie à la lubie d'un monstre. C'est ce jour-là que tu as dû manger tes cheveux, cuisiné par ce dégénéré de Samson. Pas sûr que la recette soit très Végan, mais depuis t'évites un peu les plats estampillés de ce nom et on peut te comprendre. Pourtant tu avais décidé de défendre ce criminel. Est ce vraiment pour l'argent comme tu l'avais dit à Kyo ou avais tu une autre raison ? La peur cisaillait l'homme pivert dont la peur des fruits et des légumes devenait de plus en plus viscérale à mesure que les années passaient. Non mais c'est vrai quoi il faut être prudent avec ces choses là, autant qu'avec les chats.
-Euuuh y a aucun fruit du démon ou cheveux dans la soupe rassurez moi ?!
On pourrait croire à une farce. Mais c'était une vraie question. L'avocat laissa son regard tituber entre Georges, Kyo et Philippe, anxieux à l'idée de prendre une bouchée. Pourquoi à ce point retarder les choses. C'est bien ce que je me demande aussi en écrivant cet réponse qui s'éternise et dont je ne vois pas la fin, dont je ne parviens pas à sonder la profondeur, ni la peur viscérale de savoir si je pourrais en venir à bout sans avoir aucune culture culinaire. Qu'en pensez vous ? Assez d'état d'âme laisser le maestro reprendre le contrôle et guider le voyage culinaire et terre sainte.
Kyo
Maître kebabier
Dim 19 Nov - 21:59
Feuille de personnage
Dorikis: 33.590
FDD/ Armes: Enma
Berrys: 29 906 600 000
Réputation: Mondialement Connu
Influence: Adulé
Localisation: En mer
Food Wars
Feat Woody
Présent.
Kyo ne s’attendait pas à ça de la part du criminel. Il en laissa même perler une goutte de sueur sur son front alors qu’il assistait en tant que spectateur aux prouesses culinaires de celui qui, quelques temps auparavant s’était attaqué à l’archipel Sabaody d’une extraordinaire manière : en hypnotisant chaque Civil pour les exhorter à attaquer la horde de Cuisiniers invités dans l’une des résidences secondaires de Filip Atchabest pour un Congrès au sommet de la gastronomie. Il grinça discrètement des dents devant une telle performance improbable, venant d’un être qui n’avait fait parler de lui que pour ses actes de terrorisme envers la viande.
« Je vois… »
Filip venait de prendre la parole pour calmer les esprits et centrer l’attention du Jury sur les plats qui allaient être servis à tour de rôle. Machinalement, Kyo prit une serviette et l’accrocha à son col de manière distinguée avant de retrousser légèrement les manches de sa chemise. Dans un autre temps, son attention s’était reportée sur la réplique de l’avocat de Georges V.Gan, qui semblait tout aussi étonné que lui, indiquant indirectement que rien de ce qui se produisait sur scène n’était le fruit d’une quelconque collaboration honnête entre les deux hommes.
Alors que les membres du Jury tombaient les uns après les autres sous le charme du plat Végan, Kyo porta un regard vers le Maître Végan qui le releva avec un air hautain avant de s’approcher du Kébabier, souriant d’une manière qui lui rappela de mauvais souvenirs, au point de rendre son regard aussi professionnel que possible en présence des cinq grandes nations culinaires, beaucoup plus perçant et empli d’agressivité.
« Ne te braque pas mon petit, c’est une chance pour moi de tous vous écraser et de montrer que la cuisine n’a pas besoin de viande. Goûte-moi ça l’expert qui vit pour les caméras, tu m’en diras des nouvelles. »
« Vous parlez beaucoup pour quelqu’un qui ose ne pas faire ses nouilles à la main à ce niveau. Je peux vous l’assurer « Maître Végan », vous allez retourner hiberner dans votre cellule à la fin de ce concours. »
Aucun des deux Cuisiniers ne possédaient ce que le Monde nomme le Haki des Rois pour se livrer des combats spirituels, pourtant la pression grimpa des deux côtés d’un coup alors que le reste du Jury se prêtait au jeu de la dégustation. Ils ne bougeaient aucunement, mais se défièrent du regard avec une telle intensité qu’ils dégagèrent une aura dense, intense pendant une dizaine de secondes. Mouvements de doigts, de bras, toute une gestuelle corporelle composée d’actions et de réactions s’opéra entre les deux experts, se soldant par un sourire mutuel, à l’abri des regards indiscrets.
En l’espace d’un instant, les deux Cuisiniers s’étaient livrés à un combat mental d’une intensité extrême, l’un restant parfaitement impassible, debout, fixant celui qui était assis à la table du Jury, tout aussi impassible face à l’intimidation discrète de son vis-à-vis.
« Bien, tu as progressé depuis Sabaody. Montre moi maintenant ce que tu peux faire devant mon plat. »
Détestable ou non, l’adresse dont avait fait preuve ce criminel en utilisant son Paramecia pour cuisiner en décuplant ses possibilités tout en finesse et en précision lui rappelait cruellement sa propre cuisine. Était-ce une coïncidence ? Kyo laissa planer cette interrogation et saisit directement ses baguettes avant de s’arrêter en plein mouvement, regardant Woody qui semblait différent subitement.
Kyo leva le bras avant de déposer sa main sur l’épaule du Pivert au nez démesuré, comme pour le rappeler à l’ordre et le ramener au moment présent.
« Eh bien alors Monsieur Néron, ne nous filez pas entre les doigts en pleine évaluation. Je vais goûter en premier, si cela peut vous laisser le temps de vous ressaisir. »
Souriant, le Cuisinier se prêta à l’exercice et pris à l’aide de baguettes en bois parfaitement manipulées et débuta par le bouillon. Onctueux et savoureux, le Maître Kébabier se laissa transporter par cette invitation à la douceur qui se combinait avec le miso. Puis il goûta le Tofu fumé caramélisé avant de se pencher sur le dessert qui attira toute son attention.
« Vous avez voulu revisiter les ramens avec un mélange audacieux de saveurs et de texture que je reconnais comme étant plaisantes. Le Tofu se marie bien avec le dessert qui se veut léger et séduisant par sa finesse et son élégance. Ce n’est pas quelque chose que l’on voit souvent dans les manuels à Food Island, mais bel et bien le résultat d’essais conclus au fil de voyages et d’expériences concrètes. La présentation est élégante… C’est une réussite. »
Carton plein, reconnu malgré lui. Kyo se voulut courtois et honnête et jugea de manière impartiale la prestation de Georges sans tenir compte de leur rivalité malsaine. Devant une telle prestation, les autres plats, bien que délicieux, furent littéralement balayés par l’impact du plat de Maître Végan, qui persistait jusqu’à nullifier les efforts des dix disciples de Food Island.
« HEP LA ! » s’exclama Filip d’un ton autoritaire, interrompant la scène.
« Il nous reste un membre du Jury qui n’a rien goûté, Monsieur Néron c’est à vous ! »
Tous les regards se dirigèrent vers l’avocat qui devait remplir sa part du contrat malgré son absence d’il y a quelques minutes. Allait-il surmonter son trouble et se jeter à l’eau ? Kyo resta attentif et intrigué par la relation qui pouvait être établie entre les deux personnages. Une histoire d’argent ou quelque chose de plus profond ? Le Maître Kébabier ne se lassait pas de ce genre de divertissement en plein air.
Woody Néron
Lun 12 Fév - 23:41
Feuille de personnage
Dorikis: 25.000
FDD/ Armes: Tori tori no mi modèle pivert
Berrys: 4 497 300 000
Réputation: Mondialement connu
Influence: Sauveur des foules (mais haïs par l'ensemble des fonctionnaires et des magistrats, de la justice et de la marine, et sans oublier ton voisin et le comité des nez court
Localisation: En mer
Food Wars, le procès des cinq nations culinaire !
Woody
avocat
Kyo
La main du kebabier fit sursauter l’homme pivert toujours un peu angoissé à l’idée de manger des légumes comme le fut avant lui la sale mioche gâté de la team Croquette. Il faut dire que c'est valser avec le danger que de manger un fruit ou un légume pour un fruiteux, après la petite était un zoan et le cuisinier un paramecia… les deux ont goûté le plat et sont bien portants. Et puis Maître Vegan n’était pas Samson c'est un criminel, et un Vegan mais il n’a aucun intérêt à faire manger ses cheveux à l’assemblé ! Avec intérêt tu avais écouté les commentaires de Kyo, tous élogieux alors pourtant que les deux hommes entretiennent une rivalité féroce. Tu l’as bien entendu dans leur bref entretien d’avant dégustation de ton voisin.
-Bien… bien … bien… C'est donc à moi de déguster ce plat. Sachez messieurs dames que je ne suis pas un critique gastronomique alors ne m’en voulait pas si je n’est pas les termes techniques ou que je ne goûte pas comme l’on devrait le faire…
Le présumé coupable s’approcha, doux comme un agneau, préparant une portion à la manière dont l’avait fait son ennemi de toujours. Il mit les couverts dans les mains de l’avocat avec rapidité, efficacité et délicatesse.
-Je ne vous ferez pas l’affront de vous la mettre directement dans la bouche mais voici monsieur comment procéder à la dégustation !
Effarant. Et ce type est un criminel, il semble pourtant si serviable quand la cuisine est en jeu. Comme quoi ne jamais se fier à l’apparence. Tu mis alors le mets dans ta bouche laissant tes saveurs exploser à profusion dans tes papilles. On aurait dit être en pleine exploration sur la lune tant les saveurs étaient inouïes, indéfinissables. Tu écarquillais les yeux surpris par ce goût. Tous les regards tournés vers toi n'avaient déjà plus besoin de mots pour comprendre le fond de ta pensée.
-Je t’aime !
Alors oui d’accord mais ce n’est pas un commentaire culinaire. Pourtant c'était le premier mot qui était sortie de ta bouche car tu avais reçu en rêve tes souvenirs les plus doux. Et surtout le visage de sa femme. Cela faisait si longtemps, tellement longtemps. Eh bien cet événement culinaire allait être dur à surmonter émotionnellement. Qui aurait dit que la cuisine provoquait autant de sentiments.
-Euuuuuuh merci mais…
-Pardon ! Mes souvenirs m’ont assailli… c’est divin ! Je ne sais pas d’où viennent les ingrédients ni comment un tel prodige est possible mais c’est excellent ! Moi qui pensais avoir à mentir pour vous défendre… j’ai l’impression que je vais être bien inutile vu vos compétences. Bravo monsieur V Gan.
Merci pour les souvenirs réveillés. Son pouvoir culinaire est bien plus grand que celui d’un fruit du démon. Comment combattre un tel délice. Comment combattre ses sentiments. La cuisine, quelle arme imparable hoqueta Woody. Le maître des lieux se leva alors comme pour clôturer la manche. Il planta son regard d’or dans celui de son ancien élève rebelle et déclara :
-Tu as d’ors et déjà passé la première épreuve gaming mais comme je suis magnanime et en l’honneur du bon vieux temps je vais goûter ton plat.
Il porta le mets à ses lèvres et ses narines soufflèrent. Il Macha bien avec puissance et une pointe de véhémence strict. Sa posture était celle d’un professeur assidu dans la formation de ses élèves. Toutes les saveurs se battaient en duel dans son palais divinement complexe et entraîné.
-Je vois que tu as gardé tes mauvaises habitudes gamin… une pointe de sel en trop. Que veux-tu combler en salant en plus ? Tu penses que les légumes n’ont pas assez de peps et de goût ? Tu penses qu’il faut les gâcher ? Ton arme est une palette que la terre te fournis c'est puissant, fort comme tes convictions ! Alors assume les gamins ! Apprend de tes erreurs et tes échecs ! Mais ce n’est pas mauvais je dois bien l’avouer. Bon maintenant la deuxième épreuve va débuter… On va faire une interlude pour remettre à jour nos papilles ! Vous devrez concocté un trou normand de votre choix. La tâche est ardu les enfants vous devez nous faire oublier le plat et préparer notre estomac à la suite ! A vous les fourneaux !
Le chauve abattu ses mains les une contre les autres en signe de signal autant pour lancer le début de l’épreuve que pour appeler le prochain participants expert en glace, alcool et tout autre liquide. La lutte risque d’être acharnée.
-N'oubliez pas qu’une enfant fait partie du jury et que nous devons tous manger la même chose ! Bon courage !
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