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One PieceFORUM ONE PIECE · AVATARS MANGA · 200*400

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William de la Groselière
Dim 16 Avr - 23:05
William de la Groselière
William de la Groselière
William de la Groselière

Feuille de personnage
Dorikis: 16 000
FDD/ Armes: Armura de la muerte
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William de la Groselière
« Elle n’est pas belle la vie? »

Demande le Gros Bill à nul autre que lui-même, observant le soleil poursuivre mollement sa course journalière barbouillant le ciel de couleurs pastelle alors qu’il continue sa descente quelque part au-delà de l’horizon. Le géant repose ses miches sur une magnifique étendue de sable doré et chauffé par les derniers rayons du jour. Pour l’occasion, il a retiré son encombrante carapace (exception faite de son casque, qui protège ses mirettes du soleil) faisant occasionnellement rouler ses muscles pour un auditoire absent, si jamais par le plus grand des hasards quelqu’un s’adonnait à l’observer. À ses côtés, un énorme panier d’osier recouvert d’une nappe à carreaux, des effluves parfumés émanent du contenant, des arômes de fines charcuteries, de fruits et de pain frais emplissent l’espace. Le géant plonge la main dans le contenant de boustifaille, tenant quelques melons entre ses doigts qu’il déguste avec plaisir, après les avoir réduits en bouillies contre la grille de son masque d’acier, bien évidemment.

Gros Bill pourrait s’habituer à ce spectacle, aux petits coups, assis, reposé, tranquille à se prélasser sur la plage. Le gouvernement mondial était tellement impressionné par ses capacités légendaires qu’ils ont filé un boulot au géant, et tout ce qu’ils ont demandé en échange c’est de vendre son âme au plus offrant, la bonne affaire! William ne savait pas même pas ce qu’il allait faire de ce truc de toute façon. Bien sûr, les pires truands des sept mers ne voient pas du bon œil que le Gros Bill a accepté de jouer le rôle du gros (très gros même) toutou de la marine, mais qu’est-ce qu’ils vont faire? Braver Raijin Island pour lui dire directement? Haha, quel danger ces chiffes molles peuvent-elles bien représenter? Et puis le danger? Toute âme vous dira que le gros bill rit au nez de la mort! Hahaha!

Les habitants de l’isla de la muerte se demandèrent un moment ce qu’avait leur vénérable hôte à rire tout seul sur la plage, mais n’osèrent pas lui poser la question. Il était maître des lieux, tout ce qui vivant sur ses terres ne devait leur paisible existence qu’à lui, s’il le voulait, il pourrait les balayer d’un battement de cil. En remuant ses orteils dans le sable chaud, Gros Bill dérange un crabe mollasson qui s’extirpe nonchalamment de son terrier. Le crustacé, marche un moment, hésite et puis se dérange lentement vers les rations du soir du pas si grand colosse. Avec aisance, il grimpe la paroi du panier et plonge à l’intérieur, Gros bill le le remarque qu'au moment où il s’extirpe avec une pièce de viande qui fait près de cinq fois sa taille.

« M,-mais qu’est-ce que? Tu va lâcher ça immédiatement, vile créature! Ce crime ne sera pas impuni et tu seras servi en amuse-gueule pour le repas du soir! »

Le crabe, puisqu’il n’a que faire des affaires des hommes, ou qu’il ne parle pas la langue, continue à se l’éloigner, traînant dernière lui un morceau de viande juteux à souhait. Gros Bill se redresse… Du mieux qu’il peut, après avoir fait travailler ses abdominaux environ quatre seconde, le poids de la flemme s’écrase sur le minuscule titan, il retombe dans le sable, abattu. Il soupire, rien ne sert de s’énerver, pensait-il, son encas est recouvert e sable maintenant.

« Considère toi chanceux, misérable lombric, je suis d’humeur clémente. Va et n’ose plus m’importuner! »

Fier d’avoir fait preuve de pitié envers le petit crustacé, le géant ferme les yeux et s’apprête à se laisser tomber dans les bras de Morphée, mais le crustacé ne l’entend pas de cette oreille et se permet de pincer l’énorme petit orteil du géant avant de déguerpir.

« Ouille! »

William considère un moment l’idée de partir à la poursuite de l’insolent à carapace. Et puis non il est déjà loin (il suffirait d’un pas à Gros Bill pour le rattraper) et s’éloigne à une vitesse folle (rien ne va vite sur l’île de la muerte, tout se meut avec langueur de l’être vivant qui n’a jamais connu le moindre danger, et en traînant une pièce de viande de cette taille, il prendrait quelques heures au crabe pour disparaître de la vue du géant). Du coup William se contente de ronchonner, de tortiller son orteil endolori en regardant la mer. Le soleil embrasse l’océan et le ciel s’embrase de couleurs vives… Et là-bas… Tout là-bas. Un navire se détache de la fresque de lumières chaleureuses de de petits nuages cotonneux…

Attends une seconde, un navire ?! Pour la première fois depuis qu’il a dégotté son titre de corsaire, William sent son cœur s’accélérer. Il observe l’aberration tanguer au loin, avant que le soleil ne disparaisse et que la nuit s’installe. Tout seul en sous-vêtement à la belle étoile, un frisson parcourt l’échine du géant. Qui pouvait bien être cette mystérieuse embarcation? Des matelots de mauvaises fortunes? La marine qui vient évaluer son travail? Tout ce que William espère, c’est que ce ne soit pas un équipage révolutionnaire ou quelque chose du genre… Les pirates, encore ça va, il peut cohabiter avec eux, les marines sont plus pointilleux sur les règles, mais ils sont supportables pour le job… Mais les révos? Alors déjà si les grandes pointes du gouvernement mondial entendent qu’il a laissé un révo lui marcher sur la gueule, il peut dire adieu à son rôle de privilégié… Et pour la cohabitation ce n’est pas beaucoup plus facile, ces salauds ont des « convictions » et des « idéaux » et d’autres trucs qui les séparent du pauvre loubard qui vient de chercher des noises lorsque tu bois tranquille dans la taverne du coin… Gros Bill avait un mauvais pressentiment… Il venait tout juste de se faire bolosser par un crabe, il n'était donc pas très chaud à l'idée de se taper...


Dernière édition par William de la Groselière le Mer 19 Avr - 16:14, édité 1 fois
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Ragnar
Mer 19 Avr - 13:36
Ragnar
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Ragnar
« Quand est-ce qu’on arrive ? », demanda le chef révolutionnaire, à l’instar d’un gamin lassé par le voyage.

Accoudé au bastingage, il observait passablement l’horizon, fatigué et ennuyé par la vie. Le regard vide, les épaules voutées, on était bien loin de l’image lumineuse qu’il tentait de véhiculer. Suelto, son second, ne daigna même pas lui répondre. Il avait de base mauvais caractère, alors la mauvaise volonté de son chef n’allait pas arranger les choses. Le voyage trainait en durée et les hommes fatiguaient. Les révolutionnaires n’étaient pas forcément prédestinés à passer du temps à sillonner les mers, mais finalement si. S’entrainer à voyager était une idée de Ragnar, il la regrettait, mais ne reculerait devant aucun obstacle. Il savait cela nécessaire. Pour l’instant en infériorité numérique, les attaques révolutionnaires se devaient rapides. En cas de pépin, la fuite serait leur seule issue. Les révolutionnaires étaient traqués sans relâche, alors s’exercer à fuir pendant des jours était une nécessité absolue.

« Je te rappelle que c’était ton idée, sombre crétin.
- Même si je la regrette, je la sais aussi brillante que le soleil qui nous crame depuis ce matin.
- Espérons qu’il ne te crame pas les quelques neurones qu’il te reste.
- Et ça devient quoi un « roux cramé » ? »

Et ainsi débuta un affrontement entre le capitaine et son second. A bord, Ragnar n’avait pas le droit d’utiliser les capacités de son fruit du démon, seuls les poings et les pieds étaient autorisés. Les deux hommes excellaient dans le domaine du corps à corps, offrant de merveilleux combats à chaque fois. Etonnamment, le haki du rouquin était plus puissant que celui de son capitaine. Sans son fruit, Ragnar était assez désavantagé face à un Suelto qui a passé sa vie entière à perfectionner sa maitrise du haki. Les deux anciens esclaves s’étaient entraînés ensemble presque depuis toujours. Ils se connaissaient par cœur et avaient atteint un niveau sensiblement égal. A un détail près : la force brute et la vitesse déplacement sont largement supérieures à celles de son ami. Par ailleurs, si le rouquin est considéré comme le cerveau, les instincts du Prophète sont bien plus développés, se rapprochant parfois plus de ceux d’un animal que de ses semblables humains.

Leur partie fut interrompue par la vigie qui annonça une île en vue. Petit bémol : c’était le territoire d’un corsaire, William de la Groselière. Alors que le vice-capitaine allait immédiatement annoncer un énième repli, Ragnar le coupa. Fou de rage, il saisit Ragnar par le col et le fusilla de son regard noir. Le capitaine resta immobile et manifestement insensible aux charmes de son ami. Les arguments de ce dernier étaient tout à fait fondés, comme bien souvent. L’équipage était épuisé et n’était pas en état d’entamer un combat contre un corsaire. Ce serait du suicide. Ragnar attendit qu’il se calmât pour prendre la parole.

« Certes, mon ami, certes. Cependant, tu noteras qu’une énième fuite nous mènera à un résultat à peu près similaire. Hors de question de mourir sur ce navire. Si nous devons perdre la vie, ce sera sur la terre ferme et au combat. Et avec un peu de chance, ce jeune corsaire nous réservera peut-être un bon accueil et de quoi nous relancer pour le retour. »

Au grand désespoir de Visconti, l’ensemble de l’équipage sembla davantage adhérer à la proposition de leur capitaine. Ici, chacun était libre de choisir, sinon cela n’aurait que peu de sens de lutter pour les libertés. Ils jetèrent l’ancre rapidement et descendirent sur les barques d’embarcation sans trop attendre. Au loin, le Prophète aperçut ce qu’il croyait être William. Il ordonna à ses hommes de rester proche du navire et de se tenir prêts en cas de litige. Le « lumineux » avança jusqu’à la plage et descendit de la barque, pieds nus, en mode détente. Affichant un grand sourire, il s’approcha sans manifester le moindre danger. Et il n’était pas un danger, sauf on l’y contraignait.

« Salutations, Monsieur de la Groselière. Loin de moi l’idée de venir vous importuner, mais nous venons quérir de votre générosité. Mon équipage voyage depuis de nombreux et a besoin de se reposer. Et de s’alimenter. Malgré la prime sur ma tête, je peux vous assurer que nous n’agissons pas comme d’autres criminels que vous avez déjà rencontré. On vient simplement en aide aux opprimés et on se défend de ceux qui nous en empêche. Je ne crois pas que ce soit votre cas, je me trompe ? »

Il affichait un large sourire.
William de la Groselière
Ven 21 Avr - 19:07
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William en avait assez, il y a quelques moments il se prélassait sur la plage à bouffer un délicieux pique-nique (et se faire racketter par le premier crustacé venu, le crabe d’ailleurs est encore sur la plage à quelques mètres du point de rencontre entre le géant et l’étranger à se chamailler avec une poignée de ses congénères pour se remplir la panse de succulente barbaque) et le voilà soudain à devoir accueillir sur son île un groupe de voyageurs aux intentions encore nébuleuses, mais pas forcément pacifiques. D’un air solennel, le géant regarde la barque du révolutionnaire s’approcher, derrière elle, un sillon d’écume vient perturber les eaux étonnamment tranquilles qui entourent l’isla de la muerte. Gros Bill était encore en train de remettre son armure quand l’illuminé débarqua de sa barque, William galérait visiblement avec les jambières, contraignant le géant à poser les mains sur les hanches, non pas pour nourrir son orgueil, mais pour empêcher de se dénuder partiellement devant l’homme qu’il venait de reconnaître non pas comme un révolutionnaire, mais comme LE révolutionnaire.

Difficile de ne pas identifier le Ragnard, son avis de recherche est placardé absolument partout et il affiche exactement le même sourire amical en ce moment même. Mais il ne faut te laisser impressionner! Ce n’est pas parce qu’il peut te démonter la tronche en moins de temps que ça prend pour cligner des yeux qu’il va le faire. Le cœur de gros bill bat la charade, le temps est encore aux négociations.

« Cela reste encore à décider. » Décoche Gros Bill, de sa voix la plus imposante possible, un écho qui sera sans doute porté jusqu’aux oreilles moins impassibles de l’équipage du prophète. Il a du coffre le colosse, on doit l’avouer. « Mais j’aime bien ta bouille et je suis d’humeur clémente. Je t’autorise à parler, étranger. Explique-moi pourquoi je devrais te permettre à toi et tes sbires de maculer le sol de mon île avec votre simple présence? » D’un mouvement du menton (car ses mains sont encore occupées à tenir ses jambières mal attachées) le géant fait signe au révolutionnaire de prendre quelques pas de reculs, que ses petons ne perturbent plus les plages de son repaire. Le raisonnement n’était pas purement politique, le géant serait beaucoup plus à l’aise en sachant que le maudit qui se tient en avant de lui se tient au-delà de la grève, les chevilles dans l’eau saline qui réduit un minimum les risques de disparaître dans un grand flash de lumière.

Fixant la silhouette floue qu’est Ragnard (il ne voit rien avec son heaume, c’est d’une tristesse) le grand corsaire dans sa coquille de métal continue son discours. « Cette île est propriété du gouvernement mondial, et les vermines dans votre genre ne sont pas les bienvenus. Je me doute bien que le grand Ragnard n’a que faire des répercussions du gouvernement, je te comprends, qu’est-ce qu’ils vont bien pouvoir faire? Envoyer un buster call? » Le rire caverneux du géant qui suit est inutilement machiavélique et prolongé, pour bien faire trembler dans leurs bottes les esprits moins solides terrés sur le bateau du Prophète.« Pas la peine. Car avant d’appartenir au gouvernement, c’est île appartient à MOI. Et tu sais que je suis? Grand corsaire parmi les grands, je mange des rois des mers pour déjeuner avec en accompagnement une île coupée en dé avec une vinaigrette distillée depuis les larmes de mes ennemis. J’ai vu la mort en face et je lui ai craché à la gueule. Je remonte Reverse Mountain à la nage juste pour m’amuser. Et… Ça te dérangerait de faire un pas de recul… Merci. J’en étais où… Ah oui! J’ai peur de personne, et surtout pas de pauvres rats de calles en votre genre. »

William s’était emporté et perdu dans les méandres de ses propres mensonges, oubliant momentanément à qui il avait affaire. « Mais… Un brave c’est reconnaître un brave, alors parle. Parle et dis-moi pourquoi je devrais vous autoriser le droit d’asile dans mon domaine? L’isla de la muerte, l’île la plus LÉTHALEMENT MORTELLE ET DOULEUREUSES CONNUES? (il hausse la voix pour décourager un peu plus le reste des révos) » comme pour le contredire, un dodo, gros et gras de surfaits, sort de la lisère qui donne sur la plage, attirée sans doute par le panier de bouffe laissé à l’abandon. L’oiseau obèse trébuche visiblement sur rien avant de tomber sur le dos, de pousser des cris de détresse en essayant pathétiquement de se relever en faisant aller ses pattes et ses ailes dans tous les sens. Gros Bill décide d’ignorer l’animal et ses gazouillements de détresses, en espérant que son interlocuteur fasse pareil.

« Choisis bien tes mots, étranger. Ou sinon, je te promets un destin… » Moment de silence pour le suspense, il lève un doigt inquisiteur vers l’importunant, sous cet angle, il devient clair que son gantelet est enduit d’un liquide noir et opaque, reflétant la lumière de la lune, le hakis de l’armement? (Rien à voir, en fait Gros Bill a mangé de la viande marinée dans une sauce teriyaki et a mangé avec sa main droite et ne la pas lavé, comme le cochon qu’il est).

« Funestre. »

Clang

Les jambières de William s’écrasent au sol avec un tintement métallique. Le géant en slip est trop fier pour changer sa pose et engage un duel de regard avec le révo, pour éviter qu'il ne regarde un peu plus bas.
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Ragnar
Lun 24 Avr - 10:26
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Pourquoi tout devait être si compliqué ? Une simple volonté de se reposer pouvait potentiellement se transformer en un énième affrontement. Pourtant, Ragnar le sentait, aucun des deux ne voulait réellement débuter un combat. Le révolutionnaire avait simplement la flemme. William, c’était parce qu’il était à peu près sûr de se faire ratatiner, mais tout le monde l’ignorait. Ainsi, l’illuminé s’approcha du géant en affichant un sourire amical et bienveillant. Celui même qu’il affichait en toute circonstance. Seul Suelto voyait une différence derrière chacun de ses masques. Aujourd’hui, alors que le corsaire lui demanda jusqu’à l’eau pour des raisons évidentes, son sourire signifiait que sa patience serait assez limitée.

« William, arrêtons ces conneries. Je ne reculerai pas. Tu sais très bien que l’eau de mer m’est désagréable. Si j’avais voulu te faire du mal, tu n’aurais vu qu’un rayon lumineux surgir avant ta mort et je ne me serais certainement pas présenté ainsi devant toi. »

Et il pensait réellement ce qu’il disait. La seule chose où un doute demeurait, c’était qu’il ne l’aurait probablement pas tué d’un coup. Il l’écouta dans son longue tirade. Ragnar se retourna vers Suelto, encore en mer, qui observait toute la scène de sa longue-vue. Le poing serré et le fermé du capitaine révolutionnaire laissait clairement entendre qu’il allait bientôt exploser la tronche du corsaire. Le rouquin fit un signe à son ami. Il devait se calmer et accepter la situation. Ce fut à cet instant qu’une illumination lui vint. Le Prophète leva les mains en l’air, comme effrayé.

« Ta réputation n’est donc pas usurpée. Tout ce qu’on dit sur toi est vrai. », dit-il d’une voix tremblante. « Quand j’ai su que nous entrions dans ton territoire, j’avoue avoir été très inquiet. Je ne savais pas quoi faire. Alors je me suis retourné, j’ai regardé l’état de mes hommes et je me suis dit que nous n’avions pas le choix. Soit nous mourrions, soit nous mourrions de ta main, honorable corsaire. »

Il se demandait s’il n’en avait pas trop fait, mais niveau comédie, il était au top niveau. Après tout, pour se faire passer pour un homme de dieu, fallait être bon dans le domaine.

« Je me fie à votre clémence. Laissez-nous embarquer sur votre île. Au pire, nous mourrons de votre main et, au mieux, nous jouirons de votre hospitalité avant de reprendre la route. A peine serons-nous installés que nous repartirons. Nous ne vous gênerons pas. »

L’île était complétement déserte, presque sauvage. A moins d’une inspection surprise, les hommes du gouvernement ne risquaient pas de venir ici. En terme de corsaire, on avait connu mieux, pas sûr que la Groselière était le plus sollicité. Un train de vie fort confortable à en juger par son transat et les restes d’un cocktail. Quant à la voir traverser Reverse Mountain à la nage, Ragnar aurait aimé assister à une telle performance, mais il se doutait que cela ne verrait jamais le jour. Pas aujourd’hui du moins. Surtout pour un détenteur de fruit du démon.

« Je sais que recevoir un type avec une prime telle que la mienne n’est pas rassurant. Néanmoins, sachez qu’elle est gonflée. Je ne suis pas aussi dangereux qu’ils le prétendent. Je ne fais que des discours qui dérangent, alors on m’a collé la prime d’un empereur pour me faire taire à tout jamais. Est-ce qu’un beau-parleur peut réellement vous déranger ? Je ne suis là, finalement, que pour profiter de votre bonté. Cela me ferait même plaisir de partager des millésimes à vos côtés. »

Il en avait assurément. C’était certain.
William de la Groselière
Ven 19 Mai - 3:58
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N’importe qui pouvait savoir que Ragnar empestait le cynisme, mais Gros Bill n’est pas n’importe qui! Tout ce que venait de déblatérer le prophète atteint le géant de plein fouet. À peine le temps de remettre ses pantalons qu’un sourire niais se dessine sur ses lèvres cachées derrière l’épais casque métallique. Ah, alors le grand révolutionnaire tremblait dans ses bottes? Et bien il devrait! Il se tenait dans l’ombre du plus grand (très littéralement parlant et que la candidature n’est ouverte aux géants que depuis peu) grand corsaire! Gros Bill, coq de son état, se pavane en faisant reluire sa belle armure dorée pour l’auditoire en place.
« Tu as bien fait de de ressaisir, les menaces et autres commentaires désobligeant ne son pas accepter ici, si tu ne veux pas que toi et tes potes ne buvez la tasse! » Le géant arche son dos et rigole, la boite de résonnance de son casque propage sa franche rigolade jusqu’aux côtes de l’île. Il voyait bien que Ragnar ne la trouvait pas aussi drôle, et les révolutionnaires terrés sur leur bateau encore moins .« Roh ça va, je rigole, je vais me montrer bon hôte… »

Astiquant les dernières tâches de sauces de son plastron, le bon gros William ouvre la marche vers son repaire vraiment pas secret. Il faut marcher un moment à travers les fourrés, éviter de marcher sur les insectes multicolores qui s’esquivent lentement du trajet des nouveaux arrivant.

« Bienvenue sur L’Isla de la Muerte… » exclame gros bill en ouvrant les derniers rideaux de végétations qui donne sur une clairière sablonneuse, au centre est érigé ce qu’on pourrait difficilement appeler un château, et encore moins une habitation. Construite à base de morceaux de bois et de corde dépareillées, l’espèce d’énorme tipi, fait pour accommoder un géant n’est refermé au monde grâce à un rideau qui ne semble ni plus ni moins qu’une épaisse couverture grossièrement attachée au cadre du trou béant qui servait de porte. Une bourrasque souffle, un coin de la couverture est emporté par le vent et révèle momentanément le contenu. Il semblerait que malgré son manque de talent en architecture, le corsaire soit un collectionneur, amassant des pilles de berry (en pièces sonnantes et trébuchantes car c’est plus cool que du papier, il devait bien en avoir pour… 200 000 berry… Ça fait de jolies pilles mais pas plus) et d’autres trucs que le corsaire a du racketter à des voyageurs moins courageux. Tel que des belles bouteilles de vins amassée dans un quoi sombre, légèrement poussiéreux. Des bouteilles qui dataient non seulement de l’ancien propriétaire, mais bien avant aussi! À se fier au contenu des bouteilles, l’île aurait un jour abriter un sommelier qui connaissait son travail. Mais quel intérêt pour un géant? Il lui faudrait au moins uns caves bien fournis pour commencer à ressentir les effets de l’alcool.

Le géant s’enfonce dans sa tente de fortune. « Ne bougez pas. » Sa voix ne laissait pas entendre place au débat, mais ça n’allait sans doute pas arrêter ragnard. Combien ça prend de bouteilles pour étancher la soif d’un homme? Pour ne pas être mauvais hôte, Gros Bill tire quatre bouteilles de vin de son terrier… Et wow! Ce n’était pas de la petite limonade! La bouteille que le corsaire venait de jeter au révolutionnaire sans réel artifice valait plus que les misérable berry qu’il appelait son trésor! Pendant ce temps, William empoigne une bouteille à sa taille, le liquide rougeâtre tournoie à l’intérieur.

« Du vin de géant, tout droit d’Elbaf! Et oui!»

Le vin d’Elbaf est une injure pour tout ceux munis d’un palais et de papilles gustatives encore intactes. Ragnard n’allait pas demander à partager cette cuvée s’il savait ce que ça goûtait, et puis avec les bouteilles de bon crue que le corsaire lui avait donné… C’est bon, pas encore besoins de demander la gougoutte au géant!

« Alors! »

Le géant se laisse tomber sur le sol devant sa triste tente assis en tailleur, alors qu’il décapsule avec peine sa consommation il regarde là où il imagine se trouve le révo. Le manque de mobilier est ignoré par la température clémente de l’île et le sable chaud qui chauffe bien les miches. Non, l’isle de la muerte à un nom terrible, mais on y est bien quand même. Enivré pas encore à l’alcool, mais par les compliments du prophète, William tente d’enterrer la hache de guerre et son accueil plus brutal de tout à l’heure, visiblement pas beaucoup plus intelligent qu’il en a l’air, le géant devient un bon toutou quand on le brosse dans le sens du poil et qu’on lui dit qu’il fait peur.

« Avant que je t’autorise à amener tes hommes se poser sur MON île, dit moi, bon parleur, réchauffe-toi les cordes vocales et dit moi ce que tu viens faire dans le coin… »

*pop*

Ah il avait réussit à ouvrir cette maudit bouteille!
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