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One PieceFORUM ONE PIECE · AVATARS MANGA · 200*400

New World

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Kyo
Maître kebabier
Jeu 1 Déc - 20:29
Kyo
Kyo
Kyo

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Kyo
Portez tous des TN ! (Post MJ)


Une ambiance mystique, un univers différent se dressait devant le Supernova qui avait accosté sur Spike Island quelques heures auparavant. Ils avaient espéré un Restaurant, mais il n’y avait rien. Ils avaient espéré trouver des « gows », ils avaient trouvé des murs à qui parler pendant la longue marche qu’ils avaient écourté à bord de leurs skateboards. Le premier individu, arborait des dreadlocks pour style capillaire et crachait par terre autant que le petit poucet, une manière TN de se repérer dans l’espace à mesure qu’ils se trompaient de chemin. Le second, artiste-peintre de Lacoste Island, avait une chevelure atypique, et pour cause, sa « banane » imposante n’était pas sans le faire remarquer à coup sûr !

Armant ses bombes de peinture pour l’exercice clanique, traditionnel, encré dans la culture de Lacoste, des TN, le second intrus, dont l’apparence complète était masquée en grande partie par le brouillard et l’obscurité régnant en maîtres, se mit à dessiner des bites sur les murs de ce labyrinthe qu’ils trouvaient morbides et ennuyeux, terne et gris. En deux heures, et grâce à une excellente perception de l’espace de l’un des deux intrus TN, des couleurs vives, et des flèches indiquaient par endroits des repères, des guides visuels pour les personnes ou les créatures qui pouvaient en tirer quelque information que ce soit.

Tout était bon pour mettre le seum à l’adversaire dans la culture TN.

« Les gens m’disent j’manque pas d’air, eux y sont asthmatiques ! »

« Deux heures j’suis là, j’ai tagué plus d’bites sur les murs qu’les taupes qui vivent sous nos pieds frère ! »

« J’les vois pas mais nique, on va leur rendre visite ! »

Le plus costaud des deux suivait aveuglément les yeux du groupe à la tête de banane. Le Labyrinthe était bel et bien un leurre et la majorité de la population, l’Empereur Lutin avait décidé d’en faire des Rats. La joyeuse promenade du clan renégat TN prit une autre tournure lorsque le colosse abattit de tout son poids et de tout son Haki le poing de la street dans un vacarme assourdissant, alertant d’une part les éventuels gardiens d’égouts pour le flow, et d’autre part…

« J’ouvre les portes aussi forts qu’j’ouvre leurs culs ! »

« Y a pas d’portes, on en crée une starf’, wesh la mif’ c’est quoi les bails ici bande de Rats ! »

Sans condamner la galerie parmi ses innombrables sœurs débusquée de force depuis la surface, ayant pour cela méticuleusement dosé les émissions du Haki employé pour fendre proprement et d’un geste la terre qui les séparait de leur objectif, le duo s’engouffra à l’intérieur du dédale sous le dédale. Si l’entrée en scène des deux antagonistes pour le Lutin en vadrouille était de nature brutale et imposante sur le papier, leur intrusion et leur plan d’action hormis la fissure dans le sol du labyrinthe était d’un tout autre registre.

Cinq minutes suffirent à l’homme à la coiffure de banane en survet’ pour se mettre en action sur des habitants innocents. Le ton haussa pour les résidents de ces terres cachées, mais rien ne semblait pouvoir arrêter le flow de ces deux TN. C’est lors d’une embrouille avec une mère de famille et ses amies que tout se concrétisa, pris à part par les deux envahisseurs qui crachaient au sol sans respect.

« Vous croyez que le Roi de Cœur vous laissera agir sans représailles ? Laissez-nous tranquilles et arrêtez de taguer des pénis sur les murs, allez-vous en avant de vous faire massacrer ! »

Les deux hommes rirent en réponse à cette déclaration avant de cracher aux pieds de la femme.

« T’sais quoi la meuf là ? J’ai tatoué courage sur ma queue parce que j’la prends à deux mains. Et là, j’ai bien envie d’la claquer sur ta joue wllh ! Occupe-toi d’ça Mario avant que j’le fasse. »

Un temps, quatre mouvements. D’une dextérité éclair, le dénommé Mario, homme à la banane, venait de taguer une bite sur le front de la mécontente. La lueur d’agacement, de rébellion disparut rapidement de son regard pour laisser place à un nouveau look. Elle venait devant ses amies, de se déshabiller, avant de revêtir un survêtement et des TN au pied. Mystérieusement, les compagnons de cette même femme, désormais TN, en firent de même avant de taguer à leur tour sur les murs de leurs propres maisons, dans les rues, faisant courir et se propager le virus de la délinquance, galerie par galerie.

« Heureusement qu’on a ramené un paquet d’survets avec nous frère, le nain va devenir zinzin en revenant bababababa ! »

« Vasy j’viens d’voir un Restau’, on va taper un croc vite fait, GRATUIT ! »

« Papapapa, go ! »

Les « bougs » laissèrent le flow se répandre tandis qu’ils prirent pour disposition d’aller manger des Big Mac au chaud. Agir, ou laisser le Nain retrouver son peuple convertis au TN ? L’absence du Yonko sur ses terres, de manière prolongée n’était jamais une idée parfaite, lorsque le Chat dort, les Souris TN dansent la capoeira.

Spoilers:


Dernière édition par Kyo le Sam 10 Juin - 10:08, édité 1 fois
Minos
Sam 3 Déc - 5:40
Minos
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Minos
C’est la partie deux des aventures de Minos ! Si t’as loupé la première, je te la résume t’inquiète. Tu rates de bons trucs mais eh, hein, si c’est pas estampillé Denflix ou Amazone Lily Prime tu vas avoir autant de volonté qu’un ien-cli après la double formule du jour de ton meilleur kébabier. T’as déjà fait l’effort de descendre de ton appart pour aller commander une crasse malgré le froid, qui suis-je pour alourdir ta journée d’une nourriture plus spirituelle ? C’est à cause de gens de ton hygiène que les gastros se propagent si facilement. Tu me dégoûtes…

Bon, maintenant qu’on est potes, ambiance musicale (clique). Voilà ce que t’as loupé dans l’épisode précédent :

Minos s’était retrouvé perdu dans le labyrinthe. Là, il fit la connaissance d’Orme, un agent du Cp perdu et en proie à la folie. Malgré des débuts tumultueux, les deux guerriers décidèrent de faire équipe afin de trouver la sortie et de vaincre une créature décrite par Orme comme étant le démon en personne. Minos se lia à lui via un fil et le laissa derrière lui pour affronter seul la créature. Là, il découvrit que le monstre était en fait une immense machine diffusant la brume mystique dans tout le domaine. Après l’avoir arrêtée, il fit la connaissance de Yura, la fille du gardien de l’île : Gakuren. La petite apprit au révolutionnaire que l’île servait à protéger la conscience des mythes et des légendes d’un monde qui oublie systématiquement ses rêves. Minos décida de ne pas trahir la volonté de mysticisme des lieux et reprit la route pour sauver Orme de cette antre de la folie. Mais pourra-t-il le sauver à temps des nouveaux envahisseurs ? Courage Minos ! Une longue bataille s’annonce à toi.

Bon, j’ai un peu brodé épique sur la fin, mais c’pour dire que ça va être bien. Si t’es à jour, on continue.

Je quitte la cabane de la petite Yura pour rejoindre la grand place avec un phare en guise d’hôtel de ville. La brume n’étant plus évacuée par le balais des haies, l’endroit ressemble à un rivage par une matinée fraîche. On n’y voit pas loin, mais j’ai mon fil, ma direction et peu de raisons de stagner sur place. En me mettant en route, je salue de la pogne le petit machin à manteau rouge qui trottine jusqu’au gros levier de réactivation du tambour à vapeur. Elle attend que je sois parti pour réactiver l’essoreuse et éviter que je perde le fil relié à Ormie, qui doit me penser mort. Ou victorieux, depuis que la haie ne fait plus son capharnaüm giratoire. On verra bien sitôt sur place. Je me tire et hurle à bonhommette qu’elle peut relancer la machine. Je fais quelques pas, mais n’entends rien. Retour à la sortie de la place. Je gueule à nouveau et , cette fois, j’entends un bruit, mais pas celui attendu.

C’est cassé !

Ah. J’ai peut-être cassé ce truc en le bloquant par mes propres moyens en venant. Je rejoins la gamine, qui a abandonné la tentative d’activation du levier aussi grand qu’elle. Et pour cause, il a un sacré jeu et de la fumée noire qui lui sort du col. Suis pas mécano, mais ça sent la panne. Yura regarde la zone défectueuse comme une enfant constatant qu’elle a fait tomber la porcelaine de sa grand-mère. Je crois qu’elle croit que c’est elle qui a bousillé le bidule. Et j’ai pas plus que ça envie de la convaincre qu’elle a tort et que je lui dois des frais de réparation.

Non mais c’est quoi ce merdier ? L’ingé qui a fait c’te manette a vraiment salopé le boulot. T’aurais pu être blessée. D’ailleurs, tu ne devrais pas t’approcher.

Elle recule. L’a beau être maligne, adorer lire et tout, ça reste une gamine. Etre supérieur, le Minos !  Ce problème réglé, faut s’occuper de la manivelle. Inutile de consulter mon agenda. La personne qui ressemble le plus à une mécano, c’est une archéo. Et je ne me fie ni à son talent, ni à sa capacité à claudiquer jusqu’ici. Il me faut une idée ; une idée brillante ! Heureusement, mon passif de stratège révo m’a déjà tiré de situations plus désespérées.

T’aurais pas une idée ? Genre : l’escargophone d’un technicien ?

Je ne connais pas de technicien. Mais je connais un dieu !



***


Portez tous des TN ! - Partie II (Event)  Captur24

"Sacrebleu ! "


David balade sa lanterne sur les inscriptions murales désignant la direction à prendre pour qui voudrait rejoindre l’underworld. Spike avait misé sur un système complexe et secret de guides et labyrinthe pouvant changer de forme et de dangers, les frères de Lacoste avaient préféré taguer des chibres aux courbes anatomiquement inexactes et aux commentaires plus mystiques encore que les rumeurs sur ces lieux d’égarement. Le petit homme confie sa lampe à un gaillard chauve dont le seul œil ne se perd pas sur les flèches aux arrondis douteux. Ce premier ouvre une mallette remplie de flacons divers. Il en mélange plusieurs, dévisse le pommeau de sa canne et la charge des munitions avant de la verrouiller.

"Miss Rogers, dit-il à l’attention de la guerrière en armure et dernier membre du petit groupe, je ne saurais trop vous conseiller d’éviter le contact avec pareils grafitis. J’en reconnais la provenance, non le talent. Le méat est trop profond, le scrotum croqué par un trait trop lisse. La couleur, si elle n’est pas réaliste, n’en demeure pas moins d’une certaine sophistication. J’eusse espérer davantage de rigueur dans l’exécution de la pièce. Le sujet est là, l’idée, quoique banale, détient un certain potentiel. Mais je crains qu’avoir vu un de ces phalli équivaudrait à tous les avoir vus. Ce n’est plus de l’art à cette cadence, c’est un produit de consommation.

- Rappelle-toi pourquoi nous sommes là, chasseur. "

Manet quitte des yeux la bite taguée et hoche sans prendre ombrage. Canaille Rogers a beau se fier à ses dons de traqueur, elle n’en demeure pas moins défiante envers ce chasseur de primes acquis depuis peu à l’équipage du Rose-Etat. Le peintre ôte le caoutchouc de sa canne et esquisse une passe d’armes brève sur le mur. Les petites pattes accrues aux coins de ses yeux marquent le sourire que ses moustaches noires comme un pinceau vierge camouflent.

Portez tous des TN ! - Partie II (Event)  Captur23


"Voilà qui devrait neutraliser le piège. Je vous déconseille de fixer les murs avant mon passage. Manet doit désamorcer les pièges qui nous séparent des artistes de la rue et de la ruse. Mais n’ayez crainte. Je suis sûr que notre roi pourra se défaire de ces obstacles jusqu’à ce que nous le retrouvions. "

Le trio se met en route en suivant les dégradations. Leurs pas les mèneront à l’underworld et aux zombies colorés qui en envahissent les catacombes.



***


Yura frappe à la porte d’un bar du centre-ville, dans une portion qui n’est pas encore envahie par les victimes des TN. Les casquettes sont rares, le survêtement quasi prohibé. La petite salue le videur qui la connaît bien et indique, au cas où, que son père n’est pas là. Elle remercie poliment avec un sourire auquel une dernière dent de lait fait défaut et considère l’ensemble des clients des lieux. Bien vite, elle repère celui qu’elle cherchait. Un petit être assis à une table de lancer de dés ergote avec les autres joueurs sur tout et surtout sur rien. Sa voix fait office de radio pour la moitié des oreilles des lieux. Les nouveaux s’agacent, les anciens se résignent. Yura va le saluer au plus vite, lui qui connaît tout sur tout.

Je te jure, mec ! Ce dé n’est pas homologué ! Tu crois que personne ne l’a vu ici, mais on l’a tous vu ! Tu crois que tu peux me berner avec des dés en os poreux en résine de contrebande ? Fais gaffe ! Je vais te botter le cul ! J’ai juré à Spike de ne plus me battre dans son royaume parce que je saccage tout, mais là tu vas vraiment me mettre en colère.

Axel ?

Je suis un pro du barateka moi, tu sais de quand ça date le barateka ? C’est ancien, mec ! C’est ce qui a inspiré le karaté aquatique et les différents hakis, mais là je te parle d’une forme plus pure d’art martial. Bon, j’évite de l’utiliser parce qu’avec l’âge je m’assagis et que j’ai juré à mon senseï que je n’allais pas user de mes armes mortelles face à des gens qui ne peuvent même pas mesurer la vacuité de leur existence à l'aune de mon incommensurable puissance, mais je peux faire une exception ce soir. Tu veux que je fasse une exception ? C'est pas la meilleure façon de devenir exceptionnel, sans rire !

Axel ?

Méfie-toi, mec ! Ce bar va exhiber ton crâne sur une finition cerisier qu’on accrochera au mur pour lancer des fléchettes et rire de celui qui s’est permis de se foutre du grand Axel Follet. Tout ça parce qu’un sale tricheur a joué les petites frappes ailleurs que dans les tripots du trou du cul des Blues, là d'où il n’aurait jamais dû ressortir !

Axel !

Quoi !? Ooooh, mais c'est la petite Yura ! Dis donc, t’as grandi ou c’est moi qui suis assis là ? Qu’est-ce que tu racontes, fillette ?

J’ai besoin de toi. T’es occupé ?

Si je ? Oh, mais j’ai toujours du temps pour toi ma gazelle. Oh eh, les gars, vous me laissez m’emporter devant la petite sans rien me dire ? C’est quoi ça, un traquenard ? Vous voulez me faire passer pour un malpoli ? Je reprends mes gages et vous abandonne. Vous pensez que ça me plait de perdre votre temps et votre argent alors que vous essayez de tricher ? Yura, tu peux prendre l’argent mon petit coeur d’amandes ? Et vous découvrez vos chefs ! On vous a éduqué où, ma parole ? Chez un engraisseur de colverts ?

Les autres joueurs ôtent leurs chapeaux et tricornes par respect envers l’enfant. Axel a beau être une grande gueule, ils savent qui est la fille de Gakuren et le respect dû à ce protecteur des lieux. En quittant la table, elle explique au feu follet son souci. Il lui faut un technicien, quelqu’un qui serait capable de réparer une machine complexe sans forcément en comprendre tout le mécanisme. Axel sourit en vérifiant par-dessus son épaule que le moustachu en salopette écluse toujours de la bière en draguant la serveuse.

On peut dire que c’est ton jour de chance mon trésor. J’ai justement le mec de la situation.

hrp:
Marcel Magelent
Dim 4 Déc - 5:36
Marcel Magelent
Marcel Magelent
Marcel Magelent

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— Et il se finirait à quelle heure ce service ? Non parce que moi, je suis pas parti avant la fermeture, question de principe, alors si jamais on peut se faire le chemin du retour ensemble… Elle me lâche un sourire amusé, que j’enregistre comme étant un sourire intéressé, surtout. Elle me dit oui, mais sans vraiment le formuler avec des mots, préfère laisser planer le mystère. C’est une façon de se montrer réceptive à mon charme tout en se positionnant comme étant le genre de conquête avec laquelle il faut ramer un peu avant de l’avoir. Sauf que ma jolie, ça fait trois heures que je donne des coups de pagaies dans le vent comme un bourru pour passer derrière cette carapace. Alors c’était marrant au début, mais la bière commence sérieusement à faire pression sur ma vessie qui menace d’imploser d’une seconde à l’autre. Ce serait bien de te décider avant que le barrage cède, tu ne crois pas ?
En parlant de barrage, ça me fait penser à Blooméssia tout ça. J’espère que ce tas de pierres n'a pas encore pété, je suis pas encore près de rentrer avec le Koiking, moi. Je suis en pleine pêche ce soir, certes, mais c’est pas de la carpe que je tente d’accrocher au bout de mon hameçon. Nataniela serait une belle prise, mais pas le genre à pouvoir se faufiler entre les brèches d’un barrage pour y appliquer un enduit spécial qui ferait des merveilles. Nataniela, elle sait seulement se faufiler entre les tables du bar, esquivant les poivrots et les lourdauds, pour y déposer chopes et tonnelets à qui a quelques pièces pour se l’offrir.
Pas de quoi m’aider dans ma quête ultime, c’est pourtant pour ça que j’ai foutu les panards sur Spike, à la base. Qu’on m’a refilé un bon tuyau. Bon, il semble pas si bon que ça maintenant que j’y pense, un comble pour un plombier, de pas savoir déceler un tuyau flingué d’un tuyau de qualité.

Je commence à me poser certaines questions existentielles, du genre, est-ce que si je mets les céréales après le lait, je me fait pas enfler sur la dose dans le bol ? Si je me lave les mains après avoir pissé, qu’est-ce qui me dit que les autres le font ? Si j’ai encore ce qu’il faut pour exercer ma profession ? La vraie, je veux dire. C’est pas mon job de base, l’exploration et la recherche de trésors. Je me suis fait pas mal de pognon et de belles histoires, lié un nombre incalculable d’amitié et tissé de belles saloperies d’animosité, j’en suis content, mais c’est pas ce que je suis à la base. Moi, mon dada, c’est de réparer les fuites d’eau et déboucher les chiottes. Bon non, ça c’est la partie cradosse du taff que je déteste, mettre la pogne dans un mélange liquide de pisse et de fiente, c’est un enfer.
Faire tourner la clé à molette sur les écrous et resserrer le tout, ça, c’est du bonheur. Midi je suis à la maison, casse la croûte et descend une bouteille de pinard. Une sieste, un ou deux petits boulots à la suite et retour maison pour l’apéro avant le dîner. Une vie simple et sans chichi, une vie de plaisir. Si Ninon, la blondasse à forte poitrine et les mignons petits yeux bleus que j’avais comme voisine avait été là, elle m’aurait dit avec un grand sourire "Elle est pas belle la vie ?"
Le derche bien vissé sur la chaise en bois, à moitié affalé sur la table, bière dans la dextre, au chaud et les mirettes en admiration sur le fiacre de Nataniela, je lui répondrais que oui, bien évidemment. Au diable les fuites d’eau, si je peux lui refaire toute la tuyauterie à celle-là, je pourrais caner heureux, j’aurais bien vécu. C’est sur cette douce pensée que je termine ma chope, claquant le cul du godet contre le bois et m’apprêtant à brailler un coup pour recommander la petite sœur. Au rythme auquel j’ai enchaîné les verres; il s’agit de la petite sœur de la grande sœur de la cousine de la mère de l’oncle au papa du filleul.
Tu m’as compris quoi. Moi ce que j’ai pas bité par contre, c’est comment une gamine et un… — Ah, t’es de retour toi. Le fou brûlé. Sacré truc que cette bestiole, j’en ai vu des choses incroyables depuis que j’ai pris la mer, mais des comme lui, c’est une première. — Un feu follet, je suis un foutu feu follet ! Mec, ça fait déjà quatre fois que je te le dis depuis que t’es arrivé ici, ça t’arrives de retenir les choses ? Ou tu cherches à m’embarasser devant la petite ? Si c’est les ennuis que tu cherches, tu vas me trouver hein ! J’ai pas étalé la moitié d’une garnison de marines pour me laisser insulter par un petit moustachu plein comme une barrique !
— Je suis désolé, j’ai la mémoire qui s’en va régulièrement pisser, parfois j’oublie quelques trucs…
— C’est plus quelques fois, c’est tout le temps mec ! Tu te souviens au moins que je suis venu à ta table y’a même pas deux heures ? Que tu m’as parlé de ta vie et de ta grande chasse à la carpe ? Peut-être que si tu tirais moins sur la bière, t’as le cerveau qui ventilerait plus et traiterait mieux les informations que tu lui envoies.


C’est rude, mais c’est normal. Y’a eu outrage, il ressent le besoin de corriger le tort que je lui ai causé en le confondant avec un fou brûlé. C’est que c’est deux choses totalement différentes en réalité, mais j’ai du mal à faire la différence. La petite se fait entendre, coupant l’échange pour pousser le feu follet à abréger et passer aux choses qui intéressent tout le monde. Du moins, c’est ce qui l’intéresse elle. — Oui ma petite Yura, j’allais y venir t’en fais pas. Il lui adresse une sourire amical et reporte son attention sur moi, se rapprochant un peu plus près de ma moustache. — Tu m’as bien dit que t’étais doué pour réparer les choses, non ?
— Euh, ouais. Surtout la plomberie, quoi.
— C’est parfait ! T’es embauché ! La petite a besoin de toi pour relancer la machine à la surface ! Tu vas voir, rien de compliqué, il suffit seulement de suivre la notice, même un aveugle avec les mains liées pourrait y arriver, toi t’as deux grosses belles mains de travailleur, incroyable hein ?
— Je suis plombier moi, pas mécano’.
— C’est pareil je te dis, cette grosse clé à molette que je vois, elle sert pas seulement à t’enfiler des bières non ? Puis regarde moi cette petite bouille toute mignonne, tu vas vraiment lui briser le cœur et lui demander de repartir d’où elle vient, seule et sans aide ? C’est ça que tu veux qu’on retienne de ta vie, Marcel ? Que tu buvais plus qu’un monstre marin et que t’étais trop occupé à reluquer les miches de Nata’ que pour aider une pauvre petite fille dans le besoin ?

C’est plus qu’il me prend par les sentiments là, il vient de frapper une salve de mortiers en plein cœur. J’en ai la larme à l'œil en croisant le regard attristé de la gamine, c’est vrai qu’elle m’a l’air désespérée la pauvre… Je peux pas dire non, il a raison. Je sais pas dire non, de toute façon. Sinon je serai jamais parti à la recherche d’une prétendue carpe géante dorée. — C’est bon… c’est d’accord. La mioche bondit de joie et le feu follet virevolte un coup autour d’elle, dans une espèce de danse victorieuse qui me dit rien qui vaille. — Alors remballe tes outils l’ami, on décolle fissa, y’a urgence mec !

Est-ce que je suis en train de me dire que je m’embarque dans un truc dans lequel il vaudrait mieux pas y plonger un poil de torse ? Totalement. Mais rien qu’à voir Yura, de son petit nom, gambadait en tête toute refaite à l’idée d’avoir quelqu’un pour sauver le jour, je regrette pas. La carpe géante et Nataniela attendront quelques heures, j’ai plus urgent à régler sur l'instant.
On quitte l’Underground pour remonter à la surface, dans ce bon vieux labyrinthe qui me fait frémir la moustache et hérisser la pilosité du fion. J’aime pas tellement cet endroit, c’est angoissant. Malgré que Axel n’arrête pas de jacter à quelques centimètres de mes esgourdes, j’arrive à échanger quelques mots avec Yura, qui m’explique la tuile sans trop m’en dire. C’est important pour le Labyrinthe, c’est tombé en panne sans qu’on sache pourquoi, il faut réparer ça avant que le paternel rentre au bercail et constate les dégâts. Mah, je me fous du compte rendu disserté de plusieurs pages du moment que j’ai le gros des informations. Je sais qu’elle me cache quelque chose, mais j’ai pas envie de lui tirer les vers du nez. Je sais aussi que quelque chose cloche avec la propriété, c’est totalement différent de quand je suis arrivé. La fumée n’est plus là, je veux dire.
— C’est ici monsieur Monsieur Marcel. Pour tout dire, en débarquant sur les lieux, j’aurais pu trouver tout seul l’objet de la panne sans qu’on me l’indique, tant le bordel crache sa fumée noire comme une baraque sous les flammes.

Un gros levier au mécanisme basique, mais à la réalisation complexe, le genre de machin que tu croises pas souvent si tu veux mon avis.
Y’a une grosse voix qui gronde non loin de moi et je crois dans un premier temps que c’est l’orage qui tonne, avant de capter que la météo n’est pas mauvaise. C’est le cri de surprise d’Axel qui me fait tourner les mirettes dans la même direction, écarquillant les yeux à la vue d’une montagne rose à la tignasse blanche. Le salopard a pas oublié de manger ses bols de soupe quand il n'était encore qu’un chiard. — Ouah la vache les mecs ! Visez-moi cette perche ! C’est du combien de mètres de haut ? Y’en a bien dix ! Eh Marcel, toi t’as tout pris dans le bide, lui c’est dans la taille ! Eh mon géant, c’est quoi ton petit nom ?
— C’est Minos, n’ayez pas peur, c’est un ami à moi et mon papa.
— Parce que tu crois qu'on a la frousse ? Allons petit cœur, tu sais très bien que je maîtrise l'art martial le plus puissant de la terre, le barateka ! A l'époque, quand j'étais plus jeune, des perches dans son genre, j'en claquais six par jours et d'une seule main.
Elle fait bien de me le préciser, il a plus le regard d’un tueur décérébré que d’un ami qui vous veut du bien. Minos, hein ? Je lui adresse un signe de tête, lâche mon blaze un peu dans ma barbe, méfiant, le zieutant quand même du coin de l'œil. Pas commode d’être aussi balèze, il est encore plus maous que les dinosaures que j’ai croisé sur Little Garden. Yura me donne un cours avancé en fonctionnement de levier et des effets attendus. En gros, quand ça fumera de nouveau comme un toxico nerveux qui tire sur sa clope avec un bonus son assourdissant, on sera bon.

— T’as une petite lampe ? Je vais avoir besoin que tu m’éclaires pendant que je trifouille là-dedans. Je désigne du museau le mécanisme figé alimentant le levier. Elle secoue vivement la bouille et file vers sa maison pour récupérer ce qu’il faut.

Ce qui me laisse seul, avec un géant et un feu follet. Le second, je connais déjà. Le premier, beaucoup moins. — Alors, vous venez faire quoi dans tout ça vous ? Pas du tourisme, je suppose. Je suppose bien, à mon avis. C’est mon flair qui me dit ça, pas du tout la dégaine de berserker apocalyptique qu’il se tape. Maintenant que j’y songe, il ferait aussi un très bon barbare à la solde du dieu Crom.


Spoiler:


Dernière édition par Marcel Magelent le Ven 9 Déc - 7:34, édité 1 fois
Canaille Rogers
Lun 5 Déc - 23:43
Canaille Rogers
Canaille Rogers
Canaille Rogers

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Canaille Rogers
https://youtu.be/4VPRYsXsmrs?t=3

J'ai l'impression d'être un taupe, ou une archéologue. Le genre qui aurait son émission retransmise sur den den radio.  On se précipite dans le labyrinthe, et on ne peut que constater le méfait déjà accomplis. Des **** de partout, plus ou moins réussie, plus ou moins grosse, un peu comme dans la nature, en tout cas le réalisme s'arrête là. C'est pas vraiment ce qu'on pourrait appeler du grand art, mais en tout cas y'a une idée, un concept derrière, c'est pas pire que les tableau contemporains, le genre de tableau qui te fais douter, même de toi même. Suis je fou ? Ou bien folle ? Suis je pas assez intelligent pour comprendre ce qu'ils voulaient faire ? Ou bien n'y avait-il rien à comprendre, dans tout les cas, Manet se fit une joie de modifier les traits des bijoux de famille tagué là, le transformant en une tête de lapin plutôt réussis.

- Pas la peine de la jouer artistique Manet, il vaut mieux la rapidité plutôt que le soin. Tu n'est pas là pour faire de ses pénis un chef d'œuvre j'crois ...
J'avais raison, il le savait, aussi ronchonna-t-il, et se pressa un peu plus l'artiste, son incroyable talent en berne, ses moustaches hérissée de s'être fait réprimander. Parce que ils savent, avec moi, la simplicité et l'efficacité prime. Le chemin le plus rapide pour aller d'un point A à un point B, c'est la ligne droite. Je suis la main dans l'ombre de leur boss, aussi me respectent-ils au moins pour mes actions d'éclats, sauvant souvent la situation, retournant le jeu, et faisant un bon retour de bâton.

Je m'effraye moi même, parfois, tuer ne me dérange pas, mais plus on engrange de cadavres, plus on a d'ennemis. Et je n'avai qu'un seul vrai adversaire : Le système, systématique et idiot. Bien sûr retrouver ma soeur et faire payer notre séparation, au Tenryuubito responsable de notre condition à l'époque, fait partie de ma liste perso, mais là, j'suis au boulot plutôt. Et y'a du pain sur la planche. J'assiste Manet, le seul capable de désactiver et ruiner le piège des deux TN. Vraiment, doivent avoir un truc à compenser les gars, soit un complexe d'Œdipe bien tassé par la vulgarité de leur art, ou encore un petit rikiki, comme on dit de là ou j'viens.

Bref, pas très contente de ma mission, je râle un peu pour rien, et le chasseur de prime commence à en avoir marre de mes œillades suspicieuses, et de mon regard accusateur. J'sais pas d'où me vient cette méfiance, et cette haine dans mon cœur pour ce genre d'engeance, à dire vrai, je suis pas la plus zen du groupe, et encore moins de cette société malade, corrompus, faible et peureuse. Les trois quart de la population se laisser faire, comme des vaches à l'abattoir, survivant plus qu'ils ne vivent, avec les riches et les puissants sur leur dos, et prenant tout ce qu'ils voyaient pour acquis. Même si cette mission est compliqué, et ingrate, j'accepte avec beaucoup de plaisir de rétablir l'ordre. Il faut dire que les habitants n'ont rien fait, ni rien demandé ! Je serai toujours du côté de la justice, et des plus faibles que moi - puissent-ils être nombreux et occuper tout mon temps libre.

J'ai jamais été très fan du boulot, mais quand quelque chose doit être fait, on peut compter sur moi. Le boss m'a assigné une mission simple, et j'compte le contenter, le grand gaillard.

Restant dans l'ombre, j'entends des bruits dans le couloir prochain, suivant encore les traces des TN. Amis, ennemis ?Fauteur de trouble ou bien gardien d'une paix illusoire, conquise par la loi du plus fort ? Ses questions me traversent quelques instants, mais je suis bien incapable de prédire, juste capable de réagir avec des réflexes aiguisés comme un couteau de sashimis.
Minos
Jeu 15 Déc - 9:31
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« La  rapidité plutôt que le soin ? De bien tristes paroles, Miss Rogers. Mais que voulez-vous ? Je suis un vieil homme. Manet a vu passer assez de temps pour réussir à le prendre. Tiens ! Que voilà une maxime soyeuse à cet apophtegmophile de Dantesque... »

Il parle, mais ne s’arrête pas de déjouer le color trap tout au long du trajet. En dépit des soupirs et brimades de Canaille, Manet fait office d’escaradio tout le long de la visite du musée d’art moderne. Un phallus devient un dragon, une scène dé pénétration une attaque de monstre marin, un gang bang autour d’un étrange lutin une fresque sur le buster call d’Ohara.

Portez tous des TN ! - Partie II (Event)  Fiona-10

Le petit homme n’efface pas tous les modèles de base. En fait, son travail consiste moins à en détourner les traits qu’à les gommer. Il en laisse même quelques uns intacts sur la forme, rappelant à son public que l’art de la rue n’est pas moins valable que toute autre forme d’expression. Quand bien même celle-ci s’apparente davantage à une presse satyrique qu’à un exercice graphique. Depuis qu’il s’est passé un mouchoir bleu cobalt sur la nuque, Manet entend moins de reproches venant de derrière lui. Le mouchoir de l’apaisement et de la sensibilité à l’environnement reprend sa place dans la poche intérieure du peintre qui n’a jamais vraiment ralenti. Ils progressent lentement parce que la zone est vaste.

David était en train d‘expliquer au Maître d’Équipage Rogers et au Docteur Whoopsie que les plus anciennes gravures de cavernes n’étaient pas des sangliers ou bœufs mal dessinés, mais des constellations d’une fidélité stricte à la carte du ciel, lorsqu’ils s’arrêtèrent devant une brèche. Cette fois, la guerrière prend la tête et se penche sur le trou menant visiblement à des couloirs souterrains. Du bruit s’en échappe. Un instant, il semble au trio voir passer un être coiffé d’une casquette avec des bombes à la main. Les dalles sont toutes cassées vers l’intérieur. Les tagueurs ont emprunté cette route. L’absence de tags sur la poursuite du chemin supérieur confirme l’hypothèse. Un autre coureur passe, mais s’arrête, lève la tête vers la fenêtre improvisée du trio et lève une bombe de peinture pour tenter de les en asperger. Tous esquivent. Rogers grimace de colère et se prépare à détruire la menace, lorsqu’elle voit le tagueur s’effondrer sur place et Manet lui bloquer le buste de sa canne.

« Nous ne tuons pas, Miss Rogers. Sur ce point je serai intraitable.

- Ça, on verra...  »

Manet est plus petit et moins puissant qu’elle, mais il n’a jamais compté sur sa puissance. La tension grimpe entre eux et le peintre ne fait rien pour l’apaiser. Aucun color trap n’est employé pour fausser la querelle. Si elle désire l’attaquer, il ripostera. Le pacte du Roi Minos offre un sauve-conduit aux criminels, mais le chasseur et Second de l’équipage a déjà fait savoir que quiconque abuserait de barbarie en dehors de la guerre serait livré au bourreau. La Légion n’est pas en guerre sur cette île et le bougre éteint au haki royal n’a rien d’un soldat. C’est finalement Whoopsie qui tranche. Dans un équipage, les médecins sont de bon conseil.

Portez tous des TN ! - Partie II (Event)  Doppo-10

Manet, je ne pourrai plus soigner grand-chose si vous me faites chavirer avec votre aura. Rogers, c’est une mission de sauvetage, pour peu que le boss aie besoin d’être secouru. Il a interdit à l’équipage d’abîmer les murs du labyrinthe et a appelé à se conduire en hôtes exemplaires, d’une certaine manière. Découvrons ce qui ne va pas avant de verser le sang.

Wu Xi, vrai nom du docteur, n’est pas homme à approuver la violence ; bien au contraire. Canaille et David rangent le défi dans le regard et sautent dans le trou, rejoints par le dernier membre. Le docteur ausculte le corps inerte.

« Outre les effets du haki, il n’a aucune séquelle. Par contre, le survêtement n’est pas à sa taille.

- C’est normal, ils aiment porter ample. Par contre, la casquette a déformé sa coupe champignon.

- La casquette est trop petite et lui a laissé une marque sur le front. Ca ne devait pas être confortable. Il a une chemise de ville sous l’habit de sport. On l’a habillé. Des traces de color trap sur lui Manet ?

- Sur le logo, en effet. TN. C’est comme un glyphe permettant un état permanent complexe de « zombification ». La couleur commande la contamination par usage des bombes de peinture. La peinture qui vous touche vous donne envie de porter la tenue TN via un rappel de ton entre les deux éléments. Ceux qui ont teint ce tissu sont dangereux. Vous même, Miss Rogers, seriez en danger si l’un de ces tagueurs vous touchait de son encre. Manet aussi, pour dire la vérité. Fort heureusement, l’avantage est réciproque.  »

Il change la cartouche d’encre de sa canne et se tient prêt à toute autre agression.

« Je peux aliéner le lien entre la bombe et l’envie de porter la marque TN. Que notre roi soit au bout du chemin ou non, il faut continuer à suivre les tags souterrains. Nous devons trouver la source de ce trouble.

- Négatif, on doit trouver du métal.  »

Whoopsie et David se tournent sur Rogers venant d’avoir une idée.

 Si je ne peux pas les tuer, vous ne m’ôterez pas le plaisir de m’amuser. Donnez-moi du métal et je forgerai des armes de tir. On va leur faire une guerre comme ils en ont jamais vus. Façon paintball.   


***


— Alors, vous venez faire quoi dans tout ça vous ? Pas du tourisme, je suppose.

Le zig ventru à bonne bouille fait le mondain et, franchement, c’est pas pour me déplaire. Voyager avec Orme le dépressif de guerre m’a épuisé la fibre sociale. J’aurais bien envie d’une binouze et d’un cuissot de sanglier ou de serveuse pour palper le vivant. Sûr que ce type a une flasque en métal griffé d’un bon vieux millésimé de bouilleur de cru qu’on ne digère qu’en montagne. Je serais tanté de lui en tapé une gorgée, mais je sais me tenir. Contrairement à la fée efféminée qui voletait autour d’eux. Le genre de saloperie à te demander d’écouter tout le temps et à  confondre la mettre en veilleuse avec être une veilleuse. Sais pas si c’est un pote de Marcel les bretelles, mais je vais vite m’en débarrasser de ce truc ça fait pas un pli.

Marcel, c’est ça ? Moi c’est le Roi Minos. Mais tu peux m’appeler Minos. Et je suis là pour voir des géants, à la base. Tu savais que Valhalla était devenu l’île de Spike ? Tout change en dix piges. Un scatophile n’y retrouverait pas ses chiottes.

J’essaye un jargon plomberie. Pro de l’étiquette, le Minos ! Je respecte les plombiers. Les gars se lèvent tôt, ont les mains dans les toiles d’araignées des caves et les chiottes des femmes bouchées. Les dames, dans leur infinie classe, disent que ce sont encore les mecs qui ont bouché les waters. Alors que ce sont elles qui boivent des smoothies et mangent un pot de glace par rupture. Si j’étais une cuvette, c’est pas la rondelle poilue d’un bouloteur de saucisson que je redouterais le plus.

Bref, Marcellus, il entend les récriminations de la gente séduisible, mais il n’est pas dupe. Il ôte sans surprise d’un tronçon de canalisation bouchée l’araignée du chaos. Une boule de tampons usagés, gonflés de sang, de pisse et de mauvaise foi. Et là, Marcel, face à un public en jupe soudain bien mutique « vous savez, les tampons c’est pas biodégradable. » Souvent, elles se taisent jusqu’au bout et payent avec un bon pourboire. Mais parfois, t’en as une qui dit « Oui mais c’est très gênant comme problème. Nous, les femmes on a... » et là Marcel il arrête d’écouter et hausse les épaules. Si on le rappelle dans trois mois pour ôter une nouvelle tumeur de l’apocalypse, ça fait une journée de plus à gagner sa croûte. Et à voir la bedaine et l’application à l’ouvrage, doit y avoir du métier dans le bonhomme.

Bref, là je rentre chez moi, pour gouverner. Y a encore une trotte, mais j’ai tapé la route depuis les Blues, alors bon ! On va dire que le plus gros est fait. Et toi, de la famille dans le coin ?

Le bon Marcel sort son résumé de présentation. Un poisson, un barrage, des gens qui comptent sur lui. Il a un genre de quête avec un timer pour sauver son village. Noble cause. Sais pas si un apprenti plombier poiscaille peut bétonner une écluse, mais je suis tenté de lui filer deux gros bras des abysses et de lui conseiller de rentrer au plus vite chez les siens. Cela dit, il a une idée en tête et décapsule des chiottes pour y arriver. Je pense que si deux homme-poissons avaient suffit à compléter son objectif, l’aurait pas eu besoin de moi pour y penser. Je salue la noblesse de la quête, sans vraiment me foutre de lui.

V’là que la petite et le plus petit encore redébarquent. Luciole Ball irradie d’un vert comme si la lanterne l’avait défié à un combat d’éclatance. Marcel a son outil en pogne et sa clé dans l’autre. Il peut commencer le turbin.

Dis, Yura, t’aurais pas un pote cuistot aussi ? Je commence à ma traîner une vieille dalle et comme je peux pas aller en-bas à cause du fil…

La gamine assure qu’elle a à manger, demande à marcel s’il a tout ce qu’il faut et gambade vers des victuailles, dans une des maisons. C’est la pause, le moment de se restaurer et de se détendre. Et de quoi donner au corps apaisé l’occase de cicatriser définitivement sous l’armure depuis la baston contre Orme. Marcel entame le travail en étudiant le plan de la machine. Le calme fait un bien fou.

Ah ha ha ! On se croirait dans un chantier public ! Il y en a un qui bosse et un qui le regarde faire. Même deux, si on me comptait. Mais moi, j’ai fait ma part. Les tuyaux, en général on me les file, je ne les répare pas, vous pigez ? Oh les mecs ! C’est quoi ces têtes d’enterrement ? On est là, au grand air, décontractés du vent. Faut savourer ! Je crois que vous n’avez pas assez appris à profiter des moments d’accalmie, les mecs. Vous avez pensez au yoga ? Je connais quelques positions, je vous jure ! Marcel, quand t’auras fini on fera un peu de yoga. C’est bon pour tes artères et toi le grand, je crois que tu devrais retirer ton armure et apprendre le grand écart facial. Je t’apprendrai ! La méthode Axel Follet ne rate jamais. Et ça rime ! C’est voulu, c’est totalement voulu. J’ai fait une campagne de pub il y a de cela...ça devait remonter à trois ans, mais je veux pas vous raconter des salades, les gars. C’était un matin, j’ai un Empereur pirate qui m’appelle encore. Sauf que je filtre ses appels, moi. Il était lourd le mec, sans rire ! Comment il s’appelait ce con ? Bha, il est mort de toute façon. Mais à l’époque, il ne l’était pas et passait beaucoup de temps à l’escargophone. Et là il dit à ma troisième secrétaire…

Eh merde...

Spoiler:
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Dim 18 Déc - 17:28
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Portez tous des TN ! - Partie II (Event)  18-tatsuya-himekawa-beelzebub-anime

« Wow, wow wow !! Faut doser là les pélos ! Ils chient sur mon art c’est quoi ça tema ! »

Le poing de l’artiste TN venait de s’abattre sur la table. Fracas grondant, le peintre n’était pas une petite frappe à sous-estimer et derrière sa coiffure ridicule se cachait un authentique habitant de Lacoste. Accoutumé à la vie de banlieue, là où la loi du plus fort était la seule à respecter, là où Phinks avait tous les droits et avait exilé Mario, pour son physique et ses longs cheveux soyeux et lisses cachés derrière la tonne de cire spéciale confectionnés sur l’île de la Banane, appartenant à son illustre grand-père, conquérant et explorateur de renom : Bananier II ème du nom !

Ainsi, faute de ne pas comprendre l’art dans sa grandeur naturelle, ils osaient la dénaturer avec un art d’un ridicule ton moqueur ? Il n’en fallait pas plus à l’utilisateur de Color Trap pour se lever d’un bond sous les yeux de Karim, qui riait en voyant l’artiste hors de lui.

« Calme toi frère, c’était que des flèches à la base. Oublies pas qu’on est là pour victimiser le Nain, pas pour faire la garderie de quelques types randoms là ! »

« Nan frère, c’est une dinguerie qui se doit d’être punie, et j’ai l’idée parfaite pour m’occuper de ces cafards rampants ! Tema l’armée ! »

Portez tous des TN ! - Partie II (Event)  Checkmate2

Mario, sitôt dit, claqua des doigts et laissa apparaître une armée de Civils, tous habitants reconvertis TN de Spike Island. Tous armés de fusils de peintures dernière génération, achetables chez tout bon fabriquant d’armes pour enfant de douze ans, c’est une autre particularité qui frappa les yeux de Karim et du barman, passé de fidèle habitant à serveur exclusif du quartier : Chaque personne, homme, femme ou autre, arboraient les mêmes habits ainsi que la même coiffure que Mario, l’original.

« Soldats TN, comptez-vous ! »

L’armée s’exécuta, parfaitement rodée en un coup de peinture aux aléas de la guerre, cruelle et tâchant les vêtements dans son amplitude la plus extrême. Ainsi marqués par Mario d’une bite à des endroits différents pour chaque personnage, c’est une batte de base-ball qui fit office de second marqueur, faisant osciller dans une harmonie parfaite les délinquants en herbe qui devinrent mi-TN, mi-commando d’armée.

Tâche terminée, le chef des opérations reprit la parole sans plus tarder, et tout en utilisant son Haki de l’Observation à son paroxysme, observa sans aucune difficulté les personnes suspectes qui étaient encore au niveau du Labyrinthe en cet instant. Observer sans être vu, peindre le moment présent et en tirer le maximum, voilà les mots d’ordre d’artiste qu’animait l’ingéniosité de l’homme à la banane !

« Vous savez ce que j’attends de vous ! Des troubles-faits semblent s’être ralliés au pigeon défenseur de l’île. Le peintre en herbe et la meuf qui l'accompagne en particulier là, pétez leur les chevilles, avec bienveillance mais pas de violence, simplement avec la peinture… Est c’que j’me suis bien fait compris wesh ? »

« Ouais bro, on va leur baiser leurs grands morts !! »

Organisés, puissamment armés, allant du fusil aux grenades de peinture, les soldats TN se mirent en route, tous dans leur beau survêtement lacoste aux couleurs verdoyantes militaire. Chaque escouade remonta à la surface avec la mission de faire payer le peintre qui avait osé recouvrir les œuvres de Mario, et tout ceux qui avaient l’audace de se dresser sur le chemin de la voie Lacostienne. Coordonnés grâce à des mini escargophones, Mario donna ses instructions en se fiant à sa vision perçante de l’environnement qui s’étendait sans mal à l’ensemble de Spike Island, rendant les déplacements des civils redoutables.

Les deux cibles principales de cet assaut pouvaient éventuellement, si leur sens de l’observation était suffisamment aiguisé, que la voie qu’ils prenaient était désormais semée d’embuches. Devant, derrière, le couloir emprunté par ce groupe de touristes fut encerclé alors que depuis les airs, des grenades contenant une bonne quantité de peinture fusèrent en l’air, avant de redescendre dans leur direction, une véritable pluie de projectiles en somme : dénuée de puissance mais emplie d’une volonté de commencer la guerre, le PaintBall le plus excentrique connu dans le Nouveau Monde !

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Dernière édition par Kyo le Sam 10 Juin - 10:08, édité 1 fois
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Portez tous des TN ! - Partie II (Event)  37c10a93b91fa585f1e9de1ec92b5436

Phinks nageait et fendait les flots avec une vigueur inégalée. Il avait quitté Lacoste Island, son royaume, pour se lancer à la conquête d’un autre territoire : Spike Island, l’île du Yonko. Il n’avait pas besoin de bateau ni de compagnons. Il n’avait que sa force et sa volonté. Il se moquait des dangers de la mer et des créatures qui rôdaient dans les profondeurs. Il n’avait qu’un seul objectif : imposer sa loi sur ce royaume qu’il jugeait trop faible et trop magique à son goût.

Mais il ne s’attendait pas à être pris en chasse par une escouade de la Marine qui patrouillait dans les eaux. Cinq Vice Amiraux, des officiers de haut rang qui servaient le Gouvernement Mondial, l’avaient repéré et s’étaient lancés à sa poursuite. Ils maîtrisaient le Rokushiki, le style de combat surhumain qui leur conférait six techniques extraordinaires. Ils se déplaçaient à une vitesse fulgurante avec le Soru, la technique qui leur permettait de se mouvoir comme des éclairs.

Phinks sentit leur présence derrière lui et se retourna. Il vit cinq silhouettes vêtues d’uniformes blancs et bleus qui le fixaient avec mépris.

“Tiens tiens, qu’est-ce que vous foutez là les chiens du Gouvernement ? Vous voulez jouer avec moi ?” lança Phinks avec un sourire provocateur.

Il n’avait pas peur d’eux. Il les méprisait. Il les considérait comme des lâches qui se cachaient derrière des pouvoirs bidons. Lui n’avait besoin que de ses poings pour se battre. Il était le Roi de Lacoste Island, le royaume du combat de rue. Il était le maître incontesté de son île qu’il avait rendue indépendante par la seule force de ses poings. Il avait repoussé un Buster Call de la Marine à tout juste vingt ans. Il avait défié le Gouvernement Mondial et ses agents pour obtenir la neutralité de ses blocs HLM.

“Tu es Phinks, le Roi de Lacoste Island. Tu es sur notre liste noire pour tes crimes et tes actes de rébellion contre le Gouvernement Mondial. Tu n’as pas le droit de t’approcher de Spike Island, c’est un territoire sous notre protection désormais. Spike est en prise avec l’une des survivantes de l’ancienne ère… Rends-toi maintenant ou tu le regretteras !” dit Zane, le chef du groupe.

Il parlait d’une voix grave et autoritaire. Il portait un cache-œil noir et un manteau noir avec des épaulettes dorées. Il était spécialisé dans le Soru, la technique qui lui permettait de se déplacer à une vitesse fulgurante comme un fantôme.

“Ah ah ah, vous me faites rire les gars. Vous croyez que vos tours de magie vont m’impressionner ? Vous n’êtes que des salopes qui se cachent derrière des pouvoirs bidons. Moi je n’ai besoin que de mes poings pour vous mettre à terre. Allez, venez me chercher si vous avez des couilles !” répliqua Phinks avec mépris.

Il n’attendit pas leur réponse et fonça vers eux avec sa force titanesque. Il déclencha une rafale de coups qui fit trembler l’eau autour de lui. Les Vice Amiraux réagirent vite et utilisèrent leurs techniques pour esquiver ou parer ses attaques.

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Kuroda tenta de lui percer le cœur avec son Shigan, la technique qui lui permettait de percer ses adversaires avec son doigt comme une balle. Mais Phinks bloqua son doigt avec sa main et lui brisa l’os. Il lui cracha au visage et lui dit :

“T’as cru t’étais un sniper, bâtard ? Lâches ça !”

Lila tenta de lui donner un coup de pied dans la tête avec son Geppo, la technique qui lui permettait de rebondir dans les airs.

Phinks l’attrapa par la jambe et la projeta contre un rocher. Il l’entendit hurler de douleur et lui dit :

“T’as cru t’étais un oiseau, salope ? Restes sur terre !”

Rocco tenta de lui résister avec son Tekkai, la technique qui lui permettait de durcir son corps comme du fer pour résister aux attaques. Mais Phinks lui asséna un coup de poing qui le fit voler sur plusieurs mètres. Il le vit s’écraser contre un navire de la Marine et lui dit :

“T’as cru t’étais un roc, connard ? Casse-toi !”

Nala tenta de lui trancher le torse avec son Rankyaku, la technique qui lui permettait de trancher ses ennemis avec son pied comme une lame. Mais Phinks esquiva son coup et lui donna un uppercut qui la fit cracher du sang. Il la vit tomber dans l’eau et lui dit :

“T’as cru t’étais une lame, pouffiasse ? Range ça et va me préparer un sandwich !”

Zane tenta de lui surprendre par derrière avec son Soru, la technique qui lui permettait de se déplacer à une vitesse fulgurante comme un fantôme. Mais Phinks le suivit aisément du regard et lui envoya un coup de coude qui lui fracassa le crâne. Il le vit s’effondrer sans vie et lui dit :

“T’as cru t’étais un fantôme, bâtard ? Ah bah, t’en es un maintenant !”

Phinks avait vaincu les cinq Vice Amiraux de la Marine en un clin d’œil, dans une victoire indiscutable autant qu’évidente, et avait atteint Spike Island, l’île du Yonko Spike. Il s’attendait à rencontrer une résistance de la part des guerriers qui défendaient le royaume. Mais à sa grande surprise, il fut accueilli en héros par les habitants de l’île, qui s’étaient reconvertis en Lacoste TN.
Ils portaient tous des survêtements Lacoste et des baskets TN.

Ils brandissaient des drapeaux Lacoste et des banderoles avec des slogans comme “Vive Phinks !”, “Nique le nain !” ou “B*ise ta montagne rouge de là le Gouvernement !”. Ils acclamaient Phinks et le suivaient partout où il allait. Ils lui offraient des oinjs, des masseuses, des berrys. Ils lui demandaient de les prendre sous son aile et de les protéger.

Phinks était ravi de cet accueil chaleureux. Il se sentait comme chez lui. Il se dit qu’il avait bien fait de venir sur cette île. Il se dit qu’il allait en faire son territoire et y imposer sa loi. Il se dit qu’il allait en faire une nouvelle Lacoste Island. Ainsi, il importa son propre modèle socio-économique et forma des chefs de gangs TN à son image, pour représenter les Lacoste, même une fois qu’il serait parti.

Quelques jours passèrent, Phinks s’était installé dans la suite royale, au dernier étage de la mairie HLM. C’était la plus grande et la plus luxueuse des pièces. Il y avait un lit king size, un jacuzzi, un bar, un dressing et une terrasse. Il y avait aussi des femmes. Des dizaines de femmes. Des femmes de toutes les races, de toutes les couleurs, de toutes les formes. Des femmes qu’il avait choisies parmi les habitantes de l’île. Des femmes qu’il traitait comme des objets, comme des jouets à son service

Phinks n’avait pas eu de mal à s’emparer de Spike Island. Il avait nagé jusqu’à la côte, sans se soucier des navires de guerre qui l’entouraient. Il avait affronté une armada dirigée par cinq Vices Amiraux de la Marine et les avait anéantis avec sa force phénoménale et sa maîtrise du haki. Il avait fait voler les canons, les mâts et les corps comme des fétus de paille. Il avait fait trembler l’océan de sa voix tonitruante. Il avait proclamé qu’il était le Roi de Lacoste et qu’il venait réclamer son trône.

Sur l’île, les habitants étaient déjà convertis aux rites de Lacoste TN, grâce à l’influence du Yonko Spike, qui avait quitté les lieux sans prévenir. Chacun portait un survêtement et des Lacoste TN, symboles de la street et du respect. Ils avaient entendu parler de Phinks, le Roi de Lacoste Island, une légende du combat qui n’était actif qu’au sein de son propre territoire. Ils étaient curieux et craintifs de voir ce monstre débarquer sur leur île.

Phinks avait marché jusqu’au phare de Spike Island, le seul bâtiment encore habité à la surface. C’était là que vivait Gakuren, le grand conseiller et le protecteur du labyrinthe, un ancien guerrier céleste qui avait prêté allégeance à Spike en échange de la protection des habitants. Gakuren était le plus puissant guerrier de l’île après Spike, et le plus fin connaisseur du labyrinthe souterrain où se cachait la population.

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Phinks avait frappé à la porte du phare avec son poing. Il avait fait voler le bois en éclats. Il était entré sans attendre. Il avait vu Gakuren assis dans son salon, avec sa fille de 10 ans à ses côtés. Gakuren s’était levé d’un bond, prêt à se battre. Sa fille s’était cachée derrière lui.

• Qui es-tu ? Qu’est-ce que tu veux ? avait demandé Gakuren d’une voix grave.

• Je suis Phinks, le Roi de Lacoste. Je viens prendre possession de cette île et de ce phare. Tu vas me servir et me respecter, ou tu vas mourir.

• Tu es fou ! Cette île appartient au Yonko Spike ! Tu n’as pas le droit de venir ici !

• Spike ? Ce bâtard a fui comme une salope ! Il a abandonné son trône et son peuple ! De toute façon il faisait dix centimètres, tu verras même pas la différence.

• Jamais ! Je ne me soumettrai pas à un tyran comme toi ! Je vais te faire regretter d’être venu ici !

Gakuren avait bondi vers Phinks, le poing levé. Il avait activé son haki de l’armement, renforçant son coup. Il visait le visage de Phinks, espérant le faire reculer ou le blesser.

Mais Phinks n’avait pas bougé d’un pouce. Il avait attrapé le poing de Gakuren avec sa main droite. Il avait serré fort, faisant craquer les os de Gakuren. Il avait souri d’un air narquois.

• Tu crois que tu peux me toucher avec ça ? Tu es trop faible !

Phinks avait alors donné une claque magistrale à Gakuren avec sa main gauche. Il avait fait voler Gakuren à travers la pièce, brisant le mur derrière lui. Il avait fait retentir le palier 1 du Nouveau Monde de sa gifle. Une gifle si monumentale dans son exécution qu’elle servit par la suite de son de cloches pour les Lacoste TN.

Gakuren était tombé au sol, le visage en sang. Il avait senti la douleur et la honte l’envahir. Il avait vu sa fille le regarder avec effroi.

Phinks avait ri aux éclats.

• Voilà ce que je fais aux insolents qui osent me défier ! Voilà comment je règne sur Lacoste !

Il s’était approché de Gakuren, qui gisait au sol.

• Alors, tu dis quoi maintenant ? Tu veux toujours me résister ? Ou tu veux me supplier de t’épargner ?

Gakuren avait levé les yeux vers Phinks. Il avait vu son regard arrogant et cruel. Il avait pensé à sa fille, à son peuple, à son île. Il avait pensé à Spike, qui l’avait abandonné. Il avait pensé à son cœur, qu’il avait donné à Spike et qui était maintenant inutile.

Il avait baissé la tête. Il avait renoncé à sa fierté. Il avait renoncé à sa liberté.

• Je… je te reconnais comme le nouveau maître de cette île… Je te prête allégeance… Je te servirai et te respecterai…

Phinks avait souri.

• Bien, bien. C’est ce que je voulais entendre. Tu es un bon chien. Tu as compris qui est le Roi ici.

Il lui avait tendu la main.

• Allez, relève-toi. Tu vas m’aider à explorer ce labyrinthe dont tu es le protecteur. Tu vas me montrer tous ses secrets. Tu vas me guider vers les richesses et les trésors qu’il cache.

Gakuren avait pris la main de Phinks. Il s’était relevé péniblement. Il s’était mis à côté de lui.

• Oui… oui… Je ferai tout ce que tu voudras…

Phinks lui avait tapoté l’épaule.

• C’est bien. Tu es un bon larbin. Tu vas me plaire.

Il se tourna vers la fille de Gakuren, qui tremblait de peur.

• Et toi, petite, tu es une Lacoste TN aussi ? Tu portes un survêtement et des Lacoste TN ? Tu respectes le Roi Phinks ?

• N-non… je… je ne sais pas… balbutia la fillette.

• Quoi ? Tu ne sais pas ? Mais c’est simple ! Regarde-toi ! Regarde-moi ! Tu vois la différence ?

Il lui montra son survêtement bleu et blanc, orné du logo Lacoste. Il lui montra ses Lacoste TN blanches, immaculées. Il lui montra son visage souriant et confiant.

• Ça, c’est un Lacoste TN ! C’est quelqu’un qui a du style et de la classe ! C’est quelqu’un qui a du charisme et de l’autorité ! C’est quelqu’un qui est le Roi !

Il lui montra son vêtement déchiré et sale. Il lui montra ses pieds nus et blessés. Il lui montra son visage pâle et effrayé.

• Ça, c’est un clochard ! C’est quelqu’un qui n’a pas de style ni de classe ! C’est quelqu’un qui n’a pas de charisme ni d’autorité ! C’est quelqu’un qui est un mouton !

Il lui sourit.

• Alors, tu veux être quoi ? Un Lacoste TN ou un clochard ?

• Je… je veux être…

La fillette hésita à répondre. Elle avait peur de Phinks. Elle avait peur de sa violence et de sa folie. Elle avait peur de le contrarier ou de le décevoir.

Phinks le devina et sourit.

• Allez, dis-le ! Dis que tu veux être une Lacoste TN !

• Je… je veux être… une Lacoste TN… bégaya la fillette.

Phinks éclata de rire.

• Bien, bien ! C’est ce que je voulais entendre ! Tu es une bonne fille ! Tu as compris qui est le Roi ici ! … Vas y j’ai la flemme de creuser, qu’on envoie des Lacoste explorer ce bordel, j’retourne avec mes gow’s ! Si on m’appelle, j’suis pas là les reufs ! Gakuren, enfile un survet et va guetter dehors !

Si Spike Island était auparavant le territoire Pirate d’un jeune Empereur, l’île était désormais sous le joug du Roi de Lacoste et ses habitants, pleinement reconvertis aux TN. Si Phinks repartit rapidement, gare au règne de Lacoste, ce n’était… qu’un commencement !
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