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One PieceFORUM ONE PIECE · AVATARS MANGA · 200*400

New World

Bienvenue sur One Piece New World, forum à l'ambiance unique où les joueurs sont les acteurs principaux de l'univers du forum. Devenez un pilier du forum en étant empereur, amiral de la marine, chef révolutionnaire, et instaurez votre propre règne. Faîtes des alliances, déclarez des guerres, vos choix influeront directement sur le contexte du forum et vos propres destinées. Rejoignez-nous !
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14.11.21Création du forum, puis ouverture de la phase bêta en Décembre.
01.02.22Ouverture officielle du forum.
01.12.22Le forum souffle sa première bougie !
14.02.24L'évent qui va changer le monde commence !
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Izanami Kushinada
Dim 17 Déc - 19:23
Izanami Kushinada
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Izanami Kushinada

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Izanami Kushinada
Si on lui avait dit il y a trois mois qu'elle allait quitter Wano et parcourir un tiers du Shin Sekai pour atterrir sur Dressrosa, elle ne l'aurait surement pas cru et aurait surement répondu à quiconque le lui aurait dit d'arrêter de boire le produit de son clan. Malheureusement... Elle ne peut pas s'empêcher de soupirer légèrement en finissant de débarrasser la table devant elle. Partir de son île natale a été un déchirement, mais... Ce n''est pas comme si elle avait eu le choix. Enfin, si en fait, elle avait un choix :  Accepter l'offre de son père qui continuait de la harceler, fuir l'île une fois pour toutes avec l'approbation _donnée à contrecœur_ de son oncle et de son grand père... ou tout simplement tenir la promesse qu'elle a faite quelque mois plus tôt à son père et le transformer en tas de cendres en même temps que l'homme avec lequel il tentait de la marier... épargnant au passage le prix que coûte la crémation au reste du clan. Mais même avec la haine qui brûle toujours en elle, l'idée d'être une parricide lui vrille l'estomac. Dire adieu à sa sensei, son oncle, sa tante, son grand père et les rares personnes qu'elle aimait a été un horrible déchirement qu'elle sent d'ailleurs toujours en elle, mais si c'était le prix de sa liberté...

****J'arrive toujours pas à croire à quel point c'était facile de quitter Wano...****

Facile en effet : juste quelques mots échangés avec le capitaine d'un navire marchand de passage et quelques pièces d'or. Même pas besoin d'une fortune en plus. En échange de quelques rapides services dans la cuisine, l'équipage a accepté de la cacher et de l'emmener où elle désirait ! Mais vu qu'elle n'avait pas vraiment d'objectif, en dehors de fuir le plus loin possible de son père, elle est juste restée avec eux jusqu'à leur terminus : Dressrosa. Et maintenant... bah, au moins, elle peut dire que même si sa sensei et quelques membres de sa famille lui manquent, sa vie n'a pas vraiment changée. Alors qu'elle place le dernier verre sur le plateau qu'elle tient dans sa main gauche, elle se dirige en direction de la cuisine. Franchement, trouver un travail en échange d'un peu d'argent et surtout, d'un endroit où dormir aurait été beaucoup plus difficile si le capitaine du même navire qui l'a aidée à fuir n'avait pas décidé de la recommander au tenancier du restaurant. Elle n'a généralement aucun contact avec les clients, se contentant de débarrasser les tables et de les essuyer, puis d'aider au ménage, ce qui lui va très bien. Mais dans les rares fois où elle a un contact avec la clientèle, son patron prend immédiatement les devants.

****J'arrive quand même vraiment pas au bon moment... difficile à croire que cette île était encore sous la protection d'un pirate il y a peu...****

Elle n'en sait que peu sur les pirates. Etant dans une zone assez dangereuse du Shin Sekai, Wano ne recevait que rarement de visites, que ce soit de ce genre de personnes ou de la marine, sachant que l'île n'est pas rattachée au gouvernement mondial. elle en sait juste assez pour savoir que certains peuvent être dangereux et que l'ex-protecteur de l'île était un yonko... c'est à dire l'un des quatre pirates les plus puissants du monde. Qu'un homme aussi dangereux puisse mourir littéralement d'un jour à l'autre a quelque chose d'horriblement effrayant, mais en même temps... en dépit du léger frisson qui l'envahit, elle ne peut pas s'empêcher de frissonner : s'il y a bien une leçon que sa sensei lui a enseignée, c'est que la mort vient pour tous. Pouvoir, richesse ou âge, rien ni personne n'y échappe. Un nouveau frisson l'envahit alors qu'elle pose le plateau, commençant ensuite à nettoyer les verres. Un geste familier qui réduit légèrement la légère douleur qu'elle ressent toujours à la poitrine. Tout lui manque en fait, en dehors de sa famille. L'odeur des mochis, les dango... en fait, même l'odeur entêtante du saké récemment brassé lui manque parfois, ainsi que les commentaires parfois incisifs de sa sensei. Et une fois de plus, elle ne peut pas s'empêcher de maudire son père et surtout, les deux imbéciles qui lui servent de frères ainés. Une vive pointe de rage lui brûle un bref instant le cœur, mais elle disparaît aussi vite qu'elle est apparue et elle se dépêche de prendre une profonde inspiration, essayant de rester calme. La lumière déclinante qui rentre dans le restaurant lui apprend que la nuit se rapproche lentement, ce qui la fait sourire légèrement. Au moins, elle n'a pas besoin de sortir ce soir : bien que la reconstruction des zones touchées par la bataille avancent vite, son patron lui a dit qu'il valait mieux éviter de sortir le soir, surtout maintenant que le yonko n'est plus. Ce qu'elle peut comprendre : maintenant que l'Alpha n'est plus là, le reste de la meute... et des autres meutes risque fort de se faire la guerre pour la succession.

****Tous les mêmes... violence d'abord et discussion ensuite... C'est quand même étrange à quel point les choses sont différentes de Wano, mais pourtant si proches****

Une pensé qui résonne violemment en elle, mais à laquelle elle n'a pas le temps de réfléchir d'avantage : juste alors qu'elle finit de nettoyer les verres, les portes du bar s'ouvre et elle relève rapidement la tête, prête à accueillir le ou les visiteurs, bien qu'elle entende déjà les pas du propriétaire dans la salle du dessus
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Ryan O'Connell
Mer 10 Jan - 20:00
Ryan O'Connell
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Un nouveau départ



Dressrosa, l'ancien antre de Thane Oz, l'île du colisée et de plaisir.

La Tortue du Commerce y avait accostée le matin même et le temps de faire le nécessaire pour ouvrir le café qu'il n'avait pu ouvrir que cet après-midi. La curiosité aidant, il y avait dès l'ouverture une belle clientèle, une jolie clientèle, en plus Phoebe avait assuré qu'elle chanterait ce soir et honnêtement sa voix était un plaisir pour les oreilles. Jim avait sommé Ryan de faire les boutiques pour s'assurer d'avoir de quoi servir.

Il avait vadrouillé pendant des heures, en faisant des allers retours pour s'assurer que les marchandises achetées avaient bien été livrées. Tant de temps était passé que déjà le soleil déclinait et de l'extérieur il voyait le café se remplir. Maintenant il avait faim et soif, il n'avait même pas mangé ce midi, il avait juste eu droit aux odeurs de rôti et autres mets. Enfin il allait pouvoir se restaurer tranquillement, se poser au Cat's eyes sans problème.

D'un coup il réalisa le problème, avec la foule de clients toute la boutique serait en effervescence et du coup il allait devoir leur filer un coup de main et donc oublier toute idée de repos, hors de question il avait sué sang et eaux pendant la traversée, sérieusement ils avaient même été attaqué par un monstre marin, franchement des mafieux ok ça se gère, mais ce genre d'anguilles de quinze mètres de long, il voulait juste une vie tranquille, enfin l'important pour le moment c'était de manger…et de ne pas se faire attraper par les autres en train de glandouiller.


“Hum bon, allons trouver un restaurant.”

En vagabondant dans la ville, il finit dans une ruelle où des coupe-gorges lui tendirent une embuscade. Il avait entendu plusieurs fois que la mort d’Oz avait créé dans l’île une grande agitation, beaucoup se voyait comme le nouveau maître de l’île, bon sang  il voulait juste une soirée tranquille.

“Alors étranger, il semblerait que tu aies acheté pas mal de choses, tu dois avoir pas mal de pognon pas vrai.

-Beh justement non l’ami…j’ai déjà tout claqué dans mes achats, tu sais la fièvre dépensière, je ne sais jamais quoi faire de mes berries, alors j'achète toujours plein de trucs.

-Oh c’est dommage alors tu ne vas pas pouvoir payer pour ta protection.

-Ah c’est ça mais il fallait le dire tout de suite que vous étiez juste des balourds de bas étage. Le chat est mort alors les souris sortent du trou? Désolé mais ce coup-ci c’est le fromage qui va faire des trous.”

Sur ce il dégaina son cher revolver et le pointa vers ses adversaires:

“Vous êtes à quoi? dix mètres tout au plus? Avant que vos lames ne m’atteignent je vous aurais ajouter un orifice pour vous aérer le cerveau.

-De nombreux sabreurs savent couper, repousser ou esquiver des balles.

-Ouais j’avoue, mais fais-tu partie de ceux-là? Vu comment tes potes se sont reculés je doute qu’ils en soit capable. Alors à ton avis pourra tu contrer mes balles ou pas?”

Il appuya légèrement sur la gâchette, déclenchant le petit clic caractéristique du chien qui recule et du barillet qui se met en place.

“Lâchez vos armes et partez.

-Hein quoi?

-Trois, Deux…”

Il n’avait pas commencé à dire un qu’ils avaient tous décamper, il rengaina en soupirant.

“Bon ce resto alors, il va pas se trouver tout seul j’aurais dû leur demander une adresse.”

Il trouva  finalement son bonheur quelques ruelles plus loin , tout sourire il poussa les portes.

“Bonjour vous auriez une place pour un couvert? Je meurs de faim”

*****

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Izanami Kushinada
Dim 4 Fév - 15:55
Izanami Kushinada
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Un homme aux cheveux noirs légèrement en batailles, portant un pantalon et une veste bleus passée sur un t-shirt rouge. Plus grand qu'elle... ce qui, elle le sait, n'est pas vraiment difficile. Assez costaud aussi, sans pour autant être un colosse. Alors qu'il la salue et demande s'il y aurait une table de disponible, Izanami ne bronche pas, se contentant de l'accueillir d'un timide signe de tête. Aucun sourire... comme toujours : elle ne sait pas comment faire et ce n'est pas faute de vouloir le savoir justement. Mais après avoir vue sa dernière tentative, son patron lui a juste dit que ce n'était pas la peine, même si elle se demande encore pourquoi il a eu l'air de frissonner ainsi.

"B-bonjour monsieur. Euh, o-oui, nous avons de la place. Vous... pouvez vous installer où v-vous désirez."

Comme toujours... même avec ses qualifications dans le domaine, parler aux gens est toujours aussi difficile pour elle, chose qui provoque une légère pointe d'amertume quelque part dans sa gorge et sa poitrine. Elle ne sait toujours pas si elle devrait être heureuse d'avoir échappée à l'éducation de ses imbéciles de frères et donc, à l'arrogance qu'elle aurait pu avoir, ou si elle sent toujours cette peine en se souvenant d'à quel point parler... ou juste regarder les gens dans les yeux est pour elle un défi quasiment impossible à relever. Mais bon, elle peut au moins faire une partie de son travail correctement, même si elle peut déjà entendre les bottes de son patron qui descendent les marches quatre à quatre. Une légère chaleur qui n'a rien à voir avec ses pouvoirs enfle dans sa poitrine à cette idée : toujours aussi surprotecteur, même alors qu'il sait qu'elle peut se défendre. Mais bon, au moins, elle sait qu'elle est en sécurité avec lui, ce qui l'aide à oublier l'horrible impression de mal du pays. Cette idée en tête, elle tend le menu à l'homme, juste à temps pour que son patron n'arrive enfin.

"Izanami ? Oh, bonjour monsieur, je vous en prie, prenez place."

Elle se contente comme toujours d'un timide signe de tête avant de recommencer à nettoyer les verres devant elle, laissant son patron s'occuper du client. Même si sans vraiment savoir pourquoi, une partie d'elle aimerait au moins essayer, elle peut toujours sentir cet horrible malaise à l'idée de le faire. Pourquoi ? Sa sensei et elle ont passées des heures bien avant qu'elle n'obtienne ses pouvoirs pour essayer de chasser sa timidité. Elle arrivait même à discuter avec certains de ses camarades avant, mais quand il s'agit de personnes qu'elle ne connait pas, elle sent toujours ces doutes qui l'empêchent de se concentrer. C'est limite rageant des fois ! Après un bref moment d'hésitation, elle se contente d'inspirer profondément pour se calmer avant de nettoyer le dernier verre devant elle, puis de se rapprocher des deux hommes. Son patron est fidèle à lui-même... et d'ailleurs, elle ne peut pas s'empêcher de sentir un léger pincement au coeur en le voyant. Toujours vêtu d'une tunique blanche rappelant vaguement un yukata et d'un tablier de la même couleur. ça, plus le bandana blanc couvrant son crâne chauve lui rappelle toujours étrangement un restaurateur de son île. Mais pour le coup, c'est surtout l'inconnu qui lui fait 'interroger. Elle se doute qu'il vient d'arriver : il y a en effet pas mal d'allées et venues sur Dressrosa depuis la mort du Yonko. elle n'a cependant pas l'impression qu'il s'agisse d'un pirate, mais les apparences sont souvent trompeuses. mais ce n'est pas vraiment pour ça qu'elle commence à tendre l'oreille tout en se penchant légèrement sur le bar. Après tout... des fois que l'homme désire boire quelque chose...
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Ryan O'Connell
Lun 5 Fév - 13:21
Ryan O'Connell
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Un nouveau départ




La jeune fille qui accueillit Ryan semblait un peu timide, voire mal à l’aise. Elle était apparemment assez jeune, sans doute un premier emploi, aussi il était normal qu’elle ne soit pas encore aussi charmante que ces serveuses de North Blue. Elles savaient y faire, vous rentriez pour y boire un coup et vous finissiez par prendre la carte complète. Méfiez vous toujours des femmes en tablier et leur joli minois.

Elle ne souriait pas, cela était un peu bizarre surtout pour une serveuse et si le pistolero avait eu l’idée d'essayer de la taquiner pour la voir sourire il s’ôta vite cette idée de la tête, elle avait un chaperon. Le patron de l’affaire sans doute et il reprit rapidement l'initiative.

"Izanami ? Oh, bonjour monsieur, je vous en prie, prenez place."

“Merci bien.”

Le mercenaire s'installa à une table non loin du comptoir. Simple, rustique et efficace, voilà qui était à son goût. La discussion commença entre les deux hommes:

“Si vous avez vraiment faim, je vous propose notre paëlla spéciale Dressrosa, les fruits de mer de la région se marient très bien avec le riz, c’est un délice pour le palais et le ventre. Les pêcheurs en ont fait leur plat de prédilection après une bonne pêche et celle de cette nuit fut excellente.

-Trés bien je me laisse tenter, pourrais je avoir un petit verre de vin blanc pour l’accompagné s’il vous plait.

-Mais tout à fait monsieur, j’ai un bon vin blanc local dont vous me dirai des nouvelles. Le soleil de Dressrosa a si bien fait mûrir les fruits qu’il donne un vin sec et fruité qui se marie parfaitement à ce plat.

-Très bien je vous fait confiance.

-Vous ne le regretterez pas monsieur.”

La commande prise, le patron disparu en cuisine, le laissant seul avec la jeune fille au comptoir, d'après les paroles du propriétaire elle s'appelait Izanami. Ce serait donc à elle qu’il devrait sans doute commander un petit apéritif. Il se releva et fit un sourire amical.


“Bonjour jeune fille. J’aimerai un petit apéritif. Voyons ce soir avec cette petite fraîcheur qui s’installe me donne une envie d’un petit vermouth frais  s‘il vous plaît, avec deux ou trois amuse bouches si cela est possible mademoiselle Izanami.”

Il l’analysa plus en détail, ses long cheveux platine, ses yeux verts si clairs, même la couleur de sa peau était pâle. Un peu comme si de la neige avait pris vie, ou une statue de porcelaine. Un objet qui aurait pris vie? un fruit du démon peut-être? Hum non elle était belle et bien humaine et sans aucun artifice, dans quelques années elle pourrait devenir une vraie beauté. Sa blancheur faisait contraste avec sa tenue, sur une autre personne elle aurait paru intimidante, avec sa veste en cuir avec une petite moumoute, un mélange de deux styles bien différent, une seule ombre au tableau. Le souci venait que cette jeune fille ne souriait pas et cela le gênait, elle serait bien plus jolie en souriant, mais comment la faire rire. Avec une femme plus mature c’était facile pour lui, quelques compliments, une petite blague et vous voyez le plus beau sourire apparaitre, mais elle avait quoi? Entre 15 ou 17  ans, à peine 18 ans au maximum.

* Hors de question que je parte sans lui arracher ne serait ce qu’un seul petit sourire, voyons voir jeune fille, qu’est ce qui pourrait bien vous faire rire? Ce repas a intérêt à m’inspirer. *

*****

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Izanami Kushinada
Mer 14 Fév - 23:09
Izanami Kushinada
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La fameuse paella de Dressrosa... probablement ce qui se rapproche le plus des sushis pour elle et donc, son plat préféré dans ce restaurant. Au moins, elle sait ce qu'elle mangera une fois son service terminé. Son estomac produit d'ailleurs un léger grondement à cette idée, suivit d'une légère crampe. Alors qu'elle écoute distraitement la conversation, elle ne peut pas s'empêcher de réfléchir à ce qu'elle va faire plus tard. Fuir pendant le reste de ses jours est une idée qu'elle ne peut pas s'empêcher de trouver déplaisante, mais... est ce qu'elle aura le courage de retourner à Wano un jour ? L'idée de mettre sa menace envers son père à exécution lui retourne l'estomac : elle a beau les haïr, lui et les jumeaux arrogants qu'elle a été forcée d'appeler "frères" toute sa vie, l'idée de les tuer... Pareil pour son "fiancé" : elle ne sait même pas comment il est: juste qu'elle n'a aucune envie de l'épouser, ni lui, ni quiconque.  Un bref moment, elle peut sentir une vive pointe de rage incandescente brûler en elle, mais elle se dépêche d'inspirer profondément, refoulant l'émotion autant que possible avant que les braises azurées qu'elle commence à ressentir autours de sa main droite ne puissent devenir réellement visibles. Après tout... même dans cette partie du monde... un fruit du démon se déchaînant en intérieur, surtout lorsqu'il s'agit d'un logia n'est bon ni pour les gens, ni pour les affaires, ni pour... quoi ce soit en fait. Son patron, se rendant en cuisine la sort de sa contemplation et elle baisse timidement la tête, s'excusant d'un regard en voyant la légère inquiétude dans le sien.

****Je ne sais toujours pas si j'ai bien fait de manger ce fruit... D'une certaine manière, il m'a donnée ma liberté, mais de l'autre... Faut maintenant que je reste tout le temps sur mes gardes avec mes émotions.****

Elle ne comprend toujours pas pourquoi depuis ses quinze ans, ses émotions sont un tel désastre d'ailleurs. Même sa sensei a refusé de lui expliquer, lui disant juste que c'était "normal", surtout avec le Baka sans honneur lui servant de père et que ça passerait surement d'ici ses dix huit ou au plus tard vingt ans. Une idée qui la fait frémir d'ailleurs : la seule idée qu'elle puisse être aussi... chaotique pendant encore au moins un an, voir trois est presque terrifiante ! Sans même parler de l'effet carrément bizarre de ses flammes sur son humeur ! Mais elle n'a pas le temps d'y penser d'avantage : une voix la sort subitement de sa contemplation, prononçant son prénom et elle sursaute, se rendant compte que le client vient de se rapprocher

“Bonjour jeune fille. J’aimerai un petit apéritif. Voyons ce soir avec cette petite fraîcheur qui s’installe me donne une envie d’un petit vermouth frais  s‘il vous plaît, avec deux ou trois amuse bouches si cela est possible mademoiselle Izanami.”

Un vermouth ? Bon, ordinairement, le patron préfère qu'elle ne s'approche pas des alcools : non pas qu'il ne lui fasse pas confiance, mais vu qu'elle n''est pas majeure... ni lui ni elle apprécieraient que la marine viennent leur rendre une visite pour ce genre de bêtises. Cela dit... Tant qu'elle ne boit pas... cette idée en tête, elle incline légèrement cette dernière avant de saisir la boisson concernée... avant de se rendre compte qu'il y en a trois différents. Blanc, Rouge et rosé. Se creusant un bref instant la tête, elle se rappelle que la plupart des gens de l'île ont tendance à s'intéresser plus au blanc. Quelque chose à propos de la vanille et des épices ? Mais là est le problème : l'homme n'est pas d'ici... Mais en fait, quelque chose d'étrange gronde en elle. Peut être est ce que c'est juste son habitude ? Certes, elle n'a jamais eu le droit de servir de l'alcool avant : le personnel lui aurait surement fait un sermon de plusieurs heures si elle avait essayé, mais elle a assez observé au fil des années le comportement des gens au restaurant de son clan. Certes, là-bas, c'était plutôt le Saké, la bière et éventuellement le rhum, mais... Cette idée en tête, elle empoigne la bouteille de vermouth blanc ainsi qu'un verre dans lequel elle verse une dose comme elle a appris au fil du temps, non sans y rajouter rapidement un glaçon. Un bref instant, elle sent comme une déconnexion en elle, le restaurant se déformant pour prendre l'apparence horriblement familière de l'établissement familial. Mais elle ne bronche pas, même si cette familiarité dans le mouvement lui réchauffe légèrement le cœur. Poussant ensuite le verre à la portée de l'homme, elle saisit également un paquet de pistaches placé à côté d'elle, en versant une bonne quantité dans une coupe. Malheureusement plus de cacahuètes...

****Faudra que je mentionne ça au patron...****

"T-tenez. Toutes mes excuses... nous avons eue une grosse visite cet après-midi et ils ont vidé n-notre stock de cacahuètes et de chips... Nous n'avons p-plus que des pistaches"

Elle ne peut pas s'empêcher de se sentir légèrement penaude à cette idée : elle aurait peut être du en parler au patron plus tôt ? En tous cas, elle espère que ça conviendra à l'homme devant elle. Et maintenant... Elle fait quoi ? En fait, il y a une raison pour laquelle elle n'est que rarement en contact avec la clientèle sauf quand il y a besoin de main d'œuvre. Elle ne sait jamais comment réagir une fois qu'elle a servit quelque chose. Son patron aime bien faire la conversation aux clients quand il le peut, pareil pour ses deux collègues qui, malheureusement, brillent par leur absence aujourd'hui. Après tout, si elle a bel et bien appris à faire le service, on n'a jamais attendu d'elle qu'elle interagisse d'avantage avec les clients. D'abord à cause de sa timidité, mais aussi...

****Toujours à dire que c'était dangereux... Même okaasan préférait éviter. Remarque... Sensei était pas vraiment différente les rares fois où elle venait. Je pouvais toujours sentir son regard sur moi quand je servais un homme.****

D'un autre côté, elle ne peut pas s'empêcher de se sentir légèrement curieuse pour le coup. Pour elle qui vient d'arriver sur l'île alors qu'elle n'avait jamais quittée la sienne, le monde a l'air d'une taille à laquelle elle ne s'attendait honnêtement pas du tout. Il est beaucoup plus vaste que ce à quoi elle s'attendait. Peut être qu'elle pourrait demander ? L'idée de poster des questions à un inconnu a beau lui provoquer un fort serrement dans la poitrine, le premier goût de curiosité qu'elle a est en train d'enfler fortement, si bien qu'elle parvient à trouver le courage de demander timidement :

"E-euh... vous êtes d'ici ou... V-vous venez de loin  ?


Dernière édition par Izanami Kushinada le Ven 23 Fév - 1:35, édité 1 fois
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Ryan O'Connell
Ven 16 Fév - 14:35
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Un nouveau départ




Ryan souriait toujours bêtement, il s’était assis au comptoir devant la jeune fille. Le tabouret ne valait pas ceux du Cat’s Eyes, mais il allait bien devoir s’en contenter. Il l’observa attentivement guettant le signe d’une émotion. Au début, à la voir hésiter, il commença à supposer que la serveuse ne savait pas servir de l’alcool ou du moins elle n’en avait peut-être pas le droit tout simplement. Finalement elle se tourna vers ses bouteilles et le test commença.
Le mercenaire avait en effet omis exprès de préciser quel vermouth il voulait. Le résultat n’importait pas vraiment il les appréciait tous, c’était dans la façon dont elle allait le servir qu’il surveillait, il était intraitable sur l’alcool, un de ses rares péchés mignons, avec les femmes, les sessions de tirs, le danger, le…   bon il en avait pas mal en fait.
Quel plaisir ce fut pour lui de voir l’apparition d’un glaçon dans sa boisson.

*Ah super elle a pensé à le refroidir un peu, c’est que ca se boit frais ce truc et avec les chaleurs de Dressrosa c’est pas évident.*

Quand elle lui tendit son verre et l’accompagna avec des pistaches, s'excusant de n’avoir ni cacahuètes ni chips.

*Des chips à l’apéro? quel barbare fait donc ça? Surement un pirate.*

“Haha ne vous inquiétez pas, je raffole sincèrement des pistaches. C’est un des meilleurs accompagnements pour mes apéros. “

Joignant le geste à la parole, il commença à décortiquer les fruits secs de leur coquille qu’il reposait délicatement dans la coupe. Il n’allait pas salir exprès, puis il se mit à lancer des pistaches en vol et les attraper en l’air avec sa bouche pour les avaler ensuite, c’était un petit jeu d’enfant qui l’amusait beaucoup. Après l’avoir fait quelques fois, il but enfin sa commande.  

“Et quel bon Vermouth frais comme il faut. Le vermouth avec le glaçon et le whisky avec juste une goutte d’eau comme le rabâchait mon ancien patron. Il n'arrêtait pas de le dire “Ryan l’alcool c’est comme les femmes cela se respecte, toute boisson à sa façon de vivre et d’être consommée. Respecter une boisson c’est respecté ceux qui l’ont fait et l’ont servi.” ”


La seule ombre au tableau c’est que la jeune fille restait quasi muette,et Ryan se perdi dans ses pensées en jouant à nouveau avec les pistaches.

*Humm timide la jeune fille, voyons voir*

Et alors qu’il était en pleine réception d’une pistache, elle fit enfin sonner sa belle voix

"E-euh... vous êtes d'ici ou... V-vous venez de loin  ?”

Un peu surpris, Ryan se déplaça un peu sur le tabouret perdit l’équilibre et chuta au sol, sans rien cassé au moins

“C’était, c’était délibéré, je l’ai fait exprès, hahaha mon passé de clown de cirque qui ressurgit.”

Il se releva , se rassit et regarda la jeune fille, il se mit à parler et tandis que les mots sortaient de sa bouche, ses yeux pétillaient par ses vieux souvenirs, certains datant de bien avant le cat’s eyes, bien avant la naissance même de certains de ses employés.

“Non je ne suis pas d’ici,  je suis un vadrouilleur, un saltimbanque, mon bateau est ma maison, son équipage ma famille. J’ai voyagé depuis bien plus longtemps que vous ne l’imaginez. Ah si vous avez la possibilité voyagez jeune fille. Vous devriez les voir, les palais anciens d’Alabasta, les tenues chatoyantes, les danses, mais aussi la neige de Drum qui tombe comme mille diamants. Avez-vous entendu parler des statues de Vabbi? Ha la la ce monde est fourni en beauté qu’elles soient naturelles, construites par l’homme, ou même des êtres humains. La princesse de Vabbi était une vraie beauté à ce qu’il paraît, hélas je ne l’ai jamais vue.
Je me souviens aussi cette petite ville portuaire de North Blue, on y trouvait une petite taverne, la patronne était une okama et elle vous servait une gnole, c’était un délice pour le palais, un incendie pour la gorge et un suicide pour le foie.

Et vous, jeune fille qu’avez vous ou qu’aimeriez vous voir?”


Il était tout sourire, il voulait en savoir plus sur cette jeune fille,


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Izanami Kushinada
Mer 21 Fév - 19:53
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Est ce que c'est son imagination ou est ce qu'elle a pu sentir une étrange impression d'approbation en voyant sa manière de servir ? Apparemment non, compte tenu de ce qu'il lui dit. apprendre qu'il raffole des pistaches est déjà rassurant. Mais les compliments qu'il lance sur sa manière de servir provoquent une légère sensation de chaleur dans sa poitrine, comme une tension qui se relâcherait.. Mais pour le reste, c'est surtout sa curiosité qui prime. Cela ne l'empêche cependant pas d'être surprise quand l'homme tombe littéralement à la renverse devant elle en entendant sa question et elle reste interdite un moment, ne sachant pas comment réagir. Un léger chatouillement apparaît un bref instant dans sa poitrine, mais se volatilise, comme absorbé par l'étrange froid flottant toujours en elle en dépit des flammes ardentes de son fruit. Cependant, l'espace d'un moment, son champ de vision semble s'éclairer, le voile sombre flottant toujours devant elle depuis ses six ans se résorbant légèrement pour mieux revenir. La situation est... absurde. Oui, absurde, c'est le mot, et pourtant, on ne peut plus amusante aussi. L'homme se relève en disant que c'était délibéré, mais pour le coup, elle ne peut que hausser légèrement un sourcil.

****Vraiment ? Faire exprès de se faire mal ? C'est quoi ? Un clown ?****

Elle n'ose cependant pas le dire à haute voix, se contentant de pencher innocemment la tête sur la droite pour lui lancer un regard confus. Mais finalement, l'homme reprend sa place avant de commencer à lui expliquer que non, il n'est pas du coin... et de commencer à lui décrire plusieurs choses. Wano se moque généralement bien du reste du monde, mais malgré le peu de temps qui s'est écoulé depuis son arrivée à Dressrosa, elle a pu apprendre plusieurs choses. Alabasta, une île désertique avec une architecture magnifique et Drum, une île hivernale couverte de neige.  Malheureusement, elle n'a rien trouvé au sujet de Vabbi ou North Blue, mais tout ce que l'homme lui décrit excite sa curiosité au point de la rendre aussi dévorante qu'un feu de forêt... ou que les flammes qui bouillonnent actuellement en elle. Si son île natale lui manque, elle sent toujours ce profond désir de voir plus de choses et ses descriptions ne manquent pas de rendre le phénomène plus dévorant encore. Aucun des livres qu'elle a trouvé n'insiste sur la beauté des îles. Juste quelques détails sur le climat, l'architecture et la faune, ainsi qu'éventuellement, la fierté locale. Drum entre autre, île célèbre pour sa médecine inégalée dans le reste du monde. Un bref instant, elle sent un tiraillement en elle en se souvenant qu'une des plus grandes fierté de son île est l'extrême qualité des armes sortant des forges. Après tout, ce n'est pas pour rien que d'après ce qu'elle a lu, plus des trois quarts des sabres d'exception et autres grandes lames sortent de Wano. Si bien que quand l'homme lui demande ce qu'elle a vu ou aimerait voir... elle se retrouve sans savoir exactement quoi répondre. Ce qu'elle aimerait voir ? La réponse lui arrive rapidement :

"Ano... Je v-veux... je v-veux voir le m-monde en fait... le m-monde et... tout ce qu'il y a d-dedans."

Oui, c'est ça qu'elle désire le plus : voir le monde. Mais pour le moment... Sa situation fait que c'est... difficile pour elle. Même si son patron lui a dit qu'il n'y avait que peu de chance que son père ou ses frères n'arrivent à la retrouver, elle sent toujours cette crainte. Cette insécurité. Wano est loin. Très loin. Et le bateau qu'elle a pris n'était pas le seul à partir ce jour là, sans même parler du fait  que les autres sont partis dans de nombreuses direction. La trouver relèverait donc de l'exploit surhumain, mais en même temps, elle sait que plusieurs fournisseurs du restaurant familial passent dans les environs et pourraient donc la voir. C'est surtout pour ça qu'elle cache si fréquemment son visage sous sa capuche désormais. Voyager est en plus difficile, surtout quand on n'a pas d'argent. donc, pour le moment, elle est littéralement obligée de rester travailler dans ce restaurant jusqu'à trouver un moyen de partir... même si elle n'en pas spécialement hâte non plus : le patron et ses employés sont gentils avec elle après tout....

****Pour ce que j'ai vu... est ce que c'est une bonne idée de lui parler de Wano ?****

Pour le coup, elle ne sait pas du tout quoi répondre à cette question... Même avec sa curiosité et son désir de l'étude... elle n'a jamais songé à explorer l'île. Non seulement à cause de sa timidité, mais aussi parce qu'elle savait parfaitement que c'était dangereux quand elle était plus jeune. Avec son manque de talent dans le domaine du combat ou son manque d'endurance, elle aurait été une proie facile pour le premier kidnappeur venu. Sa sensei lui a d'ailleurs plus d'une fois remontées les bretelles sur ce sujet au fil de sa formation. Mais d'un autre côté...

"Euh...Il y avait la bonne o-odeur de Mochi... Ou l'odeur du s-saké nouvellement brassé. les c-cerisiers en fleur sont magnifiques aussi...""

Ooooh, oui, les sakura roses de Wano... une autre vision qui lui manque horriblement.

"Au m-moins, si je v-veux voir le r-reflet du soleil ou de la l-lune sur l'océan... je n'ai pas b-besoin d'aller bien l-loin. C'est un s-spectacle m-magnifique, peu importe s-sur quelle île on est..."


Dernière édition par Izanami Kushinada le Ven 1 Mar - 10:15, édité 1 fois
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Mar 27 Fév - 23:56
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Un nouveau départ




La blague de base de Ryan n'avait pas réussie à ne serait-ce que tirer un sourire à la jeune fille. Elle semblait au contraire telle ces poupées de porcelaine au visage blanc et inexpressif. Certaines personnes étaient ainsi comme si la vie les en avait privé. Que donc avait vécu ce jeune brin de femme pour finir ainsi. Ce monde était vraiment pourri, elle devrait rire, chanter, se faire draguer, vivre quoi au contraire elle était dans cette taverne en timide serveuse craintive du seul client du moment.

*Peut-être que si elle rencontre les filles du Cat's eyes cela lui montrerait la joie de vivre.*

En repensant à ses collègues, il se rendit compte qu'il faudrait retarder cela un maximum, si du moins il tenait à la vie, rien que d'imaginer il frémit du pied à la tête. Après s'il avait reçu un contrat cela aurait été différent, mais il serait étonnant qu'elle ai entendu parlé du nettoyeur, du XYZ et quel service aurait-elle demandé? L'aider à faire la vaisselle? Hors de question il en faisait déjà assez au Cat's eyes.


Puis elle utilisa sa voix douce, mais incertaine pour répondre à ce que l'homme lui disait. Il écouta attentivement chaque son qui sortait de la serveuse puis quand elle eut fini de parler, il regarda son verre vide le faisant tourner entre ses doigts:

“Le saké, j'ai connu un chef des yakuza qui en buvait avant chaque combat. Il s'appelait comment déjà? Takayashi? Yakitori? Igor? Enfin peu importe, la seule chose qui compte c'est qu'il avait sa propre entreprise pour sa production. D'ailleurs c'est l'alcool qui l'a tué…littéralement un jour il visitait ses caves et une étagère pleines de bouteilles lui est tombée dessus. Il avait, quoi, 60 ans.”


*Bon, pas besoin de préciser que j'avais saboté l'étagère avant, même si au bout de 20 ans il doit y avoir prescription non? Puis bon c'était une autre vie.*


Il chassa ses anciens souvenirs, posant ses coudes sur le comptoir et plaça son menton contre ses poings. Il regardait intensément dans les yeux de la jeune fille.

“Les couchers de soleil, c'est toujours le même astre, mais il n'y en a pas deux pareils. Avez vous vu ce phénomène quand le soleil disparaît derrière une mer d'huile? Avec de la chance sa dernière trace est un rayon lumineux vert, vous devriez voir cela. On dit que cela porte bonheur, mais la seule fois où j'ai vu ça deux jours plus tard, des pirates ont abordé le navire sur lequel je me trouvais à l'époque. Bon, ils ont vite compris qu'ils avaient commis une erreur et on s'en est débarrassé fissa. Rah et voilà je radote, on dirait un vieil homme à force.”

Il sourit amicalement

“Allez le voir ce monde jeune fille, il mérite d'être vu, ne serait-ce que dans un navire marchand. Il y a des risques c'est sûr, mais à vivre sans risque on s'enferme dans une cage, peut-être dorée, mais une cage quand même. Faites toutefois attention dans quel navire vous mettez les pieds, assurez vos arrières. Vous êtes dans un super lieu pour entendre les rumeurs servez-vous en. Apprenez à connaître les capitaines de bateau grâce à cela. Lequel est fidèle à sa femme, qui est fidèle à un bordel. Il faudra peut-être chercher et attendre, mais même sur cette île on peut trouver un ou deux gars honnêtes j'en suis sûr.”

Soudain le patron revient emmenant avec lui une odeur des plus alléchantes. Il arriva avec une casserole qu'il tenait à la main était pleine à craquer et la légère fumée qui s'en dégagait était la preuve que le plat était chaud.

“Et une Paella spéciale, vous m'en direz des nouvelles. Tenez je vais vous installer à cette table, elle devrait vous convenir”

Ce disant il lui désigna une table à l'entrée du restaurant, disposé de telle sorte que quiconque rentrait ignorait sa présence avant de faire un ou deux bons mètres.

*En cas de pépin je pourrai réagir, comme me glisser dessous si Sydney débarque par exemple.*


“Vous avez tout à fait raison, je ne pouvais espérer une meilleure place.”


Ryan s'installa donc et effectivement le plat était chaud. Le patron revient avec deux verres à vin et une bouteille de vin. La bouteille était neuve, aucune trace suspecte sur le bouchon et le chef l'ouvrit sous ses yeux et servit deux verres

“Vous me permettrez de boire avec vous?

-Mais ce serait un honneur, vous pouvez même partager mon repas. C'est une quantité plus que nécessaire.

-Ah très bien. Izanami si tu as faim viens aussi, il n'y a personne pour le moment et tu as la peau sur les os et on ne sera pas trop de trois pour en venir à bout.”


Les deux hommes trinquèrent, cette scène peut sembler banale, mais le pistolero comprit de suite. C'était un gage de bonne foi, le vin n'était pas empoisonné et le repas non plus, car ils le mangeaient ensemble. Le patron savait certainement que son client était sur le qui-vive ou alors c'était juste pour lui montrer que c'était un établissement de qualité. Les deux hommes sourirent, Ryan servit le patron et les deux hommes commencèrent à manger comme deux amis qui se retrouvent.
La place, la façon de présenter le repas pour montrer qu’il n’y avait nul poison, c’était sûr, le patron se doutait de quel milieu venait Ryan.



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Izanami Kushinada
Mar 5 Mar - 23:32
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“Le saké, j'ai connu un chef des yakuza qui en buvait avant chaque combat. Il s'appelait comment déjà? Takayashi? Yakitori? Igor? Enfin peu importe, la seule chose qui compte c'est qu'il avait sa propre entreprise pour sa production. D'ailleurs c'est l'alcool qui l'a tué…littéralement un jour il visitait ses caves et une étagère pleines de bouteilles lui est tombée dessus. Il avait, quoi, 60 ans.”

Mourir... écrasé par ses propres bouteilles de Saké ? Une mort assez... elle ne sait pas vraiment quoi en penser en fait. Vu qu'il s'agissait d'un criminel, elle aurait tendance à dire qu'il a eu ce qu'il méritait, mais en même temps, elle ne peut pas s'empêcher de se dire qu'il est cruel de penser ce genre de choses d'un homme qu'elle n'a jamais rencontré. Surtout qu'elle a déjà croisés des yakuza sur Wano et qu'il ne s'est jamais rien passé, même alors qu'elle commençait à grandir. En fait, les trois quarts du temps, les rares yakuza qui fréquentaient le restaurant familial étaient polis, honorables et aussi discrets que possible. Et pour ceux qui ne l'étaient pas... elle ne peut pas s'empêcher de frissonner en se rappelant de ce qui est arrivé à l'unique yakuza qui l'a un jour regardée d'un peu trop près. Le videur du restaurant n'a jamais accepté de lui dire ce qui s'était produit exactement, mais elle a bien vu que l'idiot avait non seulement un doigt en moins, mais évitait soigneusement ne serait-ce que de regarder dans sa direction générale ensuite. Ca, plus le fait que le supérieur de l'homme s'est incliné en la voyant ensuite et a demandé humblement à son père que tout prochain service pour eux soit assuré par un homme laisse à penser que le reste du clan n'a pas apprécié les dits regards et a pris des sanctions aussi rapides qu'exemplaires... après tout... le Shogun n'est pas toujours patient avec les criminels et bien que les Yakuza aident l'économie de l'île, ils sont loin d'être irremplaçables... ou assez puissants pour attirer l'attention de l'armée.

****Peut être l'une des rares fois où j'ai été heureuse de faire partie de cette stupide famille... Si j'avais fait partie d'une famille moins noble, personne n'en aurait rien eu à faire qu'un homme me regarde comme ça...****

Un fort frisson l'envahit à ce souvenir, son estomac se contractant désagréablement : elle n'est que trop familière avec le sexisme présent sur le bas et le centre de l'échelle sociale de l'île, malheureusement. Ses propres parents s'en sont assurés pendant toute sa vie. Elle est toujours vaguement jalouse de sa sensei qui elle, a littéralement été libre de faire ce qu'elle voulait juste parce qu'en tant que fille issue d'un clan assez élevé, savoir se battre et surtout, servir l'île était tout ce qu'on attendait d'elle. Malheureusement, le clan Kushinada n'est composé que de politiciens de bas rang et marchands aisés... pas de guerriers.

“Les couchers de soleil, c'est toujours le même astre, mais il n'y en a pas deux pareils. Avez vous vu ce phénomène quand le soleil disparaît derrière une mer d'huile? Avec de la chance sa dernière trace est un rayon lumineux vert, vous devriez voir cela. On dit que cela porte bonheur, mais la seule fois où j'ai vu ça deux jours plus tard, des pirates ont abordé le navire sur lequel je me trouvais à l'époque. Bon, ils ont vite compris qu'ils avaient commis une erreur et on s'en est débarrassé fissa. Rah et voilà je radote, on dirait un vieil homme à force. Allez le voir ce monde jeune fille, il mérite d'être vu, ne serait-ce que dans un navire marchand. Il y a des risques c'est sûr, mais à vivre sans risque on s'enferme dans une cage, peut-être dorée, mais une cage quand même. Faites toutefois attention dans quel navire vous mettez les pieds, assurez vos arrières. Vous êtes dans un super lieu pour entendre les rumeurs servez-vous en. Apprenez à connaître les capitaines de bateau grâce à cela. Lequel est fidèle à sa femme, qui est fidèle à un bordel. Il faudra peut-être chercher et attendre, mais même sur cette île on peut trouver un ou deux gars honnêtes j'en suis sûr.”

Elle est impitoyablement sortie de ses pensés en entendant ce récit et elle ne peut pas s'empêcher de pencher de nouveau timidement la tête sur la droite. Tout ce que décrit l'homme a l'air magnifique à observer, effectivement. Mais en ce qui concerne la sécurité...

"Ano...J'ai appris à... à o-observer depuis... t-très longtemps en fait."

****J'ai jamais compris ça d'ailleurs... quel était l'intérêt de m'apprendre à observer les gens si on ne m'apprend ni à fuir, ni à me protéger, ni même à me cacher ? Baka !****

Une nouvelle forme d'acidité dans son estomac à cette idée, cependant vite oubliée. Sa curiosité est toujours là. Toujours brûlante. Elle ne peut pas s'empêcher de se demander d'où vient l'homme devant elle exactement, mais hésite à poser la question. Plus ils en parlent, plus elle se rappelle de tout ce qu'elle veut voir. Des volcans déjà... L'une des expressions les plus puissantes de la colère de mère nature. Elle a entendu parler de plusieurs volcans, mais c'est vraiment le plus gros qu'elle aimerait voir. Little Garden aussi : une île préhistorique située quelque part sur Grandline. Une île que le temps semble avoir oublié, peuplée de dinosaures et d'une flore tellement ancienne qu'on ne la trouve que là-bas. Ooooh, oui, ses livres lui en ont appris des choses, et elle ne peut qu'espérer qu'un jour, elle aura l'opportunité de les contempler de ses propres yeux. La voix de son patron l'arrache cependant à sa contemplation... amenant avec lui une merveilleuse odeur de paella récemment retirée du feu. La conversation s'arrête dès lors, l'homme étant amené à une table proche de l'entré, mais tout de même légèrement hors de vue et pour la première fois, Izanami se rend compte de quelque chose qu'elle avait raté au début. Est ce que c'est son imagination ou...

****C'est quoi ce... C'est moi ou ...****

Elle n'a pas le haki de l'observation : sa formation n'a pas été assez longue pour ça. Déjà qu'elle a de sérieuses difficultés à maintenir son armement plus de quelques instants. Mais ses yeux lui permettent de se rendre compte que son patron et l'homme ont une posture légèrement... commune en fait. En fait, le regard de son protecteur est étrange, comme s'il reconnaissait quelque chose vis à vis du client. Mais quoi ? Après avoir installé ce dernier, son patron s'esquive un bref moment et ramène une bouteille de vin neuve et deux verres, ce qui, là encore, la trouble légèrement car elle ne l'a jamais vu avoir ce genre d'attentions, sauf pour un ou deux membres de la marine semblant être des clients habitués. Certes, ils sont en fin d'après midi, mais... La voix de l'homme retentit, l'invitant à les rejoindre tout en mentionnant sa corpulence et elle n'arrive pas à retenir le sourd grondement émanant soudainement de son ventre... ni la forte chaleur qui commence à envahir soudainement ses joues.

"Euh... H-hai."

Après une brève hésitation, elle prend juste le temps de saisir un verre ainsi qu'une bouteille de cola : après tout... elle n'a pas le droit à l'alcool. voir les deux hommes trinquer lui paraît étrange : on dirait vraiment qu'ils se connaissent, sans vraiment que ce soit le cas. alors qu'elle se rapproche lentement, elle voit son patron sortir sa pipe, puis fouiller ses poches, ce qui lui apprend immédiatement que l'homme a une fois de plus oublié son briquet. Cette idée en tête, elle sent une étrange pointe de chaleur enfler en elle, comme... un remous. Une envie de s'amuser, sans pour autant qu'elle ne désire réellement le faire. Comme toujours, elle ne comprend pas cette émotion, mais après tout, ce n'est pas la première fois qu'elle fait ça pour son protecteur, même si elle préfère normalement le faire quand il n'y a aucun témoin. Inspirant profondément, elle ferme l'oeil gauche avant de se rapprocher suffisamment pour que son regard  ne plonge dans le fourneau chargé de tabac.

****Hinoko...**** (flammèche)

Son regard se focalise alors qu'elle rouvre subitement l'oeil et l'instant d'après, elle sent comme une pointe quitter ce dernier, provoquant la combustion subite du tabac. Elle peut voir son protecteur tressaillir un bref instant, mais elle-même ne bronche pas en dépit de la chaleur qu'elle ressent toujours dans sa poitrine, se contentant de se rapprocher avant de s'assoir à la gauche du patron, se servant ensuite un verre de cola tout en s'assurant qu'aucune de ses braises n'est apparente. A en juger par le regard rassurant de son chef, ce n'est pas le cas, l'homme lui tapotant gentiment l'épaules droite. Habituellement, manger avec autrui est assez... difficile pour elle, mais actuellement, elle se sent étrangement en sécurité. Voir les deux hommes trinquer la trouble légèrement, même si c'est une tradition souvent utilisée chez elle. c'est... normalement fait un peu différemment, mais pour le coup, elle parvient à s'adapter assez vite, suivant timidement le mouvement avant de boire sa première gorgée. Son patron la sert et elle ne peut pas s'empêcher de grimacer en voyant son assiette se garnir bien plus que ce qu'elle y aurait mis. Oh, naturellement, leur client a toujours plus qu'eux, mais en dépit de la faim qu'elle ressent, elle ne mange jamais tant que ça, même si à en juger par le regard perçant qu'elle sent sur sa droite, il va falloir qu'elle dévore jusqu'à la dernière miette. Sentant à nouveau une légère chaleur dans ses joues (qui à en juger par le léger rire qu'elle entend près d'elle se traduit par un rougissement... qui doit surement augmenter d'intensité), elle inspire profondément avant de murmurer :  "Ita... Euh, bon a-appétit", commençant ensuite à manger lentement.

****C'est toujours aussi bon...****

C'est la seule chose qui lui traverse l'esprit alors qu'elle avale sa bouchée tranquillement, buvant ensuite une autre gorgée de son soda. Ce ne sera peut-être pas si difficile de tout manger finalement. Une autre bouchée rejoint sa bouche et elle ferme les yeux pour en profiter, mais ne tarde pas à les rouvrir quand...

"Dis moi, Izanami... C'est ton jour de repos demain non ? Tu as prévu quelque chose ?"

Alors qu'elle relève la tête pour fixer l'homme, elle hésite un bref moment tout en finissant sa bouchée. Pourquoi il lui demande ça ? Devant un client en plus ? A nouveau, sa tête se penche dans un mouvement interrogateur avant qu'elle ne réponde doucement :

"Ano... Je p-pensais m'entraîner un p-peu... puis aller f-faire un tour à la bibliothèque.. Il y a ce l-livre que j'ai t-trouvé l'autre j-jour sur l'île des hommes-poissons et... ça a l'air intéressant."

A en juger par le brusque bouffée de fumée qui sort de la pipe allumée plus tôt ainsi que du regard légèrement troublé de son protecteur, ce dernier s'attendait à autre chose, mais à quoi ?
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Ven 8 Mar - 9:41
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Le repas valait largement l’attente, non sérieusement il était délicieux. Les ingrédients? Délicieux? Les épices? pile poil ce qu’il fallait. Ce plat avait une saveur quasi divine et chaque bouchée était un plaisir. et le vin. Il allait si bien avec la paëlla, que l’on aurait pu les unir à la mairie. Non sérieusement c’était un 20/20 à tous les niveaux.
Du coup autant vous dire que Ryan mangea avec un bel appétit, au plaisir du cuisinier, après tout quel homme n’aime pas que l’on montre qu’on aime son œuvre et dieu que son client faisait honneur à sa cuisine.

Concentré sur son repas, il ne remarqua à peine que le chef avait sortit sa pipe, mais surtout il ne vit aucun briquet ou allumette. De son point de vue, le tabac avait commencé à se consumer de lui-même. Il haussa les épaules, il avait des munitions incendiaires, son vis à vis pouvait bien avoir une pipe à allumage intégré. D’ailleurs ce système pouvait être super pratique. Imaginez un four qui s’allume tout seul. Il en parlera à Sydney plus tard, genre dans deux, trois jours.

Ils furent enfin rejoints par la jeune fille qui poliment se mit à manger lentement.

“Bon appétit Izanami.”

Le mercenaire regarda la jeune fille de plus près, désormais il n’y avait pas de comptoir entre eux, et effectivement elle semblait si fine qu’on craindrait de lui casser un os en lui faisant un câlin. Le patron et l’employée commençaient à parler de banalités, de jours de repos, ah si seulement ils connaissaient cela sur la Tortue du commerce, il ne serait pas dans cette situation où il abandonnait presque l’équipe pour manger tranquillement Elle semblait vouloir s’instruire c’était pas plus mal et s'entraîner aussi. S'entraîner à quoi? Bon pour lui s'entraînait c’était retrouvait ses sensations de pistolero, maniait son arme à feu, rechargeait son arme le plus vite possible, améliorait sa précision. En somme tout ce qui peut faire la différence entre un homme en vie et un mort.
Mais à quoi pouvait bien s'entraîner Izanami? Bien sûr il avait appris à ne pas sous-estimer ses adversaires, les assassins par exemple sont extrêmement discrets , mais cela l'étonnerait fort qu’elle en soit une où alors elle cachait très bien son jeu.
Le souci était le regard de son patron, comme s’il attendait autre chose. C’est vrai que pour son âge, pourquoi ne profiterait- elle pas de sa journée libre pour faire du shopping ou voir des amis. Enfin cela n’était pas ses oignons, non non il en avait fini de mettre son nez dans les affaires des autres. Il avait cette chance de revivre une nouvelle vie, il n’allait pas recommencer à se mêler de ce qu'il ne le regardait pas. Si un contrat venait à lui ok, mais sinon non. Enfin peut-être un peu, juste un chouia.

Ryan se reconcentra sur le repas,

“Franchement je ne regrette pas d’être venu manger ici. Cette paëlla est une tuerie. Je comprends pourquoi les pêcheurs en raffolent. “

Il croisa le regard du cuistot, celui-ci ne mangeait pas, il le dévisageait. Ryan regarda la jeune fille qui certainement ne comprenait pas la situation

“A votre avis, que devrait-elle faire mercenaire?

-Je ne la connaît pas assez pour penser pour elle vous savez, après il y a certaines choses qui ne s’apprennent pas dans les livres. Je ne suis qu’un mercenaire comme vous dites, alors je ne suis pas le mieux placé pour donner des leçons.”


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Izanami Kushinada
Lun 18 Mar - 2:44
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Apparemment, le repas est aussi bon pour le client qu'il ne l'est pour elle, ce dernier mangeant à grandes bouchées bien avant qu'elle ne prenne place. Une vision qui réchauffe un peu plus sa poitrine : au moins, le travail de son protecteur est bien récompensé ce qui n'est pas pour lui déplaire. Alors qu'on lui souhaite un bon appétit, elle se contente d'avaler rapidement sa bouchée, puis d'acquiescer tout en lançant un timide "V-vous aussi", reprenant calmement. Tout en mangeant, elle continue à se demander ce que son protecteur pourrait bien vouloir qu'elle fasse d'autre. Ce n'est pas comme si elle avait grand chose à faire en fait. Elle est une étrangère et du coup, les gens la regardent avec méfiance, en grande partie à cause du chaos qui pourrait s'abattre sur l'île à tout moment. Donc, étudier et s'entraîner... bah, à part se promener, elle ne peut vraiment faire grand chose d'autre. Cette idée en tête, elle avale une autre bouchée tout en essayant de trouver quoi faire ou dire de plus, bien que dans l'immédiat, laisser les deux hommes discuter lui paraît être la meilleure idée. Du moins, jusqu'à ce que...

“A votre avis, que devrait-elle faire mercenaire?

Son coeur semble manquer un battement alors qu'elle relève la tête, fixant son protecteur. Est ce qu'il... est sérieux ? Pourquoi est ce qu'il demanderait ça à quelqu'un ? A un client en plus ? Et puis... Mercenaire ? Son regard se pointe subitement sur le dit client, essayant de comprendre. Bien que l'homme réponde immédiatement, sa réponse est plutôt évasive, se contenant d'indiquer qu'il ne la connait pas assez pour donner des idées, bien qu'il souligne que certaines choses ne s'apprennent pas dans les livres. Pour le coup, Izanami ne sait pas du tout comment réagir ou que dire. Le fait que son protecteur pose cette question à un total inconnu l'a désarçonnée et elle n'arrive pas à comprendre ses raisons. Mais d'autres questions lui arrivent soudainement en tête : il lui a dit plus tôt qu'il était un voyageur. maintenant qu'elle sait qu'il est un mercenaire, beaucoup d'autres interrogations tournent en elle. Sur Wano, les mercenaires ne sont généralement pas bien vus. Il y a les rônins qui sont juste des samouraïs sans maître et tombent dans le mercenariat juste pour pouvoir vivre à peu près correctement. Meurtres, protection de navires ou de caravanes, gardes de propriétés... chaque occasion qu'ils peuvent saisir l'est généralement sans état d'âme. Les Yojimbo sont quant à eux des gardes du corps, à mi-chemin entre le rônin et le samouraï, servant le plus offrant pour l'argent au lieu du devoir ou de l'honneur... Bien qu'il y aient naturellement quelques exceptions. Elle-même n'a jamais vraiment adhéré au stigma touchant l'un ou l'autre : même en faisant partie d'un clan aisé, elle a pu voir plus d'une fois où le manque d'argent pouvait mener. Alors, elle peut aisément comprendre ce que certains peuvent faire par désespoir ou nécessité. Et honnêtement...

****Il y a des choix bien pires que le mercenariat...****

Un léger frisson l'envahit à cette idée. Ca oui, bien pire... Et elle se dépêche de chasser cette idée de son esprit avant qu'elle ne pourrisse son appétit. Une autre bouchée rejoint sa bouche et elle mâche lentement avant d'avaler, notant le regard insistant de son protecteur, ce qui la fait soupirer. Vraiment ?

"Je... j-je v-vois pas vraiment ce que v-vous attendez de m-moi v-vous savez ? V-vous voulez que je f-fasse quoi d'autre ? Je p-peux à peine approcher les g-gens de mon âge sans qu'ils me r-regardent de travers à cause des t-tensions de l'île et d-du fait que... je v-viennent d'arriver. D-déjà que m'entraîner sans me f-faire tomber dessus par des m-marins paranoïaques est d-difficile."

Ooooh, ça oui. La première fois qu'elle a essayé, elle s'est immédiatement retrouvée encerclée par un groupe de militaires prêts à se battre, lesquels n'ont baissées leurs armes qu'en se rendant compte de son âge et du fait qu'elle était littéralement plus effrayée encore qu'eux ! Quant au comportement des gens, elle sent son cœur se contracter désagréablement : au moins, elle comprend plus ou moins ce que doivent ressentir les gens qui accostent sur Wano pour la première fois et se retrouvent traités avec méfiance par une bonne partie de la population. Si eux aussi doivent apprendre à supporter un tel nombre de regards, elle peut même apprendre à respecter leur patience... et leur courage. Donc, oui, pour le coup, se planquer à la bibliothèque est une valeur sure pour elle. S'entraîner l'est moins, mais peut être, en cherchant un peu, elle pourrait trouver un coin où elle n'attirerait pas trop l'attention ?

"C'est juste... triste en fait."

Pour le coup, elle ne peut que hausser tristement les épaules avant de reprendre son repas, fixant ensuite le client dont elle se rappelle subitement qu'elle ne connait toujours pas le nom. Devrait-elle se sentir troublée qu'il connaisse le sien alors qu'elle non ? Elle ne sait pas, mais en fait, c'est pas vraiment la question qui lui tourne le plus dans la tête actuellement. Non, pour le coup, son intérêt est tout autre. Elle connait que deux types de mercenariat, mais est ce qu'il y en a d'autres ? Une autre voix, quelque part en elle lui souffle également qu'il pourrait y avoir d'autres opportunités offertes en sachant ça.

"Ano... d-donc v-vous êtes un m-mercenaire ? V-vous êtes... spécialisés d-dans quoi ?"
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Mer 20 Mar - 15:37
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Un nouveau départ




La jeune fille semblait complètement perdue, non seulement par la tournure que prenait la conversation, mais aussi comme le craignait le mercenaire par la société elle-même. A croire qu’elle était un jour apparue dans un nouveau monde ou qu’elle avait été jetée hors d’un jardin divin sans aucune préparation.
Le souci c’est qu’a priori le reste des habitants de Dressrosa ne l’aidait pas vraiment à s’émanciper, mais la forcer surtout à stagner dans sa solitude et dans son ignorance des relations humaines.

Ryan risquait de finir coincé, non s’il finissait par être engagé pour quoi que ce soit, cela permettrait à certaines personnes de remonter à lui et adieu sa tranquillité. Il aimait bien être à la fois Personne et un mercenaire reconnu. Il avait fait le maximum pour cacher sa vraie identité à l’aide de déguisements et de masques.


“Enfin ne vous trompez pas je ne suis pas un vrai mercenaire, je suis juste un intermédiaire entre diverses personnes, vous pensez bien que dans notre métier la discrétion est gage de sécurité. Imaginez si tout le monde connaissait le visage de celui pour lequel je travaille, il aurait tant d’ennemis sur le dos qu’il passerait sa vie à fuir.”

*La dernière fois je l’ai échappé belle, évitons de recommencer.*

Le soi-disant contact se plaça bien au fond de sa chaise, il arborait désormais une attitude digne de n’importe quel commercial professionnel, bien que comparait à des vendeurs de bières et de tapis lui il proposait une gamme de produit plus insolite et surtout en mentant sur deux ou trois détails l’on est jamais assez prudent.

“C’est donc pour cela que l’on utilise des personnes comme votre serviteur Ryan intervient. On fait surtout de l’aide à la personne dans ma branche. Quant aux services que je peux vous aider à avoir, cela peut aller du transport de certaines marchandises ou de passagers en mode discret, récupération d’information, sabotage, vol, diversion, menaces, chantages, faux témoignages, éliminations de certains nuisibles...”

En disant cela, il décapita une crevette avant de la décortiquer pour bien faire comprendre de quels nuisibles il parlait et de la façon dont ses soi-disants patrons pouvaient s’en occuper.

“La marine ne peut pas s’occuper de tout, mais je peux également fournir des cours de danse, chant, de guitare, créations de bouquets et aider des grands-mères à traverser la rue. Après tout la qualité d’un homme de ma profession est de fournir un maximum de possibilité aux personnes dans le besoin, mais mes prestataires souhaitent que leur clients correspondent à certains critères. N’oubliez jamais, pouvoir faire quelque chose ne signifie pas que l’on doit toujours le faire.”

Il avait un grand sourire sur le visage en regardant la jeune fille:

“Alors mademoiselle Izanami, maintenant que vous en savez un peu plus avez vous besoin d’un coup de main? Je peux vous commander un X Y Z en quelques minutes.”

En attendant la réponse, il finit son assiette et se resservit un verre. Le business était important, mais son estomac l’était encore plus.



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Izanami Kushinada
Dim 31 Mar - 5:28
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"Enfin ne vous trompez pas je ne suis pas un vrai mercenaire, je suis juste un intermédiaire entre diverses personnes, vous pensez bien que dans notre métier la discrétion est gage de sécurité. Imaginez si tout le monde connaissait le visage de celui pour lequel je travaille, il aurait tant d’ennemis sur le dos qu’il passerait sa vie à fuir. C’est donc pour cela que l’on utilise des personnes comme votre serviteur Ryan intervient. On fait surtout de l’aide à la personne dans ma branche. Quant aux services que je peux vous aider à avoir, cela peut aller du transport de certaines marchandises ou de passagers en mode discret, récupération d’information, sabotage, vol, diversion, menaces, chantages, faux témoignages, éliminations de certains nuisibles...”

Izanami aimerait penser que de par son appartenance à une famille de magistrats, politiciens et autres restaurateurs/brasseurs, elle est naturellement douée dans la politique, l'art de détecter les mensonges et autres tentatives de brouiller les pistes.  D'une certaine manière, elle a effectivement quelques connaissances dans le domaine, mais malheureusement, sa formation... ou plutôt manque de formation est une sacrée épine dans son pied pour le coup car même si sa sensei a bel et bien essayée de la former, le fait est qu'elles ne sont pas vraiment allées loin dans ce domaine et vu que ses parents n'ont pas jugé utile de lui faire subir les mêmes leçons que ses frères... Elle se rappelle d'ailleurs de l'outrage de sa sensei à cette idée. Outrage d'ailleurs partagé par ses grands parents ce qui l'a surprise au début... jusqu'à ce que sa grand mère lui explique qu'au moins, pouvoir détecter les mensonges ou demi-vérités était littéralement une question de survie, surtout pour la noblesse, même de petite envergure. Après tout... et elle sent un violent frisson envahir sa colonne vertébrale à cette idée :

****Sensei... avec tout mon respect et... tout mon amour pour vous, est ce que vous étiez vraiment obligée de me dire ça ?****

La guerrière n'a pas hésité à lui expliquer en termes directs tout ce qui aurait pu lui arriver pendant ses promenades en solitaire dans la capitale avant leur rencontre. Toutes les mauvaises rencontres qu'elle aurait pu faire et pourquoi. Toutes les finalités qu'il y aurait potentiellement eues pour chacune de ces rencontres en insistant bien sur le fait qu'être enlevée pour rançonner son clan aurait surement été la "meilleure" situation possible. Et le souvenir de toutes les autres explications continue à la faire frissonner, même trois ans après. Même si elle n'est pas misandre, elle ne peut pas s'empêcher de sentir une vague hésitation auprès des hommes à cause de cette  horrible conversation. même si elle n'a rien ressentit d'anormal auprès du client, savoir qu'il est l'équivalent d'un Rônin a quelque chose de vaguement inquiétant, même alors qu'elle n'adhère pas au stigma qui les suit. cela dit, en l'écoutant, elle n'a pas l'impression qu'il ment ou tente de brouiller les pistes. Mais pour le coup...

****Et si... Et si il allait à Wano ? est ce qu'il... oh bon sang...****

Pour le coup, elle ne peut pas s'empêcher de sentir une vive pointe de glace lui envahir la poitrine à cette idée. Ah tiens ? Du froid ? Cette pensé parasite disparaît aussi vite qu'elle est apparue, bien que son inconscient note plus ou moins l'étrangeté de continuer à sentir du froid alors qu'elle contrôle et créé le feu. Mais oui, ce froid n'est pas naturel pour le coup et elle sait très bien d'où il vient. Si l'homme va à Wano... est ce qu'il y aurait une chance qu'il rencontre son clan et leur dise où elle est ? Ou pire, soit envoyé après elle ensuite ? Elle sait ce qui pourrait se passer si elle retournait là-bas. Être mariée de force est déjà quelque chose qui l'horripile, mais savoir ce qu'elle pourrait faire si son père tentait quoi que ce soit...

“C’est donc pour cela que l’on utilise des personnes comme votre serviteur Ryan intervient. On fait surtout de l’aide à la personne dans ma branche. Quant aux services que je peux vous aider à avoir, cela peut aller du transport de certaines marchandises ou de passagers en mode discret, récupération d’information, sabotage, vol, diversion, menaces, chantages, faux témoignages, éliminations de certains nuisibles... La marine ne peut pas s’occuper de tout, mais je peux également fournir des cours de danse, chant, de guitare, créations de bouquets et aider des grands-mères à traverser la rue. Après tout la qualité d’un homme de ma profession est de fournir un maximum de possibilité aux personnes dans le besoin, mais mes prestataires souhaitent que leur clients correspondent à certains critères. N’oubliez jamais, pouvoir faire quelque chose ne signifie pas que l’on doit toujours le faire.”

Pouvoir faire quelque chose ne signifie pas toujours devoir le faire ? C'est une règle qu'elle suit depuis qu'elle a ses pouvoirs, donc elle voit ce qu'il veut dire. Après tout, elle a le pouvoir de se défendre et surtout, de faire payer son père et ses frères pour toutes ces années. Mais elle a choisi autrement. Donc oui, elle comprend ce qu'il veut dire par là et même si certains des "travaux" qu'il donne n'ont rien de réjouissant, elle peut au moins respecter le fait qu'il garde des principes. mais quand il se retourne vers elle, elle reste un moment interdite, surtout quand il ouvre la bouche pour lui poser une simple question. Une question qu'elle peine à appréhender. Est ce qu'elle a... besoin d'aide ?  Si elle ne sait ce que XYZ veut dire, la question elle-même... Besoin d'aide ? Sa première réaction serait de dire non et juste lui dire de ne parler d'elle à personne. Après tout, ce n'est pas pour rien qu'elle est sur Dressrosa au lieu de Wano. Au moins, elle voyage, en quelques sortes, même si ce qu'elle fait tient plus de l'exil volontaire que du vrai voyage. Donc non, elle n'a pas besoin d'aide. mais avant qu'elle ne puisse déclarer ça... Elle sent son coeur se contracter douloureusement. Est ce que c'est VRAIMENT le cas ? Est ce qu'elle veut vraiment continuer ce qu'elle fait ? Travailler dans un restaurant toute sa vie, non sans jeter constamment un regard inquiet par dessus son épaule toutes les dix minutes de peur que sa famille ne la retrouve ? Est ce que c'est vraiment ce qu'elle désire ? Rester toute seule avec son protecteur comme seule compagnie, sans jamais accomplir ses rêves à cause de cette fichue famille qui s'est mise dans la tête que leur bénéfice et leurs traditions étaient plus importantes qu'elle ? Elle ne se rend même pas compte du léger miroitement de l'air qui commence à l'entourer alors que la température de la pièce commence à monter légèrement pas plus qu'elle ne voit les braises azurées qui flottent désormais dans ses cheveux, brûlant l'élastique les retenant en chignon ce qui fait tomber ses mèches au point de leur faire quasiment toucher le sol.

"Besoin... d'aide... je..."

Son patron soupire à côté d'elle, l'arrachant à sa contemplation et elle sursaute, se dépêchant de stopper son élément avant qu'il ne devienne trop puissant. Baissant la tête, elle se cache plus ou moins derrière ses cheveux, bénissant le fait que son assiette était vide avant de murmurer :

"J'ai... fait une bêtise il y a six m-mois... J'ai acceptée une p-proposition et..."

Une main se posant sur ses cheveux l'empêche de finir sa phrase et elle se rend compte que son patron la regarde avec insistance, la reprenant doucement :

"Ce n'était pas une bêtise ma puce Tu as vue une chance de t'émanciper et tu l'a saisie, ni plus, ni moins. Ce n'est pas de ta faute si ton géniteur est trop stupide pour voir le trésor qu'il tente de jeter.".

Pour le coup, son visage se met à chauffer désagréablement et elle reste cachée derrière ses mèches, bénissant le fait que son rougissement est surement bien caché. Mais apparemment, son protecteur a décidé de prendre les devants car il commence à ébouriffer gentiment ses cheveux avant de commencer à expliquer pour elle :

"Ecoutez... Izanami ici-présente m'a été confiée par un vieil ami après qu'il l'ait aidée à fuguer. Pour faire court... son géniteur est un imbécile sexiste et sans le moindre honneur. Et apparemment, elle a aussi deux frères qui ne sont pas mieux. Bien qu'elle ait largement les capacités de les combattre si nécessaire... elle a préféré fuir, mais maintenant, elle vit dans la crainte constante de les voir débarquer. Donc, si vous pouviez éviter de parler d'elle..."

Pour le coup, elle baisse la tête un peu plus, tentant de cacher son trouble. elle a le pouvoir oui, mais...

"V-vous... ne c-comprenez pas... C'est... c'est une tentation cette c-chose. Je... Juste invoquer une toute petite p-partie me met dans des r-rages folles. Même a-allumer v-votre pipe me d-donne une p-pointe d'irritation qui s-sort de nulle p-part. Ce p-pouvoir veut d-dominer et dévorer ce qui l'entoure. Et si je m'en s-servais sur eux..."

De nouveau, l'homme soupire légèrement, continuant à caresser ses cheveux avant de murmurer :

"Si on m'avait dit qu'un jour, je haïrais un homme sans jamais l'avoir rencontré... Tes pouvoirs te mettent dans cet état parce que tu n'as jamais vraiment appris à les contenir. Entre ça, ton âge et surtout, les injustices que ta famille t'a envoyées à la figure depuis des années, il est parfaitement normal d'être en colère, Izanami. Ce ne sont pas tes flammes qui te mettent en rogne : c'est le fait que pour la première fois de ta vie, tu as enfin le pouvoir de résister, mais que tu n'oses pas t'en servir."

Pour le coup, elle ne peut pas s'empêcher de trembler. elle n'ose pas effectivement... Alors... est ce qu'elle a besoin d'aide ? La réponse lui arrive amèrement et elle regarde le client à travers ses mèches de cheveux avant de murmurer timidement ::

"V-vous... V-vous m'avez dit que... v-vous faites dans le t-transport de p-personnes..."

Est ce que c'est une bonne idée ? Demander ça à quelqu'un qu'elle vient juste de rencontrer ? Elle l'ignore, mais avec tout ce qu'il lui a décrit plus tôt... est ce que... L'idée de voyager demeure un rêve et peut être qu'elle pourrait le tenir enfin au lieu de se contenter de rester là où elle est ?

"Est ce que v-vous... p-pourriez me d-dire comment voyager sans... enfin, comment je pourrais faire pour rester discrète ?"

Pas vraiment la première question qu'elle avait en tête et à en juger par le soupir de son patron à côté d'elle, il l'a bien compris. Mais pour le moment, elle se contentera de ça : elle veut voyager, certes, mais demander ça à quelqu'un qu'elle vient de rencontrer ? Elle a besoin de plus de données avant d'oser.
En ligne
Ryan O'Connell
Jeu 4 Avr - 21:12
Ryan O'Connell
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Un nouveau départ




"Ecoutez... Izanami ici-présente m'a été confiée par un vieil ami après qu'il l'ait aidée à fuguer. Pour faire court... son géniteur est un imbécile sexiste et sans le moindre honneur. Et apparemment, elle a aussi deux frères qui ne sont pas mieux. Bien qu'elle ait largement les capacités de les combattre si nécessaire... elle a préféré fuir, mais maintenant, elle vit dans la crainte constante de les voir débarquer. Donc, si vous pouviez éviter de parler d'elle..."

A écouter la discussion de ses deux camarades de repas, la situation de la jeune fille était assez complexe. Elle a quitté le nid familial en mauvais terme, enfin un truc du genre. Par contre, cette espèce de cure-dent sur patte était capable de les battre?

“Voyons voyons dans mon métier nous sommes des spécialistes pour garder des secrets, après tout c’est une marque de confiance, imaginez que je soit engagez pour faire assassiner un politicien véreux, si je n’avais pas une once de moralité non seulement je ferai en sorte que le politicien meurt mais je ferai chanter mon client. Qui du coup mettra une prime sur ma tête et je serai mort dans le mois qui suit.


"V-vous... V-vous m'avez dit que... v-vous faites dans le t-transport de p-personnes..."

"Est ce que v-vous... p-pourriez me d-dire comment voyager sans... enfin, comment je pourrais faire pour rester discrète ?"


Ryan afficha un grand sourire devant la demande de la jeune fille, il ouvrit grand ses bras

“ Mais bien sur jeune fille et vous savez que ça sera gratuit. Commençons donc par la discrétion.

Déjà franchement voyons votre nom, Izanami est assez marquant je dirai, il n’en cours pas des centaines alors que des Ryan ou des Léa on en remplirait Marineford. Un nom à un pouvoir il faut y faire attention, alors si vous n’êtes pas sûr de la personne en face de vous un changement de prénom peut déjà vous faire gagner un peu de temps. Changez de style vestimentaire assez souvent, tantôt kimono, tantôt tenue alabastienne, tantôt en mode jean-basket vous voyez. Si en plus vous trouvez un bon faussaire pour avoir des faux papiers c’est pas mal, hélas le dernier que je connaissais est mort.”


*Bon après il avait 86 balais, mourir de vieillesse c’est pas mal dans notre monde.*

Puis il regarda la jeune fille intensément dans les yeux:

“Et si on a un pouvoir très caractéristique, on s’en sert le plus discrètement ou le moins souvent possible. Une balle tiré entre les deux yeux cela n'intéresse pas les journaux , mais la destruction d’un énorme casino de la mafia à coups de bazooka et dynamite et là ça fait les gros titres à coup sûr”

*La dernière fois ils ont bien failli me chopper d’ailleurs*

Le patron semblait pousser la jeune fille à aller de l’avant, à partir d’ici d’être libre. L’envie de liberté, tous au Cat's Eyes la connaissait. Jim et son envie de faire voguer son café au gré du vent, Sydney qui voulait sans cesse inventer de nouvelles choses sans contrainte, Phoebe qui avait quitté une vie où on la traité comme une esclave, et Ryan…il avait passé son ancienne vie à fuir un gang de mafieux un peu trop rancunier, du coup niveau liberté d’action on avait connu mieux. Le mercenaire avait plus ou  moins aidé ses amis à être libre, en finançant le Cat’s eyes où ils vivaient tous et en libérant Phoebe de l’emprise de son mac et de la drogue. Allait -il aujourd’hui encore aider une petite hirondelle à prendre son envol? Peut-être , mais il y avait un souci de taille.

“Par contre vous parler de flamme depuis tout à l’heure donc même un idiot comprendrai que la jeune fille peut creer du feu, et j’en deduis donc que c’est elle qui a allumé votre pipe, je suis triste j’aurai tellement adoré voir une pipe avec système d’allumage intégrée. “

Le pire c’est qu’il était vraiment déçu, mais non encore une fois ses espoirs avaient été réduit à néant par un coup d’ “Abradacabra Fruité”


*Franchement si c’était des brocolis du démon à la place de fruits, on aurait moins de bordel que maintenant.*

“Bon maintenant passons au côté pratique de la chose. Le transport de personnes en tant que clandestin demande une confiance absolue et également des frais. Actuellement je pourrai vous offrir une porte de sortie, mais il va falloir se décider vite, le navire en question risque de ne pas trop s’attarder au vu de l'agitation dans l’île c'est mauvais pour leur activité officielle, je ne suis pas sur mais il en resterons pas plus que deux ou trois jours encore. Après je vous assure que l’équipage est plus que compétent et d’une discrétion absolue et aussi une protection plus efficace. Ensuite il y a des personnes assez intelligentes pour vous aider à planifier la suite, voir à vous aider à maîtriser votre pouvoir. En tout cas si vous voulez je peut vous mettre en contact”

Il tendis sa large main vers celle du frêle de la jeune fille,  il était resté vague sur les détails car un il n'avait pas l'habitude de faire les contrats c'était la spécialité de Sydney et  il ne voulait pas l'effrayer.
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Izanami Kushinada
Lun 22 Avr - 3:34
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“Voyons voyons dans mon métier nous sommes des spécialistes pour garder des secrets, après tout c’est une marque de confiance, imaginez que je soit engagez pour faire assassiner un politicien véreux, si je n’avais pas une once de moralité non seulement je ferai en sorte que le politicien meurt mais je ferai chanter mon client. Qui du coup mettra une prime sur ma tête et je serai mort dans le mois qui suit.

Entendre ça retire à Izanami un poids qui pesait désagréablement sur sa poitrine. Au moins, elle a ça de moins à redouter. Et à en juger par le léger mouvement de son protecteur, ce dernier est du même avis. Sa question au sujet des méthodes qu'elle pourrait utiliser pour se cacher trouve également vite des réponses. Son prénom... Oh, oui, il est sur que son prénom n'est pas vraiment discret... Est ce qu'elle y est attachée ? C'est... compliqué en fait : d'après ce qu'elle sait, ce n'est même pas son géniteur qui l'a nommée, mais sa mère, montrant donc dès son plus jeune âge à quel point l'homme n'en avait rien à faire d'elle. En plus, sa connotation assez sombre lui a toujours attiré d'étranges regards. mais ça reste son prénom et elle ne voit pas trop ce qu'elle pourrait prendre d'autre...Elle a bien quelques pistes, mais...

****Peut être... Iza ? ça peut être confondu avec le diminutif d'Isabelle ou Isabella... Pas vraiment besoin de faire dans la complication...****

Tout en y réfléchissant, elle continue à écouter les conseils de l'homme. Changer de tenue fréquemment ? Elle le fait. Bien qu'elle ait une préférence pour son yukata blanc décoré de motifs floraux ou l'écarlate à la décoration plus... sinistre. Mais s'habiller de manière plus occidentale est quelque chose qu'elle arrive à faire facilement aussi. Par contre... elle peut sentir ses joues chauffer désagréablement en s'imaginant en tenue d'Alabasta. Elle a croisé une femme vêtue ainsi récemment et elle ne peut pas s'empêcher de rougir lourdement en s'imaginant habillée de la sorte. A en juger par la toux juste à côté d'elle, sa chevelure n'a pas entièrement caché son rougissement à son protecteur, ce dernier ayant surement deviné à quoi elle pensait. Pour le coup, elle ne peut pas s'empêcher de baisser la tête : ce n'est pas sa faute si... enfin... ZUT QUOI ! Au moins, l'homme continue à donner des conseils ce qui lui permet de se concentrer un peu plus

“Et si on a un pouvoir très caractéristique, on s’en sert le plus discrètement ou le moins souvent possible. Une balle tiré entre les deux yeux cela n'intéresse pas les journaux , mais la destruction d’un énorme casino de la mafia à coups de bazooka et dynamite et là ça fait les gros titres à coup sûr”

Oh, ça, elle en est parfaitement consciente. C'est pour cette raison qu'elle n'utilise généralement qu'Hinoko. Rapide, discret et généralement assez simple à cacher si elle se débrouille bien. A en juger par son regard, l'homme sait plus ou moins ce qu'elle est.

“Par contre vous parler de flamme depuis tout à l’heure donc même un idiot comprendrai que la jeune fille peut creer du feu, et j’en deduis donc que c’est elle qui a allumé votre pipe, je suis triste j’aurai tellement adoré voir une pipe avec système d’allumage intégrée. “


Oh... Apparemment, oui, il le sait...

"D-désolée de v-vous décevoir... Enfin ,si ça p-peut vous consoler, ça e-existe bel et bien. Mon grand-père possède un K-kiseru... je l'ai j-jamais vu l'allumer, mais p-pourtant, de la f-fumée en s-sort dès qu'il le m-met à la bouche. J'ignore comment ça marche p-par contre..."

Elle soupire légèrement à ce souvenir : si elle hait son père et ses frères tout en ayant une relation assez compliquée avec sa mère, son oncle et son grand père en revanche lui manquent énormément, même si c'est avec leur bénédiction qu'elle a quittée l'île.

"Mais p-pour vous répondre, oui... J'ai m-mangé le f-fruit du feu. Je l'ai t-trouvé par hasard en recevant une c-commande du restaurant de mes p-parents et... l'une des servantes m'a recommandé de le m-manger en me disant que... je p-pourrai au moins avoir le c-contrôle sur ma v-vie ensuite, au lieu de ce que mon p-père désirait."

Tout en prononçant ces mots, elle écarte ses mèches de cheveux pour révéler à nouveau son visage, puis place sa main doigts tendus devant elle un bref moment avant d'inspirer profondément, essayant de se concentrer. Non pas qu'il est difficile pour elle de manifester son élément : non, c'est surtout ce qui accompagne ses flammes qui lui fait peur. Quelques braises azurées commencent à lécher ses doigts un bref moment avant que les premières flammes ne commencent à apparaitre. Elle peut d'un coup le sentir : c'est comme une profonde acidité quelque part en elle. une morsure ardente au creux de sa poitrine. La flamme bleue nimbe subitement sa main droite toute entière et elle se dépêche de serrer le poing, bannissant son élément avant qu'il n'ait le temps de devenir trop puissant, puis de soupirer à nouveau alors que la sensation d'acidité disparaît

"Habituellement, j'utilise s-surtout hinoko... Une flamme tirée d-depuis mes y-yeux. C'est assez r-rapide et difficile à détecter d-donc... Je p-peux facilement faire c-croire que ça v-vient de nulle p-part. Mais s-sitôt que j'essaye de faire autre c-chose avec, je peux... j-juste sentir cette colère enfler et... ces s-stupides flammes commencent à g-grossir sans arrêt. je ne sais même pas d'où ça vient en fait. Ma... euh... je c-crois qu'on dit "enseignante" c-chez vous ? Enfin, elle m'a dit que le f-feu était par n-nature dominateur, difficile à d-domestiquer et... Bah, désirant toujours p-plus."

Et effectivement, plus elle utilise ses pouvoirs, plus elle a l'horrible impression que son élément en veut effectivement toujours plus, au point de commencer à l'affecter. Certes, d'après son protecteur, c'est du à son traitement passé, mais... Et si c'était vraiment son élément le problème ? Elle n'a jamais croisé un autre utilisateur de Logia avant, donc, il lui est impossible de savoir si ce problème vient seulement d'elle ou si quelqu'un d'autre l'a. Même le livre qu'elle a trouvé peu de temps après son arrivée ne lui a pas vraiment donné d'information sur le sujet.

“Bon maintenant passons au côté pratique de la chose. Le transport de personnes en tant que clandestin demande une confiance absolue et également des frais. Actuellement je pourrai vous offrir une porte de sortie, mais il va falloir se décider vite, le navire en question risque de ne pas trop s’attarder au vu de l'agitation dans l’île c'est mauvais pour leur activité officielle, je ne suis pas sur mais il en resterons pas plus que deux ou trois jours encore. Après je vous assure que l’équipage est plus que compétent et d’une discrétion absolue et aussi une protection plus efficace. Ensuite il y a des personnes assez intelligentes pour vous aider à planifier la suite, voir à vous aider à maîtriser votre pouvoir. En tout cas si vous voulez je peut vous mettre en contact”

Des frais... ça, elle s'y attendait. La dernière fois, les "frais" n'étaient que d'aider à bord, entre autre à la cuisine et au nettoyage, bien que le capitaine et l'équipage n'aient pas non plus abusé d'elle sur le sujet, loin s'en faut. Les trois quarts du temps, son travail était surtout d'aider quelqu'un d'autre et ne durait qu'une heure ou deux par jour grand maximum, sans compter le temps passé à la cuisine. Elle a certes de l'argent qu'elle a réussi à emporter avec elle en partant, mais inutile de dire que c'est maintenant sa crainte principale : le prix que ça coûtera. L'homme lui tend la main et elle se surprend à hésiter sur la suite. Elle a trois jours pour se décider. mais d'un côté... est ce qu'elle veut vraiment rester sur cette île ? Elle a un étrange présentiment depuis quelques jours et à en juger par le regard qu'elle sent peser sur elle, son protecteur a le même, ce qui expliquerait d'ailleurs le fait qu'il soit de plus en plus à cran à chaque fois qu'elle sort seule et la regarde avec soulagement quand elle rentre. Avec en plus le comportement de plus en plus craintif de la marine, quelque chose lui dit que la situation va mal tourner un jour ou l'autre et que peut être...

****Patron n'aurait pas parlé autant s'il suspectait un problème à venir. En fait, on dirait presque qu'ils se connaissent. Peut être que je pourrais...

Et puis... Est ce qu'elle veut vraiment rester sur cette île, même sans ça ? Vivre dans la crainte de sa famille ? Au moins, en restant mobile, il y a beaucoup moins de chance qu'elle soit découverte. Et vue la situation... Après une légère hésitation, elle finit par approcher sa main pour saisir timidement celle de l'homme, notant immédiatement la texture familière de sa chair. Très familière... Mais elle ne relève pas : la mer a ses dangers après tout.

"V-vous avez p-parlé de f-frais ?"
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