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Ragnar
Sam 15 Avr - 15:07
Feuille de personnage
Dorikis: 18.525
FDD/ Armes: Pika Pika no Mi
Berrys: 466.000M
Réputation: Mondialement Connu
Influence: Craint (Adulé= Peuple libéré)
Localisation:
Leur dernier voyage faillit leur coûter la vie. L’équipage entier accueillit avec un certain soulagement l’arrêt San Niordo pour se reposer un peu. Cette île n’était pas la plus idéale, compte tenue de la forte population pro-gouvernementale, mais en soignant leur couverture et en restant discret, le tout devrait se dérouler sans encombre. Après tout, la seule menace connue étant Ragnar, c’était le seul à devoir faire extrêmement attention. Comment s’étaient-ils mis dans une telle situation ? Très simple. En voulant s’attaquer à un convoi, ils se retrouvèrent rapidement coincés dans un guet-apens bien préparé par leurs adversaires qui, manifestement, avaient anticipé leur apparition. Pensant à une attaque rapide, le Prophète décida de partir avec un seul navire, et ce malgré les craintes de Suelto. Ils battirent en retrait et durent fuir pendant de longues journées durant. Les vivres manquants, les sommeils agités, des tensions commencèrent à naître au sein de l’équipage. C’était humain. Mais les deux hommes forts, sur lesquels on pouvait se reposer, tinrent la barre et menèrent les hommes à un lieu de paix. Leur persévérance permis de semer l’ennemi.
« N’oubliez pas. », fit Suelto avant de laisser l’équipage quitter le navire. « Nous travaillons pour le compte de Monte Carlo, riche commerçant qui a fait fortune dans l’exploitation des avocats. Nous avons terminé notre tournée et venons ici nous ressourcer avant de repartir. »
Chacun acquiesça avant de descendre. C’était pour leur propre sécurité et ils le savaient tous. Le rouquin, souvent celui qui tenait la baguette, se tournait maintenant vers son comparse.
« Et toi, que comptes-tu faire ? T’as juste une prime à deux milliards, hein.
- Ouais, ouais, pas la peine d’en faire toute une histoire. Ils ne s’attendront justement pas à me voir ici. Du moment qu’on n’attire pas l’attention, aucune raison de s’inquiéter.
- Le problème, c’est que tu as souvent tendance à attirer l’attention.
- Ne fais donc pas ton rabat-joie, Suelto. Un verre, une nuit de sommeil et on s’en va. Je passerai même la nuit sur la navire. Rassuré ?
- Je le serai uniquement lorsqu’on aura quitté cet enfer en un seul morceau. »
Les deux derniers présents à bord descendirent et se dirigèrent vers le cœur du village. L’activité commerciale de l’île se résumait essentiellement à la pêche. Quelques tâches agricoles. En interne, comme dans tout village de pêcheurs, tenir un bar était lucratif. Les marins aimaient picoler et ce n’était pas nouveau. Ainsi, le révolutionnaire était certain de boire du bon alcool et non pas de la pisse de chat. Suelto lui conseilla de sélectionner un bar bruyant, festif et peuplé. Le risque d’une rixe était accrue, mais ils passeraient plus facilement inaperçu. Ils entrèrent dans ce brouhaha de fin de journée. Les premiers arrivés étaient déjà ivres. Ragnar s’installa à une des dernières tables restantes, par chance isolée contre un mur. Le rouquin partit commander les boissons. Le Prophète profita de ce temps « calme » pour observer et analyser le plus de personnes dans l’établissement. Déformation professionnelle. Il ne se sentira pas à l’aise tant qu’il n’aura pas inspecté les lieux du regard.
Son pouls s’accéléra. Il crut reconnaître un amiral.
« N’oubliez pas. », fit Suelto avant de laisser l’équipage quitter le navire. « Nous travaillons pour le compte de Monte Carlo, riche commerçant qui a fait fortune dans l’exploitation des avocats. Nous avons terminé notre tournée et venons ici nous ressourcer avant de repartir. »
Chacun acquiesça avant de descendre. C’était pour leur propre sécurité et ils le savaient tous. Le rouquin, souvent celui qui tenait la baguette, se tournait maintenant vers son comparse.
« Et toi, que comptes-tu faire ? T’as juste une prime à deux milliards, hein.
- Ouais, ouais, pas la peine d’en faire toute une histoire. Ils ne s’attendront justement pas à me voir ici. Du moment qu’on n’attire pas l’attention, aucune raison de s’inquiéter.
- Le problème, c’est que tu as souvent tendance à attirer l’attention.
- Ne fais donc pas ton rabat-joie, Suelto. Un verre, une nuit de sommeil et on s’en va. Je passerai même la nuit sur la navire. Rassuré ?
- Je le serai uniquement lorsqu’on aura quitté cet enfer en un seul morceau. »
Les deux derniers présents à bord descendirent et se dirigèrent vers le cœur du village. L’activité commerciale de l’île se résumait essentiellement à la pêche. Quelques tâches agricoles. En interne, comme dans tout village de pêcheurs, tenir un bar était lucratif. Les marins aimaient picoler et ce n’était pas nouveau. Ainsi, le révolutionnaire était certain de boire du bon alcool et non pas de la pisse de chat. Suelto lui conseilla de sélectionner un bar bruyant, festif et peuplé. Le risque d’une rixe était accrue, mais ils passeraient plus facilement inaperçu. Ils entrèrent dans ce brouhaha de fin de journée. Les premiers arrivés étaient déjà ivres. Ragnar s’installa à une des dernières tables restantes, par chance isolée contre un mur. Le rouquin partit commander les boissons. Le Prophète profita de ce temps « calme » pour observer et analyser le plus de personnes dans l’établissement. Déformation professionnelle. Il ne se sentira pas à l’aise tant qu’il n’aura pas inspecté les lieux du regard.
Son pouls s’accéléra. Il crut reconnaître un amiral.