FB 1550 - Battle Beast Tournoiement [Pv Fujin]

Cibiche au bec, rien de plus que du tabac ramassé sur la route, et roulé dans une fine feuille de papier venant tout droit  de Shabondy, Alvis se remettait tout doucement, dans sa cabine, de l'affrontement avec la marine. Une cuisante défaite pour lui, mais qui lui avait appris une leçon à la dure : Il fallait toujours se méfier de l'eau qui dort, et des femmes en pamoison. Bien que la première fut déjà une de ses règles fétiches, la deuxième était maintenant bien incrustée dans sa tête, jusque dans son lui le plus profond, dans sa chair et ses os. Il lui faudrait plusieurs semaines pour se remettre de ce combat. N'ayant pour autant perdu que très peu d'hommes, il n'avait pas perdu non plus leur confiance, renouvelé par la droiture, le courage et le résiliation de l'homme à la natte.

Ayant perdu, il se rasa donc la tête comme le voulait la tradition chez les Hagersson. Il se dit qu'il allait longtemps avoir une tête d'œuf, si cela continuait ainsi. Plus question de perdre, ni d'avoir des doutes, maintenant. Il était capable de mieux que ça, il en était persuadé. Alors quand un de ses hommes, après une escale, lui parla de ce fameux tournois, il eut un sourire pour lui, un sourire joyeux enfantin.

Il allait pouvoir prendre sa revanche contre la vie, et faire ses preuves. Il allait pouvoir monter encore d'un cran dans l'escalade de la violence. Cela lui servirait de point d'appuis, pour monter plus haut, plus loin, toujours avec cet objectif en tête : Tuer son ennemi naturel et antagoniste qui faisait rêver la ménagère, le fameux Capitaine Warlock. Il prit à part la jeune dame qui voyageait avec eux, et lui fit un dessin des runes qu'il voulait voir apparaître sur son crâne durant ce tournois, auquel il allait assurément et assidument participer. Cela lui donnerait plus de force, et avait l'avantage d'annoncer la couleur, il était un fier guerrier des piliers enneigés de Drum, et malgré son manque de réussite, restait le genre de mec sur qui compter.

- Toute voile dehors, mon cher quartier maître, direction ...Valhalla. Un vrai paradis pour les hommes comme lui, malin et malicieux, et qui ne juraient que sur la force brute pour accomplir ses objectifs, quitte à tuer son prochain. Cela ne le dérangeait pas, il avait très peu de morale. En plus, il ne tuait que ceux qui se mettaient en travers de sa route, qui essayaient de le détourner de ses objectif, et de l'arrêter.

Mais Alvis Hagersson, loin d'être inébranlable, restait une force peu commune et une volonté de fer, sur le chemin de la rédemption et de la guerre. Il affuterait sa hache tout el voyage, passerait en revu les couteaux et les dagues qu'il planquait à divers endroit, qui sous l'armure de cuir, qui dans la botte, qui dans son dos, parallèle au sol, à la manière des ninja. L'effet de surprise était sûrement son meilleur atout, sa meilleure arme.

Restait plus qu'à attendre qu'ils n'arrivent, le fit-il à la proue du navire, croquant dans une pomme, et n'en laissant même pas le trognon. Incorrigible, se gourmanda il, un jour cela te vaudra une mort certaine.

- Terre en vue, terre en vue ! FIt la vigie, qui décidemment, aimer donne de la voix et de la cloche, cela se sentait. Alvis choisis ce moment là pour réapparaître sur le pont supérieur. Il allait devoir tout expliquer à l'équipage, s'il ne voulait perdre personne.

- Selon les cartes que j'ai lu dans ma cabine, nous arrivons en territoire pirate, celui d'un Empereur des mers ! Murmure dans l'assemblé, un brin de peur ... Qui accueille tout ceux qui souhaite ce joindre à son tournois. Je ne vous demanderai pas de vous inscrire, même si vous en êtes libres, par contre, dispersez vous en petits groupes, et furetez à droite à gauche, si vous ne voulez pas vous battre. Après la défaite cuisante face à la marine, je dois reprendre et regagner la confiance, celle que vous portez en moi, autant que celle que je me porte !

Ils restèrent accroché à sa bouche, tandis que l'immense Archipel, ou se passait les festivités, devenait de plus en plus visible.

Ils devaient trouver la plus grande arène du pays, sans doute sur l'îlot principale, et suivre le mouvement de la foule qui s'affairait déjà à recevoir les invités ; Stand de nourriture, armes et autres joyeusetés, semblaient être de mise. Une vrai fête pour la populace, et un vrai régale pour Alvis, qui aimait les trucs grandiloquents, et la douce odeur de nourriture et d'embruns, que ramenait le port dans lequel il accosta.

Alvis crâne rasé: