Aujourd’hui, Mamy Jaqueline est la coqueluche des « Club Line », une série de station de vacances balnéaire adorée par les familles et les personnes âges. Le « Club Line » propose une version all inclusive, et Mamy possède son propre bungalow dans chaque club, ainsi qu’un accès sans restriction aux cuisines. Elle y vit ainsi paisiblement en enquillant cocktail sur cocktail sur la plage et en invitant ses petits enfants tous les week-end et pendants les vacances scolaires. On l’entend arriver de loin avec le son caractéristique de sa chaise roulante à vapeur, et par le cri d’angoisses des passants qui doivent se jeter hors de son chemin.

Autrefois, cela dit, Mamy Jaqueline était une chasseuse intrépide qui a plusieurs fois croisé le fer avec Ragnor. C’est pour cette raison qu’elle a été approchée pour rejoindre les « Odd Ones », tout nouvellement créés. A l’époque il ne s’agissait qu’un réseau de coopération entre les chasseurs pour faciliter les chasses. Mais rapidement, elle a créé une équipe de choc pour pouvoir rafler les plus grosses récompenses possible. Cela dit, toute bonnes choses ont une fin, lors d’un combat avec une légende de la piraterie, elle a fini mortellement blessée, et a dû prendre sa retraite. Elle s’est alors retrouvée dans une situation embarrassante.  Une grande partie de ses économies avaient disparu en jeu d’argent et pour sa convalescence, la laissant avec un corps meurtri et peu d’argent.

Elle a donc profité d’être parmi les « membres fondateurs » de l’organisation, et du retrait de son fondateur pour mettre son plan à exécution. Elle s’est donc servie de son mari comptable, et de son fils juriste, ainsi que du réseau de communication des « Odd Ones » pour mettre en place une cotisation en faveur des chasseurs retraités et de ceux qui ont souffert d’un accident de travail. Offrant ainsi des fonds colossaux et des contrats juteux à l’entreprise familiale de gestion d’entreprises légale et financière. Qui plus est, elle profite à présent d’une pension confortable de 10 millions par mois. Grace au système qu’elle a mis en place pour profiter de sa pension, les « Odd Ones » ont grossi devenant une entreprise qui ne prenait plus en charge que les chasseurs de primes, mais la majorité des contractants et indépendants. En effet, la compagnie de son mari, « Smort » s’occupe de gérer toute la comptabilité de chacun et de créer des réseaux d’entraides.
Elle aurait pu faire bien plus avec le pouvoir dont elle disposait en tant que cheffe de facto de l’organisation, mais à l’image de ses collègues chasseurs, elle aime l’argent facile et ne pas fournir trop d’efforts. Si bien, que les Odd Ones sont en quelques sortes dirigés par une armée de comptables et de juristes. Elle vient cela dit à toutes les réunions mensuelles des « Odd Ones » pour donner des conseils maternalistes, pincer des joues, et draguer les petits jeunes.

Les Odd ones sont constitués d’individualité pour le moins particulières, des francs-tireurs qui a défaut d’avoir pu rejoindre un groupe, ils ont rejoint une organisation. Kojy est l’un d’eux, au début, rien ne le prédisposait à devenir un chasseur de prime. Il était réputé comme un fouteur de merde dans son île locale, ou du moins, un sale gosse au tempérament un peu trop chaud. La légende veut qu’il ait été abandonné par ses parents devenus pirate, et qu’il a filé un mauvais coton. La réalité est toute autre, il avait des parents aimant, mais peu présent. Mais, ça les faisait marrer de se dire pirate et d’apprendre que leur gosse avait foutu le feu à une poubelle… Les minks ours, sont étranges vous voyez. Vous pouvez d’ailleurs les rencontrer tous les samedis et mercredi soir au bar de la Houlettes pour leur spectacle de « Piracomédie ». Un spectacle où ils échangent des jeux de mots douteux sur la piraterie. Le brave Koji a d’ailleurs hérité de leur humour particulier.
Il a donc passé toute sa jeunesse à caracoler dans les arbres, se bagarrer et agiter un bambou en se croyant grand maitre épéiste. Contre toute attente ça a fini par payer ses fruits, car il est devenu assez bon. C’est alors que sa copine de l’époque lui demanda de lui offrir un « diamant gros comme son cœur ». Ni une ni deux, il prit la mer à la recherche du joyau, s’improvisant au passage chasseur de primes pour gagner de quoi l’acheter. Après douze ans de dur labeur, et notamment avoir affronté les plus grands noms de la piraterie, il est rentré chez lui avec son gros diamant. Pour apprendre que sa copine de l’époque s’était mariée avec un autre, quand on part douze ans aussi… Il a donc décidé de transformer le diamant en boucle d’oreille pour le gros éléphant qui porte leur île et est repartit en voyage. Il a alors rejoint les rangs des Odd Ones après qu’un démarcheur lui ai proposé un bon contrat dans un bar. Par ses prouesses, il a vite rejoint les « Crimson Libra ». Il a fait partie de l’équipe qui a d’ailleurs capturé le non moins célèbre équipage de « Bernard le Viking ». Un géant avec deux milliard de primes et plusieurs comparses qui ont rasés plusieurs îles à la recherche de biture. Il est aussi populaire pour écrire des petits messages comiques accrochés aux primés.

Les Odd ones sont constitués d’individualité pour le moins particulières, des francs-tireurs qui a défaut d’avoir pu rejoindre un groupe, ils ont rejoint une organisation. Ketsu prend l’expression très à cœur et se décrit comme la plus fine gâchette du monde. Il est né dans un cirque dans lequel il participait à du tir artistique. Ainsi, il pouvait faire des portraits de spectateurs avec un fusil paintball, ouvrir des noix sur la tête de singes en mouvement, tirer sur des balles tirées et même cuisiner un bœuf bourguignon rien qu’en tirant. Cela dit son triomphe n’a été que de courte durée. En effet, le cirque a mis clé sous la porte par manque de spectateurs. Alors que fait un tireur qui a passé vingt ans dans un cirque et qui ne sait rien faire d’autre que de tirer ? il devient plongeur dans un restaurant célèbre.

Il s’est très vite lassé de ce changement de carrière (en approximativement deux heures), il a donc essayé de nettoyer les assiettes avec son pistolet de paint-ball rempli de billes de savons. C’est alors que la balle a ricoché sur une assiette avant de venir se loger dans le crâne de « Fabrice le terrible ». Un pirate très célèbre pour rentrer dans un restaurant, prendre la caisse et partir sans payer. Il s’est donc retrouvé avec la somme mirobolante de 12 millions et vingt-huit cents. Une somme qui dépassait largement tout ce qu’il avait gagné dans sa carrière. Il s’est donc mis à la chasse à la prime pour pouvoir s’acheter ses haricots en boites préférés et pouvoir ouvrir son propre cirque. C’est alors qu’il a signé un contrat auprès des « Odd Ones ». Il a alors été encadré par une équipe de financiers experts et de diplômés en art du spectacle qui lui ont créé un plan carrière hors précédent pour créer le plus grand cirque du monde (selon ses exigences). Il ainsi actuellement en train de tenter de collecter la coquette somme de cent milliards de berrys, pour pouvoir s’offrir un bateau chapiteau titanesque, les meilleurs artistes du monde, un contrat d’exclusivité avec les « odd ones » pour bénéficier d’une équipe de sécurité exemplaire, pour pouvoir déposer des brevets sur des numéros, et surtout, pouvoir fonctionner à perte pendant vingt ans sans risques. Il n’a pour le moment récolté que vingt-trois milliards, sans compter tous les frais engendrés, mais il croit durement en son rêve.