Punk Hazard a un incroyable talent - PV Iris - Présent

La rousse savait par avance que ses deux lames d'airs n'allaient pas faire grand chose contre son adversaire cependant il fallait bien commencer le combat quelque part et étudier ses possibilités et les réponses du vice-amiral. Sans être étonnée, elle regarda donc ses attaques se briser sur celles de son adversaire.
Sans s'en émouvoir, elle était déjà sur lui, à quelques mètres d'altitude, juste assez haut pour que les deux katanas qu'elle tenait fermement dans ses serres puissent trancher la tête du militaire. Cependant ce dernier avait facilement lu à travers les mouvements d'Akane et bloqua sa première épée avec la sienne et la seconde avec... sa bouche... ?
La surprise saisit la rousse qui ne put cependant s'empêcher d'adresser à son adversaire un regard un peu fou.
Allait-il réussir à lui faire ressentir le grand frisson ?

En une fraction de seconde les bras de la créature saisirent les jambes de la harpie, les seuls membres qu'il pouvait saisir vu qu'elle avait pris la peine de s'élever assez haut pour éviter d'être totalement à la merci des multiples bras de l'homme insecte.

De sa main libre, le marine tira une autre épée de son fourreau. Il était évident qu'il allait profiter de sa position pour lui asséner un coup terrible, mais l'impératrice ne voyait pas les choses ainsi. En effet, il avait réussi à l'immobiliser en l'attrapant par les pattes, cependant pour bénéficier de cet avantage il devait lui aussi rester immobile et à portée d'une attaque. Les deux ailes d'Akane disparurent et elle retrouva ses deux bras.

Alors que la lame du marine allait la traverser de part en part, la kuja concentra dans la paume de sa main droite une boule de feu azurée qu'elle fit tourner sur elle-même. Afin de rendre la vitesse de rotation plus rapide, elle utilisait la force de son haki interne.
Une fraction de seconde avant que la lame de l'officier rentre dans chair et après avoir renforcé son bras avec du haki externe pour rendre sa contre-attaque plus puissante, elle plaqua avec force l'orbe sur la main de l'insecte afin d'au mieux lui éclater la main et interrompre l’offensive et au pire de dévier l'attaque et ainsi s'en tirer sans dommage.
Malgré ses facultés de régénération, il était peu prudent de laisser le vice-amiral laisser son arme trainer dans ses boyaux... allait savoir les dégâts qu'il pourrait faire après !


Cependant elle ne pouvait pas se satisfaire de seulement bloquer son attaque, maintenant que le gradé avait la lame de son meito dans la bouche, il était hors de question de ne pas en profiter ! Tout en parant son attaque avec son rasengan, elle fit rouler sa lame dans sa serre de manière à ce que le côté tranchant de la lame soit orienté vers le ciel et elle fit glisser le long de sa lame ses flammes de phénix qu'elle laissa éclater dans la bouche de son adversaire pour lui faire imploser le crâne.

Dans un second temps, la rouquine tira un katana avec sa main gauche et après avoir laissé ses flammes azurées nimber son arme elle projeta une nouvelle lame d'air vers son adversaire, sans utiliser de l’haki cette fois, il ne fallait pas qu'elle brûle trop rapidement toute son endurance, le combat pouvait s'éterniser après tout.
Elle avait un certain avantage lors de combats qui s'éternisaient... Mais elle ne voulait pas d'une telle victoire, elle voulait tout donner dans la bataille qui s'annonçait et gagner par sa seule force.

« Fais-le-moi ressentir... » Souffla-t-elle alors que son regard devint un peu plus dément, dans son esprit elle se remémora ses longues années d'esclavage, là où seul le sang versé avait réussi à lui donner cette impression de vivre, cette impression d'exister. « Fais-moi sentir que je suis vivante ! Que je suis vivante à en crever !! »






« Calypso... On fait quoi ? »
« Tsssss... Pourquoi a-t-il fallu qu'elle se ramène sur cette île... Parmi toutes celles de ce palier, c'est vraiment la pire ! »
La borgne leva les yeux vers le navire de Lorkan, le chef révolutionnaire était déjà passé à l'action et ses hommes appuyaient déjà l’offensive de l'homme foudre. Pour une fois l’obsession de cet homme pour l'impératrice et sa poitrine allait servir à quelque chose.
« Je vais soutenir Lorkan, ils sont trop proches de notre navire je n'aime pas ça... Yelena à toi l'artillerie. Mia à la barre, prépare-toi à tout... » D'un bon puissant la femme poisson sauta dans l'eau et se prépara à nager jusqu'à la berge quand soudain a voix de Yelena l'interpella.
« Calypso ! Là-haut... Il va dégommer le navire de l'autre obsédé ! »
« Putain... Occupe-toi des hommes au sol je me charge de le ralentir... »
« Ça marche, ne le loupe pas ! »
« Ca ne risque pas ! »


Après avoir plongé rapidement sous l'eau, la femme Homme Poisson expédia avec autant de puissance possible une véritable tornade d'eau qui devait croiser la trajectoire de l'homme à l'étrange   coupe de cheveux. Avec un peu de chance, elle allait pouvoir créer une ouverture pour que les hommes du révolutionnaire fassent quelque chose.
Pendant se temps, Yelena qui avait pour responsabilité de bombarder les nouveaux marines arrivant sur place organisa ses équipes et après s'être elle-même mise au commande d'un canon, les amazones bombardèrent les soldats de la marine.





La jeune femme était légèrement paniquée et pour cause... En quelques secondes la situation s'était radicalement transformée en une scène de guerre... Elle qui voulait tranquillement profiter de ce concours de jeune talent... Enfin il n'était pas trop tard pour faire machine arrière... Après tout, elle n'avait rejoint Akane que depuis quelques semaines et il n'y avait rien qui la liait directement à l'impératrice... Alors oui elle s'était fait virer par la marine, mais peut-être pourrait-elle trouver un mécène moins barge que la rouquine ?

Il y avait du bruit de tous les côtés et cela faisait un moment que la rousse avait quitté sa longue cape pour ne pas attirer l'attention des autochtones... Elle longeait les murs, essayant de chercher une solution de rejoindre sa capitaine.
Malheureusement pour elle, elle l'avait vu quelques minutes plus tôt voler au loin...

« Et voilà Romane... Quelle idée... quelle idée !! Ah si tes parents te voyaient, que diraient-ils... Oui Romane, tu n'as jamais su te trouver de bonne fréquentation... blablabla... »

Soudain, la rouquine aperçut au loin deux jeunes femmes, elle reconnut parmi elles la femme en kigurumi... Était-ce à cause d'elle que la situation avait tourné au vinaigre !! Elle n'était pas seule et étrangement la femme qui l'accompagnait lui disait quelque chose.

« Ooooh !! » Elle agita ses bras et couru jusqu'aux jeunes femmes, les cheveux plus en bataille que jamais et ses lunettes vraiment de travers. « S'il vous plait, aidez-moi ! »

Elle n'avait pas de plan... mais au vu de la situation il ne valait mieux pas rester seul !

Résumé des actions:

Rapide. Très rapide. Je m'en doutais avec un tel fruit, mais le voir à l'œuvre était fascinant. Le Goro Goro no mi, un fruit surpuissant dans les mains d'un dangereux criminel. C'était une bonne raison pour le combattre. D'autant plus qu'il avait réussi la prouesse incroyable d'esquiver l'attaque de Delozzo qui venait par l'avant et la mienne qui pourtant ciblait une énorme zone et qui était Hakifiée. Ce n'était pas grave, ça allait me permettre de jouer un peu avec lui. Je l'observais en mettant une nouvelle sucette dans la bouche.


Je pensais être un adversaire pour lui, quel révolutionnaire digne de ce nom refuserait un combat contre l'un des piliers du Gouvernement ? Peut-être n'était-il qu'un lâche vu qu'il se mettait plutôt dans une position de fuite. C'était ça alors la Révolution ? La balle tirée par Bongo avait été esquivée, comme prévu. Tout se mettait en place. Matheus avait finalement pris la mesure de mon arrivée sur le champs de bataille et il savait que je pouvais au moins contenir le Leader révolutionnaire si besoin. C'est pourquoi le Vice-Amiral s'occupa du navire, bien aidé par les soldats, mais aussi par un autre Vice-amiral présent. Bobby. D'un pas lent, il avança tout en dégainant son sabre. Tandis que Delozzo préparait une attaque de tout son corps contre le navire ennemi, Bobby lui avait pu voir le puissant jet d'eau lui foncer dessus. Sa spécialité étant vraiment la pire chose face à de l'eau, il ne pouvait pas l'aider, mais une autre idée lui venait en tête. Utilisant son style du Renard de feu, il envoya une gigantesque lame d'air enflammée et Hakifiée en direction du navire du Yonkou. Mais ce n'était pas tout, en voyant les boulets de canons voler vers les soldats de la Marine, Bobby donna plusieurs coups avec son sabre afin de lancer une multitude de lames d'air tout aussi enflammées et Hakifiée qui avaient pour but de trancher les boulets avant qu'ils n'atteignent les soldats de la Marine. Avec une attaque d'une telle ampleur, le navire n'avait que très peu de chance de ne pas finir totalement hors d'état de nuire. Il bailla longuement après ce mouvement, se décrochant presque la mâchoire. Tout en gardant son sabre en main, il se tenait prêt à subir un nouvel assaut, en activant son Haki de la Vision.

De mon côté, les choses ne se passaient pas si bien. Alors que j'étais tranquillement en train de réfléchir à la façon d'éliminer ce criminel, prenant tout mon temps pour savourer ma sucette, comme si, au fond, le combat était déjà plié. Pourtant, avant que je ne m'en rende compte, la foudre m'avait totalement entouré. Malin ! J'aurais presque applaudi si je n'avais pas un révolutionnaire à buter. Je comprenais la stratégie de Lorkhan, m'enlever la vue pour mieux m'attaquer en traître. À moins que ce ne soit pour fuir ? Mon corps se durcit grâce au Tekkai, me permettant d'avoir une plus forte résistance, voire même une protection supplémentaire, et j'augmentais ma vitesse par 20. Mes bras se recouvrirent d'une couche de Haki interne tandis que je soufflais un grand coup. J'utilisais le Soru pour aller si vite que je pensais que mon corps ne le sentirait pas. Loupé. Je sentis des décharges traverser mon corps, mais le Tekkai combiné au Haki avait bien protégé tout de même. Là, je le vis, prêt à fuir comme un lâche. Et ça, ce n'était pas possible. Il avait transgressé les règles en s'attaquant à des soldats de la Marine et en fuyant à la moindre occasion juste après. J'entendis une voix au loin mais je n'y prêtais pas attention. Je m'apprêtais à attaquer violemment lorsque mon Den Den Mushi fit le bruit caractéristique d'un appel.

—Peulepeuleuhpeuleuh ! Amiral Aozushi, ici le Lieutenant Powell !  L'Amiral De Ventboisé a pris contact avec le Second de l'Empereur Spike. Elle tente actuellement de s'infiltrer dans les rangs ennemis afin de s'allier à eux pour faire sauter le port de guerre et ses navires. Dressrosa serait sans défense maritime et Thane Oz serait pris entre deux feux.

Cette nouvelle aurait dû me réjouir et j'aurais foncé pour récupérer totalement cette île des mains de ce Yonko de malheur, mais j'avais pour le moment d'autres chats à fouetter. Comme ce petit enfoiré de Lorkhan.

— Continuez de me tenir au courant de la situation ! Si vous avez l'occasion, dites-lui que je m'occupe de Lorkhan D. Faulkner et d'Hoshino D. Akane sur Punk Hazard. La situation est sous contrôle. Moahahahaha !

À peine l'Escargophone raccroché, je me tournais en direction du Leader révolutionnaire.

—Alors mon grand, tu comptes pas m'affronter ? Tu viens sur une île gouvernementale et tu croyais être tranquille ? Pire encore, tu m'as vu tu veux fuir ? C'est ça la Révolution ? Moahahahaha ! Tu es ridicule ! T'as quel lien avec cette chienne de Yonko ? Vous ne méritez que la mort !

Sans même attendre une réponse, puisque mon but était juste de le provoquer pour qu'il m'affronte, ma vitesse augmentait encore, passant à x100 par rapport à celle de base. Je pliais les genoux afin d'augmenter un peu plus encore ma puissance et je m'élançais à pleine vitesse vers cet adversaire fuyant. Tel une fusée, je me retrouvais très rapidement assez proche de lui.


Ma vitesse d'exécution multipliée par cent, je m'apprêtais à un assaut dont j'avais le secret. Mes index noirs ébène, signifiant que mon Haki de l'armement était activé, le trouèrent de part et d'autres du corps, cinq Shigan par devant, je bougeais à une vitesse incroyable que je combinais à un Soru pour me retrouvais derrière lui, et d'un geste extrêmement rapide du bras gauche, je me saisis de l'objet le plus important que je possédais, les menottes en Granit Marin. Les manipulant par la chaîne, la seule partie que je pouvais toucher sans problème, je fis cliqueter la première partie sur son poignet droit, l'empêchant, si cela avait fonctionné, de se transformer en foudre. Je profitais de l'effet de surprise pour lui mettre les menottes à l'autre poignet.

—Lorkhan D. Faulkner, je t'arrête pour destruction de bien du Gouvernement, meurtres et pleins d'autres trucs. Je vais m'occuper personnellement de t'emmener à Impel Down, pourriture !

La balle que Bongo avait tiré plus tôt et que Lorkhan avait esquivé fonçait en réalité sur le révolutionnaire masqué. Dans la cohue, il n'y avait peut-être pas fait attention, qui sait ?

Résumé et actions:

Akane elle-même aurait bien du mal à expliquer la joie qu'elle ressentait à pouvoir luter avec quelqu'un d'aussi talentueux que le vice-amiral. Ses muscles qui semblait s'être ankylosés depuis longtemps retrouvé maintenant toute leurs forces et leur souplesse.
Elle poussa un petit grognement de satisfaction quand elle sentit le sang de son adversaire lui éclabousser le visage, elle se mordit les lèvres d'excitation, elle en voulait davantage ! Comme elle s'y attendait, Megumi en avait encore sous le coude, une simple blessure n'allait pas arrêter leur danse endiablée.

Encore une fois, l'officier parvint à surprendre la pirate en bondissant dans une posture improbable et lui assena un coup de pied terrible au niveau d'une tempe. Si Akane ne réussit pas à esquiver ou bloquer l'attaque de son adversaire, elle eut cependant le réflexe d'utiliser son haki de l'armement pour encaisser une partie de l'attaque. Pas totalement cependant.. Elle fut immédiatement désorientée par la frappe du soldat et malgré elle, elle tituba sur quelques mètres en arrière, prise de quelques vertiges.
Voilà quelque chose que les capacités de génération de son fruit n'étaient pas capables de soigner correctement.

" Je t’ai entendu… Je te comblerais… Jusqu’à ce que la mort nous sépare ! "

« Ne fais pas des promesses que tu n'es pas sûr de pouvoir tenir... » Se permit-elle de rétorquer un peu à l'aveuglette. « Je suis une femme exigeante ! »

Comme pour répondre aux exigences de la rouquine, avec une force qui ne cessait d’impressionner l'impératrice, l'homme-insecte souleva une énorme tornade au vent aussi tranchant que les lames qu'il maniait.
Alors que les vents soulevaient par son attaque colossale commençait à faire décoller le couple, la main de Mégumi se referma sur celle d'Akane qui retrouvait enfin la pleine possession de ses capacités.

« Tu tiens vraiment à me défier dans les airs ? » Elle se lécha les babines, lapant par la même occasion le sang que son adversaire avait craché sur elle. « J'aime les fous dans ton genre ! »

Alors que le vent soulevé par le soldat menacé de les trancher tous les deux, elle rangea rapidement le katana qu'elle tenait en main dans son fourreau pour ensuite déployer ses ailes de phénix pour finalement se métamorphoser totalement en la créature légendaire dont elle maitrisait les pouvoirs.
Megumi allait-il avoir le réflexe d'utiliser son haki pour maintenir la main devenue aile de l'impératrice ? Seul l'avenir nous le dirait... Dans tous les cas, sous cette forme, les lames d'air prisonnières de la tempête soulevée par Mégumi n'avaient pas de prise sur elle. Sous cette forme elle était aussi intangible que les flammes qu'elle contrôlait. Ce qui n'était pas le cas de son adversaire.
Était-il assez solide pour résister à l'attaque titanesque qu'il venait d'invoquer ?

Le duo était en train de s'éclipser un peu plus loin, Akane était loin de se douter de la situation peu enviable de son équipage et pour tout dire elle s’amusait beaucoup trop pour y songer.
Maintenant que leur combat se déroulait dans les airs, la rousse avait dans l'idée de profiter de son évidente supériorité dans le domaine aérien pour asséner le coup fatal à Megumi.
Toujours sous forme totale et ses deux meitos dans chacune de ses serres, l'impératrice des flammes fonça à toute vitesse vers son adversaire, essayant de l'empaler et multipliant les allez-retour jusqu'à ce qu'il cède sous ses coups.
À chaque allez-retour qu'elle faisait pour empaler son adversaire, elle changeait brutalement la lame  sur laquelle elle utilisait son haki de l'armement interne afin d'essayer de surprendre Megumi.

Résumé pour Akane:

Calypso n'eut pas le temps de se satisfaire de la situation et du décollage du vice-amiral moustachu, car déjà les marines contre-attaquèrent. C'est une véritable pluie de flamme qui tomba sur le navire d'Akane.
Marmonnant contre le manque de maturité de sa capitaine, la femme Homme-Poisson envoya des traits d'eau pour essayer d'intercepter les offensives ardentes du nouvel adversaire qui venait de faire son apparition.
Décidément, cette île était remplie de personne très agaçante !

« Occupez-vous de l'incendie ! » Hurla la cyclope vers le navire ! Alors que les amazones s'organisaient de part et d'autre pour éteindre les flammes, Calypso plongea vers les abysse. Elle se trouvait à présent dans son élément et se sentait bien plus à sa place que sur la terre ferme.
De son œil unique, elle remarqua alors Lorkan le révolutionnaire enchainé à l'amiral qu'il affrontait jusqu'alors. Les deux compères étaient en train de sombrer dans les abysses... Après une demi-seconde à hésiter, elle se décida à faire quelque chose. Tuer l'amiral était peut-être la meilleure chose à faire... peut-être en utilisant ses techniques pour les projeter au plus profond de la mer. Cependant, le pervers électrique était un allié et il était hors de question de l’abandonner à ce triste sort... Et cet officier pouvait s'avérer utile !

Avec ses jambes puissantes, elle arriva au niveau des deux hommes et après les avoir hissés sur son épaule elle remonta brutalement jusqu'à la surface. Elle se tourna vivement vers les marines et enserra le coup d'Ao entre sa main recouverte du fluide ébène. « Laissez nous passer ou je lui brise le cou !!! Nous vous le laisserons à la prochaine île que nous croiserons... »

Action de Calypso et de l'équipage:

Pris à mon propre jeu. Celle-là, je l'avais pas vu venir. Vraiment, mes Shigan l'avaient transpercé de part en part et j'allais même lui enfiler les menottes au poignet, mais en un clin d'œil, sa main se retrouva sur mon cou et une décharge électrique, pas très puissante, parcourut mon corps. Cette attaque désespérée n'empêcha pas les menottes de se refermer sur son poignet droit, mais durant une seconde, mon corps se figea, je ne pouvais plus bouger et le révolutionnaire en profita pour faire une chose que je n'avais pas du tout anticiper. Il parvint à m'enfiler la deuxième menotte au poignet gauche. J'étais abasourdi par cette action et je le regardais avec des yeux écarquillés tellement j'étais surpris. Mais quel enfoiré !

Mes forces, instantanément, me quittaient, mais ce n'était pas le pire. Ma sucette, celle que je préférais par-dessus tout, quittait ma bouche pendant la chute, tombant précipitamment en pleine mer. C'est là que je réagis du mieux que je pus. Utilisant toutes mes forces tandis que nous foncions tête la première en direction de l'océan, je donnais une sorte d'impulsion dans mes bras afin de déplacer Lorkhan et le faire passer en dessous de moi, afin qu'il amortisse au maximum le choc de notre chute. À défaut de pouvoir faire beaucoup plus, je ne pouvais rien faire de mieux et devais faire confiance à mes subordonnés. Bobby était capable de beaucoup de choses et surtout, c'était un meneur d'hommes. On n'arrive pas à ce grade sans certaines qualités, le système est bien rodé, par comme la piraterie qui autorise tout et n'importe quoi. Je profite des dernières secondes dans les airs pour me saisir de la clé, j'arrive à l'insérer dans le trou, mais c'est déjà trop tard pour pouvoir me dégager de ces menottes.  Le choc contre l'eau est violent et je m'enfonce dans l'océan, sans pouvoir faire quoi que ce soit, telle une enclume. Avec le nombre de soldats présents, il est fort probable que ça ne dure que peu de temps, et mon cerveau est déjà en train de réfléchir à différents scénarios possibles dès que mon corps sera sorti de l'eau. Et puis, nous avons touché le fond, tandis que je retenais au maximum ma respiration, attendant les secours. C'était vraiment une sensation désagréable que je ne souhaiterais même pas à mon pire ennemi. Avec le combo menottes/ submersion totale, mon corps était totalement incontrôlable, mais pire que ça, je ne pouvais même pas bouger le petit doigt tandis que je me retrouvais collé à cet enfoiré de chef révolutionnaire. L'air commençait à manquer, mes poumons brûlaient, mes yeux commençaient à se fermer machinalement, je sentais que mon corps ne tiendrait pas longtemps encore. Comment une simple permission avait pu autant dérapé ? Pourquoi un Yonkou et un Chef Révolutionnaire avait débarqué sur l'une des îles gouvernementales les plus importantes de ce monde ? Tant de questions auxquelles je ne pouvais répondre actuellement. Mes paupières étaient de plus en plus lourdes, et, tandis que mon cerveau commençait à faire en sorte que je ne meurt pas immédiatement en régulant l'apport en oxygène dans mon corps, je pus apercevoir comme un trait foncer vers nous. Puis, plus rien.

–HUUUUUUUUUUUUUUUUUUUHHHH !


Du côté de Bobby, l'heure était à la rigolade en voyant son meilleur ami tomber du ciel. Il n'avait pas tout suivi, se focalisant dans un premier temps sur le navire de la Yonkou. C'est en le voyant s'enfoncer dans l'océan qu'il comprit qu'il y avait un problème. Après avoir hurler sur quatre soldats pour qu'ils nagent jusqu'aux noyés, il repéra la femme-poisson, celle qui tentait d'éteindre le feu qu'il avait envoyé. En une seconde, celle-ci disparut, et Bobby comprit rapidement que ce n'était pas bon signe. Mais sa spécialité, aussi puissante soit elle était totalement inutilisable dans l'eau. Il devait faire confiance aux quatre soldats qu'il avait envoyé et espérer qu'ils n'aient pas de problèmes face à cette horreur de la nature. Oui, malgré ses airs très sympathiques, le Vice-amiral était très raciste et détestait tout ce qui n'était pas humain. Mais ce n'est qu'un détail sans importance, avouons le. Là, il devait se préoccuper de plus grave puisque plusieurs attaques, violentes, lui fonçaient dessus à pleine vitesse. Il ferma les yeux, en mettant son sabre devant lui, verticalement, et souffla un grand coup.


Le style du renard de feu. Un art ancestral qui consistait à produire du feu à partir de son sabre. Ce n'était pas forcément la meilleure chose pour combattre une vague d'eau, mais, en y mettant sa pleine puissance, Bobby avait dans l'idée, non pas de la détruire, mais de la trancher pour laisser un grand passage pour pouvoir faire ce qu'il pensait être bon. Pour optimiser l'attaque, il la hakifia. Il espérait que la vague soit réduite au maximum pour éviter que des soldats ne soient blessés. Il savait aussi que d'autres hauts gradés se trouvaient non loin d'ici, donc il pouvait passer à la phase 2 de son plan.

Aozushi ressortit de l'eau, mais en mauvaise posture. Bobby savait une chose, tant qu'Aozushi respirait, les pirates n'avaient aucune chance. Pourtant, cette fois-ci, il semblait très mal en point. Mais ce qu'il se passa ensuite était parfait. Le Vice-amiral ordonna aux troupes de canarder les navires afin de gêner les pirates et les révolutionnaires au maximum tandis que lui irait s'occuper de la pirate qui détenait son supérieur. L'enchaînement d'actions était parfait, lui qui pensait avoir à en découdre avec elle, c'était finalement une femme qui s'en occupait. Même pas les 4 soldats qu'il avait envoyé, non, une femme qu'il ne connaissait pas . Autant il connaissait à peu près tous les soldats sous ses ordres, autant il n'avait rien à faire des autres. Encore plus lorsqu'il s'agissait de femmes, lui n'avait d'yeux que pour une seule femme, la plus belle à ses yeux, l'Amirale Farore. Donc cette femme, qu'il ne connaissait pas lança une bouteille de gaz sur le navire de la Yonkou. Les yeux écarquillés par autant d'audace, il ordonna aux soldats les plus près de lui de s'assurer que cette bouteille explose au bon moment tandis que lui-même concentrait son haki de l'armement dans ses pieds.
                     

Cette bouffée d'air frais me faisait un bien fou ! Mon corps en redemandait encore et mon esprit commençait à se remettre à fonctionner tandis que ma tête était sortie de l'eau. Mon bras restait juste sous la surface, dans mon champ de vision. Mais pour le moment, ce n'était pas important à vrai dire. Non, avant toute chose, il fallait que je remotive les troupes. Je sentais une sorte de main serrer mon cou, violemment. Le temps que mon cerveau soit de nouveau irrigué en oxygène, je pus entendre les mots employés par celle, qui, logiquement, me tenait par le cou. Des menaces. C'était mal me connaître. Mon cou, à son tour, prit une teinte ébène, signe que je pouvais me protéger aussi de cette femme-poisson.

—Ne laissez pas cette criminelle faire quoi que ce soit ! Détruisez tout !

Comme un fait exprès, tandis que la plupart des soldats se focalisaient sur la femme-poisson, ce qui était logique puisqu'elle détenait leur supérieur, une explosion eut lieu derrière nous. Ça devait être, si mes souvenirs étaient bons, le navire de la Yonko, ou celui du Révolutionnaire, mais dans la position dans laquelle je me trouvais, impossible d'en être entièrement sûr. C'est pas comme si ça avait une importance capitale pour moi, mais c'en avait une pour Metafunk et je ne voulais pas me brouiller avec lui. Quoi qu'il en soit, cette explosion eut pour effet de faire perdre, ne serait-ce que l'espace d'une seconde, l'attention que l'on me portait. Cette seconde fut très utile puisque je pus ainsi tourner la clé qui était toujours sur les menottes et me libérer d'une entrave importante. J'allais faire plus, même si dans l'eau j'étais presque inoffensif, surtout avec autant de parties du corps immergées, mais là se produisit une deuxième chose incroyable. Iris Apocalypse, Commandant de la Marine, que j'étais venu observer, entre d'autres personnes que je comptais recruter, apparut, employant parfaitement le Soru, et d'un geste puissant et que je ne reconnus pas, elle frappa le poignet de la femme-poisson pour me libérer. Comme s'il l'avait anticipé, Bobby arriva au même moment, propulsé tel un missile grâce au haki sous ses pieds. Le but de la manoeuvre était simple, le Vice-amiral, dans son élan, m'attrapa au moment où la femme-poisson était sollicitée de tous les côtés. Mais sans Rokushiki, il ne pouvait pas faire grand chose et moi, il me fallait quelques instants pour récupérer, même si je commençais à retrouver des sensations. Il utilisa donc le stratagème dit du "lancer d'Amiral", stratagème très simple qui consiste à balancer Aozushi très loin, de préférence vers un endroit dépourvu de toute eau.



Ça ne manqua pas. Je fonçais, propulsé par la puissance de Bobby, arrivant à pleine vitesse du côté de Punk Hazard. L'atterrissage ne fut pas du tout contrôlé, je pus juste, dans un réflexe, faire en sorte de subir le moins de dégâts possibles en me mettant en boule. Avec l'élan, je roulais sur plusieurs mètres avant de me relever comme si de rien n'était, un large sourire aux lèvres. Mes habits étaient trempés, c'était probablement pour cela que tous les soldats me regardaient avec de grands yeux.

—Bon, c'est pas tout ça, mais il va falloir s'occuper de tous ses ennemis ! Moahahahaha !

Comme si de rien n'était, je me fis craquer le cou et je m'étirais les bras pour me préparer au combat qui se préparait. J'avais été trop confiant, peut-être même un peu trop arrogant et ce bain forcé m'avait remis les idées en place. Pourquoi devrais-je continuer à jouer avec la racaille ? Je devais faire ce que je faisais de mieux, les anéantir.

—Toi, là, amène moi mon arme s'il te plaît !

Je n'avais pas le temps de me rappeler le nom de chaque soldat à ce moment précis. Mon sang bouillonnait d'excitation, mon corps entier réclamait de la violence. En attendant que mon arme arrive, j'observais l'intégralité de mes ennemis. Deux navires, qu'on devait, pour faire plaisir au Doc, ne pas trop abîmer et de la racaille sur les deux navires. Les soldats de la Marine canardaient les ennemis de tirs de fusils, Bobby avait foncé sur le navire de la Yonkou, déterminé à les arrêter. Lorkhan semblait mal en point, toujours à moitié menotté, donc dans l'incapacité d'utiliser son pouvoir. La seule qui pouvait causer un problème, c'était la femme-poisson. Et encore. En pleine lutte avec la Commandante Apocalypse, rien n'était joué, bien au contraire. Kamigami arriva enfin, porté par deux soldats qui devaient se demander comment je pouvais me battre avec une arme pareille. Mais je n'étais pas un humain normal. Mon corps était bien plus entraîné que le commun des mortels, mais surtout, j'étais un géant pour la plupart des gens. Mon arme, d'origine, mesurait déjà 5 mètres de long et pesait suffisamment lourd pour que seuls quelques élus puissent la manier sans difficultés.


— Continuez à les gêner ! On va leur faire regretter d'être venus !





Meito dans la main droite, mes pieds prirent une teinte ébène tandis que je pliais mes genoux. D'une puissante impulsion, couplée au Geppou, je fonçais sur le navire du Révolutionnaire. Je ne devais pas le détruire, mais le débarrasser de ses occupants. Dans le ciel j'utilisais le Geppou pour changer de trajectoire et ainsi esquiver les différentes attaques. Arrivé sur le navire, je regardais les soldats de Lorkhan avec un large sourire.

— Au nom de la loi, ce navire est désormais la propriété du Gouvernement. Quittez le tout de suite et je vous épargne !

Pendant que je leur parlais, ma main gauche était dans ma poche et je me saisissais de cinq billes de fer. Au moindre geste suspect, elles partiraient violemment dans leur direction, avec leur vitesse multipliée par cent.

Résumé et actions:

J'étais sur le navire du Révolutionnaire, prêt à en découdre avec ses hommes. La petite déconvenue de tout à l'heure m'avait au moins servi à une chose, arrêter de penser qu'en m'amusant je pouvais sauver tout le monde. Bobby ne rigolait pas, à part de moi, et il m' avait sauvé, en plus d'avoir sauvé un grand nombre de soldats. Iris Apocalypse ne semblait pas rigoler, et pourtant, son action héroïque avait permis de me sauver. Moi, je me moquais de tous mes adversaires et l'un d'entre eux en avait profité pour me piéger. Terrible leçon d'humilité. La retiendrais-je ? Probablement pas.

Mon orgueil avait pris un coup et quand je suis vexé, c'est jamais bon d'avoir à m'affronter. Là, ce n'étaient que des petits révolutionnaires qui avaient suivi la mauvaise personne et se retrouvaient désormais en bien mauvaise posture, mais j'étais obligé de faire quelque chose. J'allais utiliser mon pouvoir pour les trancher quand un bruit sourd se fit entendre. Comme un boulet qui traversait l'embarcation. C'était bien ça justement. Delozzo avait tout arraché. Et en plus, il s'était fait la malle avant que je ne puisse lui faire le moindre reproche. Pire encore, son attaque avait détruit totalement le navire sur lequel je me trouvais. Gardant mon arme en main, je me proposais dans les airs et en combinant le Soru et le Geppou dans les airs, je me retrouvais rapidement sur la terre ferme. Matheus aurait presque pu suffire contre ces criminels et je n'avais pour le moment pas été très utile. J'aperçois Metafunk avec une scientifique, une de celles qui me posent des questions pendant que je donne mon corps à disposition du Docteur. Les navires sont tous les deux en train d'exploser, s'encastrant l'un dans l'autre.

—Bobby, tout va bien de ton côté ?

—Deahahahahahaha ! Bien sûr, tu crois quoi ? Je peux nager moi ! Deahahahahahahaha !

Quel enfoiré, même dans une situation pareille, il parvient à en placer une pour me piquer. Mais le plus important, c'est qu'il aille bien. J'entends Metafunk hurler de désespoir. C'est vrai qu'il voulait qu'on capture les navire, pas qu'on les détruise. Bon, ça c'est raté, le scientifique l'a bien compris. En utilisant la technique du Soru que j'ai amélioré grâce à mon pouvoir, je me trouve rapidement vers lui.

— Heum… heu, vraiment, pour une fois, j'y suis pour rien… Ahah, heu… Docteur Metafunk, vous voulez que je vous aide ?

Lui connaissait aussi bien, voir mieux que moi, les redoutables capacités de mon Fruit Du Démon. Il savait que je pouvais grandement l'aider en restant à proximité.

— Je ne vais pas encore tuer tous les criminels puisque vous voulez en récupérer certains, c'est bien ça ? Faites moi une liste, et ils sont à vous ! Moahahahaha !

Résumé: