Esteban
Mar 8 Fév - 22:04
Feuille de personnage
Dorikis: 19.000
FDD/ Armes:
Berrys: 64,8 M
Réputation:
Influence:
Localisation:
Visite médicale et égo blessé
Aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres. Le rendez vous était pris depuis longtemps, Hisui allait devoir examiner la célébrissime Souris Blanche de la Marine. C'était toujours intimidant de faire face à de tels légendes, même si côtoyer les Dragons Célestes aidait à relativiser. Au moins il n'aurait pas à faire de grandes révérences ou faire semblant d'être devant des dieux vivants comme cela était coutume lorsqu'il en approchait durant ses passages à Marie Joie. C'était encore la matin qu'il commençait déjà à ranger son bureau. Un kimono sale, des bouquins cornés et une serviette usagée trainaient dans le fauteuil collé au mur de son bureau. Hisui avait sa technique de rangement éclaire : celle de tout mettre dans le débarras dans le coin de la pièce. Sa secrétaire rangerait plus tard, elle le détestait pour ça. En effet, il reposait tellement sur elle tandis que la paperasse était gérée par le Vice Directeur. Hisui n'avait qu'à venir de temps en temps, mettre un coup de tampon et soigner les malades VIP.
D'ailleurs, en parlant d'elle, son assistante arrivait pour installer des meubles à la taille du Tontatta. Ce n'était pas une première pour Hisui et il avait pris en main l'histoire. Le confort de chaque patient était sa priorité. Il ouvrait sa fenêtre pour prendre quelques pouffées de sa pipe sortie de la poche intérieure de son kimono. Le petit bureau déposé en égard à l'Amiral finissait d'être arrangé quand on annonça l'arrivée imminente de la légende de la Marine, le Darwin Lamarck. Hisui n'arrivait pas à réussi à cacher son stress face à l'intransigeance de son supérieur lors de leurs précédentes rencontres. Lui même était le plus souvent la définition du mot détente, l'amiral lui était décidé, impassible et prêt à tout pour réussir ses missions. Néanmoins, il avait appris grâce à lui le fonctionnement de l'organisme de cette race cachée.
Des bruits de pas retentissait à quelques mètres de la porte, Hisui en profita donc pour éteindre sa pipe et pousser l'odeur de fumée à l'extérieur tandis qu'il cherchait quelle position adopter sur sa chaise. La pose empereur... Trop pompeux. Le penseur... Trop dramatique... Il avait décidé de tout simplement cambrer un peu le dos et faire semblant d'écrire quand la porte s'ouvrit. La secrétaire, une femme élancée aux cheveux longs noirs et munie d'une paire de lunettes, lança un regard ardent au Vice Amiral :
- L'amiral Shiroinezumi, Darwin Lamarck.
Elle invitait le vieil homme à s'asseoir sur le mini bureau posé à son encontre tandis que sa posture droite se tournait vers Hisui avec un regard interrogateur :
Avez vous besoin de quelque chose d'autre Directeur ?
Hisui se grattait nerveusement le cou avant de sourire, montrant son grand sourire d'une blancheur impeccable surplombé par une barbe de trois jours :
Ca ira Natascha, merci.
Les yeux cachés par son bob bicolore caractéristique tandis qu'il tendait la main vers le bol à bonbons :
Alors Amiral par quoi ...
Le vieil homme semblait le dévisager du regard. Il se passa quelques secondes avant qu'une impression de surprise ravageait le visage du médecin. Quel tête en l'air ! A force de côtoyer le gratin, il en oubliait ses manières militaire dont il avait toujours eu horreur. Il bondit d'un bond et fit un salut militaire :
Amiral Shiroinezumi !
Il se détendit au bout de plusieurs longues secondes qui lui semblait des heures tandis qu'il s'enfonça dans son siège en cuir. Il riait doucement en prenant un bonbon et en tendant un à son supérieur :
Excusez moi mon Amiral, on en perd l'habitude ici ...
Il avala le bonbon au goût de myrtille tandis qu'il plaçait ses oreilles dans son stéthoscope tandis qu'il continuait pour ne pas que son supérieur se rends compte de sa bêtise :
Alors par quoi commençons Amiral ? Le coeur, la tension, la vue ?
Hisui faisait tout pour rester amical et détendu. Il se voulait proche de ses patients, un malade détendu est un malade plus facilement soigné. Cependant, malgré les bonnes intentions du médecin, son patient lui ne semblait pas vouloir se prendre à cette atmosphère relaxante.
Codage par Libella sur Graphiorum