Kyo
Maître kebabier
Dim 23 Jan - 14:33
Feuille de personnage
Dorikis: 33.590
FDD/ Armes: Enma
Berrys: 29 906 600 000
Réputation: Mondialement Connu
Influence: Adulé
Localisation: En mer
Contrebande & Repas.
Feat Mr Ao !
Cigarette au bec, les aventures du Maître Kébabier ne s’arrêtaient pas à la simple Cuisine et au traitement des ingrédients, enfermé derrière ses fourneaux. Tantôt derrière le comptoir, tantôt à table pour servir les clients avec ses meilleures créations, Kyo avait un atout certain qui pouvait lui permettre de prétendre à un tout autre niveau de conception que ses confrères Cuisiniers : l’exploration de la carte dans son ensemble depuis son départ du Nouveau Monde, lieu éloigné de naissance qu’il eut quitté quelques années auparavant pour se consacrer à sa quête d’une vie.
Seul mais à la fois déterminé et assidu dans la voie qu’il eut choisie, l’homme au tablier s’aventurait alors sur les routes de Grand Line, parfois en sens inverse des équipages Pirates qui eux, cherchaient à atteindre le Nouveau Monde pour y découvrir tout ce que le Monde avait à leur offrir.
Le Blond, quant à lui, ne se contentait pas de cette portion infime des Océans et avait à cœur de sublimer des ingrédients qu’il découvrait à la sueur de son front, au prix parfois de son sang lors des explorations les plus dangereuses. Luttant contre les Pirates qui parfois s’avéraient assez avides pour chercher les ennuis auprès du manieur d’Enma, parfois contre la pègre lorsqu’il voyageait et tombait sans prêter attention à des repaires secrets qui ne devaient être découverts, Kyo vivait simplement sa vie sans prêter réelle attention aux factions et aux conflits du Monde.
- La saveur et la saveur des ingrédients mon brave ! Voilà tout ce qui m’intéresse lors de mes explorations !
Fidèle envers lui-même, c’est durant l’un de ses services du midi en Mer que Kyo affirma cela, auprès de l’un des seuls clients qui remuait ciel et terre pour goûter aux plats du Maître Kébabier. Un collègue et à la fois un disciple que Kyo eut formé pendant trois mois au sein même de son Restaurant durant ses plus jeunes années d’auto-entrepreneur. Kotaro de son prénom, sur cette table débarrassée des plats et ne laissant y apparaître qu’un service à the avec deux tasses remplies de moitié, vint y déposer une carte avant de se relever et de tendre la main vers son bienfaiteur.
- Aujourd’hui, grâce à vos conseils je me sens capable de braver le désert sans fin qui constitue la marge de progression de notre profession, Chef !
Une petite vingtaine d’année, quatre de moins alors que le Maître Kébabier, mais assez d’âge pour déjà suivre le Kébabier dans ses aventures qui les eurent menés à cette petite île portuaire de la Seconde voie de Grand Line, une île pour le moins paradisiaque dans laquelle Kyo eut largué l’ancre, pour y déposer un élève studieux et mûri par ces voyages.
- J’irai voir moi-même les mystères que révèlent cette carte que nous avons trouvée. Une recette unique d’un confrère disparu ou tout autre chose qui sait ? Je vous tiendrai informé c’est promis. Vous êtes un garçon prometteur mon ami, affinez votre savoir et développez votre propre voie, c’est ce que je vous souhaite.
Kyo souriait à cet apprenti courageux, autrefois fils de noble mais ayant rejeté l’aspect royal qui l’empêchait d’accéder à ses plus grands souhaits, le voici alors, vêtu d’un tablier rose en guise de souvenir de son Maître Cuisinier, prêt à relever de nouveaux défis et serrant la main de ce jeune homme plein d’entrain qui disparut derrière la porte du Restaurant, suivi par son bienfaiteur qui leva la main, sur le pont et de manière visible, heureux de voir un nouvel oiseau prendre son envol.
Un au revoir pour le Maître Kébabier, mais une nouvelle quête qui le mena, après une semaine de voyage sur cet archipel, « Longring Longrang », d’un environnement où la Mère Nature avait pleinement repris ses droits sur la vie et la laissait prospérer, bien éloignée en apparence d’une quelconque présence humaine ou de civilisation, de société. Tout y semblait rudimentaire et naturel, mais rien d’inquiétant pour Kyo qui en eut vu d’autres, accostant dans une baie naturelle, ancre à l’eau avant de rejoindre la terre ferme.
De la végétation à foison, si dense et haute que jeter un œil sur son ensemble nécessitait forcément de grimper à la cime des plus grands arbres centenaires, Kyo ne se priva pas et le fit sans grande difficulté. Longue vue en main et portée à l’œil, le Kébabier vérifiait les environs, s’assurant de l’itinéraire à prendre pour ne pas s’y perdre.
Selon les informations contenues dans la carte qu’il eut reçu, un Cuisinier autrefois renommé avait élu domicile sur cet archipel, y laissant de manière présumée tout son savoir, un savoir d’un être ne vivant que pour la cuisine, et qui intéressait grandement un confrère des temps actuels.