Le bruit des vagues, l’odeur du vent marin, c’était si agréable de voyager en mer n’est-ce-pas ? Tout nous rappelait ce goût de l’aventure avec cet horizon où s’étendent mille possibilités. Le bois qui craque, les conversations des personnes sur le pont, le bruit des menottes dans la cale, le doux fumet provenant des cuisines. Quoi ? Vous n’aimez pas l’odeur de la viande grillée ? Comment ça le problème n’est pas là, mais dans la cale ? Oh ! Vous voulez parler de ces esclaves attachés les uns aux autres, chantant une pseudo-chanson de liberté au rythme des menottes frappées entres elles ? Allons, vous n’avez jamais vu de transport de marchandises avant ? Que ce soient des poules, des vaches, des légumes. Hé bien, ici, c’est pareil ! Ce sont juste des choses ayant perdus tout droit humains ! Il faut bien des esclaves pour servir les hauts-dirigeants non ? Ils ont bien assez à faire sans en plus se soucier du service et des basses besognes.
La flotte qui se déplaçait en chantonnant sur les vagues était composé de 6 vaisseaux majeurs, des cuirassés, pour transporter la marchandise, mais pour éviter toute attaque idiote, tous n’étaient pas remplis de trésors ou d’humains, de quoi tromper l’ennemi. De plus, des frégates s’articulaient autour pour gérer la défense de manière rapide. Soyons honnête, le convoi n’était pas spécialement discret et ils n’avaient aucune raison de l’être vu que le transport de sac à viande était chose courante.
Quelqu’un tambourina sur la porte en métal, fermant la pièce où était enfermée une partie des esclaves.

« Fermez-la là-dedans ! Ou je vous promets de vous faire taire à ma manière ! »

Un homme grand et blond affichait un air contrarié après avoir frappé si fort, ces esclaves avaient le don de le mettre en rogne.

« Pourquoi il faut toujours que ce soit à moi qu’on file ces putains de missions ? Déjà que l’itinéraire de base voulait nous faire passer par Dressrosa, mais au moins, ils ont eu l’intelligence de changer ça au dernier moment. »

Étrangement, l’homme portait une armure drapée d’une cape rouge, ses yeux d’or semblaient contempler une beauté inaccessible. Il remonta sur le pont pour se positionner à côté de la barre et faire de grands signes au bateau voisin.

« Oooooye ! Gilbert ! Tu me manques ! Tu ne veux pas me rejoindre ?! »

La personne qui était interpellée avait de beaux cheveux bleus, un sabre sur le côté et tentait de ne pas regarder de quelques manières que ce soit le bateau du blondinet. Ce dernier adorait le mettre dans l’embarras en prétextant qu’il voulait jouer avec lui, alors que ce qu’il adorait, c’était le tourmenter.
La flotte poursuivait son avancée, rentrant à présent dans les eaux de San Niordo. Le blondinet se rassurait un peu dans ses eaux appartenant au Gouvernement Mondial, il faudrait être fou pour attaquer ici, sachant que d’autres bateaux prêts à l’emploi se trouvaient dans le port.

« Contre-amiral Alfonse ! Les prisonniers se sont enfin calmés, mais certains semblent malades !
-Qu’est-ce que vous voulez que ça me fasse ? Je ne vais pas non plus m’amuser à les dorloter !
-Vous voulez qu’on fasse venir un médecin pour s’en occuper ?
-Erh…Ouais, si la marchandise vaut plus un Berry quand on les apportera, c’est encore moi qui vais trinquer…Faites en sorte qu’ils soient au moins présentables.
-Bien reçu monsieur ! »

Al attendit que le troufion s’éloigne avant de reprendre :

« Gnagnagna, à vos ordres monsieur… Lèche-bottes ! Je ne sais pas ce qu’ils ont en ce moment, un coup, ils parlent de faire une mutinerie, le lendemain, ils sont aussi doux que des agneaux. Je ne sais vraiment plus qui croire…Enfin ! Encore une journée de traversée et ce sera fini de cette mission ridicule. »

La journée commençait à peine et le blondinet voulait déjà partir se recoucher. De toute manière, que pouvait-il se passer hein ? Ce n’est pas comme si une attaque allait avoir lieu ! N’est-ce pas ?

Des explosions, des tirs de lumière pur apparaissant de nulle part venait détruire chaque mât possible, c’était donc ça l’apocalypse ? Non, la véritable apocalypse, ce serait avec de la lave en fusion, des météorites, du magma et j’en passe. Alors bordel qui osait nous attaquer ?! Une chose était certaine, les troupes s’affolèrent, telle une gigantesque fourmilière en mouvement. Chacun voulait remplir son rôle, mais sous les tirs incessants, la panique s’emparait inévitablement de leurs cœurs. Ils se bousculèrent pendant que certains voulaient récupérer les cordages des mâts, histoire de les faire tenir debout, puis de se rendre compte qu’ils n’étaient relié à rien, à part un bout enflammé. Les copeaux de bois parsemaient les ponts, quand une silhouette de lumière apparut au milieu de ce carnage. On aurait pu croire à l’apparition d’une créature divine vu la lumière qu’elle projetait, mais il apparut un homme à la tignasse noire. C’était bien la veine des marins à bords, déjà aucun officier n’était présent sur leurs navires, mais en plus, c’était un navire contenant du trésor dans la cale. Le nouvel arrivant était connu dans le Nouveau Monde, un révolutionnaire qui se voulait vertueux du nom de Ragnar. La porte de sortie qu’il proposait pouvait sembler alléchante, mais les marins ne sont pas dupes, ils sortirent leurs lames et attaquèrent le révolutionnaire.

Ce qui était étrange, c’est qu’il y eut une pluie de tirs lumineux, un pour chaque mât, mais pas tous n’étaient détruit. Un manque de précision ? Possible, mais n’était-ce pas une lame d’air qui avait interrompu quelques tirs déjà ?

Du côté de Kagura, son placement était judicieux et permettait de prendre en tenaille la flotte adverse tout en coupant l’arrivée possible de renforts, son sniper fit mouche sans problèmes avec une précision exemplaire, mais lorsque la fumée disparut, le mât, au lieu d’être en copeaux de bois, se révéla noir pour ceux ayant du haki de l’observation. Le deuxième visé, tenait à peine debout, encore un peu et il serait par terre. Au pied du mât sans égratignure, se tenait une jeune femme aux longs cheveux en queue-de-cheval qui avait posé sa main dessus. Lorsqu’elle la retira, la couleur disparut du mât, privé de sa source de protection. Elle fixait le navire de l’impératrice des cendres comme si elle hésitait à venir s’occuper du cas de ces femmes, elle-même. Elle hésita un instant avant de se déplacer extrêmement vite à mi-distance et de lancer un double rankyaku depuis les airs en direction du bateau de l’impératrice. Cette attaque n’avait rien de petite et surtout, si elle touchait, elle allait faire très mal.

Les bateaux se mirent en mouvement juste après l’attaque, pour ceux le pouvant encore, ils encerclèrent ceux immobilisé et pointaient leurs canons sur les deux bateaux ennemis avant de tirer sans sommation. Un appel de détresse était-il parti entre temps ? Vous n’en avez aucune idée.
Lors du mouvement, une lame d’air hakifié partit en direction du navire de Ragnar pour trancher sa proue, tandis qu’Alphonse projeta un rankyaku vers la poupe, afin de l’immobiliser également en détruisant son gouvernail. Les navires en mouvement ça les connaissait, ils n’étaient pas dans la Marine pour rien, c’était même la base dans les interceptions. L’un allait forcément toucher, mais lequel ? Plus que quelques secondes avant l’impact…3…2…1.

Le jeune homme blond avait un porte-voix et tout le monde entendit les mots suivants :

« Bonjour à vous ! J’imagine que vous n’êtes pas ici pour prendre le thé. C’est fort dommage, mais qui aurait pensé qu’un chef révolutionnaire et une Yonkou allaitent s’allier pour notre humble convoi ? Vous m’en voyez ému… Rassurez-moi, vous êtes conscient que si vous attaquez, vous vous exposez également à ce qu’on vous rende coup pour coup…Si tel est votre souhait, venez ! On va bien s’amuser… »

L’affrontement naval débutait enfin.

Résumé des actions :

Les soldats se crispèrent et hurlèrent de douleur quand les rayons lumineux vinrent les toucher de plein fouet, le révolutionnaire ne plaisantait pas et il le faisait bien comprendre. Quand il disparut, certains étaient devenus aveugles, d’autres gisaient dans une flaque de sang, respirant difficilement, d’autres encore tentaient de repêcher ceux tomber par-dessus bord, mais le constat était là, un bateau rempli de trésor venait d’être mis hors course. L’attaque visant le bateau de Ragnar avait seulement largement entaillé la proue du navire, il aurait des difficultés à naviguer sans réparations, tandis que le subordonné du prophète avait emmagasiné toute l’attaque, protégeant le navire, déviant le rankyaku qui ravageait le pont, mais il se retrouva encastré dans le navire, complètement inconscient.
Quand Ragnar se présenta devant Alphonse ce dernier souris et baissa le mégaphone qu’il tenait. Cependant, avant de pouvoir s’exprimer, l’explosion lumineuse l’atteint au visage, ne lui laissant que très peu de temps pour réagir et se protéger. Une explosion de lumière provenait du bateau se faisant voir à plusieurs mètres à la ronde. Alphonse recula, chancelant, se tenant le côté droit du visage.

« Bordel, on peut même plus discuter ? J’avoue, c’était moi le rankyaku, mais qui nous a attaqué en premier ? Tu es vraiment là pour ces déchets ? Bon si c’est ce que tu veux et que tu n’as pas l’air de vouloir parlementer, j’imagine que je n’ai pas d’autres choix… »

Pendant la discussion, il se redressa, reprenant une constance avant d’enlever sa main et sur son visage une marque du coup de lumière s’effaçait petit à petit avant de ne laisser plus rien. Il marcha lentement vers l’assaillant et arrivé à une poignée de mètres, des cheveux noirs infusé de haki sortirent comme des pics au sol, essayant de transpercer de part en part le prophète lumineux. Un détail avait échappé à tout le monde, pendant qu’il parlait, ses cheveux s’étaient faufilés par la porte du pont pour descendre envahir les lieux avant de ressortir juste sous le Révolutionnaire. Comme cela n'allait certainement pas suffire, les cheveux se séparèrent en plusieurs pics noirs, essayant de l’enfermer dans une cage.

« Maintenant, tu vas rester bien sage, sale cloporte qui veut seulement ravager l’ordre mondial ! »

***

De l’autre côté de cette bataille, Julianna venait seulement de rejoindre son navire que déjà de nouvelles balles partaient dans sa direction, elle tomba tête la première dans le piège voulant protéger le mât, alors que le sol se dérobait sous ses pieds, lui coupant le souffle à l’atterrissage. La dernière chose qu’elle vit, c’est le mât exploser, s’écrasant sur plusieurs marins et celui qui tenait le gouvernail mourir, le visage terrorisé. La jeune femme se releva avec difficulté, tentant de comprendre la situation quand des sortes de serpents de magma s’infiltrèrent dans les canons et le niveau, faisant fondre leurs moyens de défense et là Julianna sentit le danger, elle se retourna, en garde quand l’impératrice des cendres émergea, le magma ruisselant sur elle, lui donnant un air diabolique avec ses cornes.

L’infiltration de magma réussit, mais à quel prix ? La température montait alors que le navire certes en granit marin sur la cale extérieur, mais en bois à l’intérieur prenait flamme. Des bruits de toux n’allaient pas tarder à se faire entendre en dessous d’eux.



« Bonjour Impératrice des cendres, ravis de te croiser, moi c'est Julianna. Oui, on doit protéger les civils, mais ces esclaves sont tous d’ancien criminel jugé qui ont perdu le droit d’être humain. Un certain amiral m’a beaucoup parlé de toi en bien lors d’une soirée alcoolisée. J’avais hâte d’en découdre, je m’ennuyais sur ce transfert.»

Avant de pouvoir réagir, elle utilisa le soru pour se déplacer extrêmement vite derrière l’impératrice, dans un saut, portant un coup de tonfa hakifié au creux du dos de Kagura. Avant de faire la même manipulation, mais cette fois, faucha d’un coup de jambe lui aussi hakifié, celles de la cornue.

Le feu commençait petit à petit à brûler tout autour de lui, dévorant toujours plus à chaque secondes passées. À l’étage, on pouvait entendre la cohue générale dû à l’effondrement du dernier mât de ce bateau, l’immobilisant lui aussi.
Cependant, le vent apporta une nouvelle, une flotte commençait à pointer le bout de son nez au large avec des canons positionnés à l’avant du navire, prêt à faire feu sur un quelconque barrage.

Résumé des actions :

Ragnar était certes rapide, mais il n’avait vu qu’au dernier moment les cheveux le prendre d’assaut, certes, il avait réussi à esquiver le plus gros de l’attaque, mais une de ses jambes et un de ses bras avaient été transpercés par l’attaque. Alphonse sourit en voyant ses dégâts. Malheureusement, certains de ses collègues furent blessés, mais rien de bien profond. Alors ce type en face se prenait pour un sauveur ? Lui qui s’amuse à juste scintiller comme un ver luisant en esquivant les attaques du blondinet ?
Pendant que l’attaque avait lieu, Al’ glissa ses deux mains dans ses poches, saisissant quelque chose et attendit que le bien dénommé Ragnar se rapproche. Au dernier moment, quand il fut devant loin prêt à lui porter le coup, les cheveux d’Al’ revinrent à lui, puis le marine se durcit via le Tekkai pour tanker le coup qui allait lui être asséné avant de sortir ses poings maintenant renforcé au granit marin grâce à des poings américains garnis de piques au bout.
Lorsque Ragnar porta son coup au niveau d’Alphonse, il en profita pour planter ses deux poings dans le torse du révolutionnaire et avec un sourire lui murmura à l’oreille :

« Rokuōgan… »

Une violente décharge d’énergie se dispersa dans le corps de l’adversaire affaibli grâce au granit marin, le combat n’allait pas être terminé pour si peu, mais au moins, il lui rendait la monnaie de sa pièce. Après l’attaque, Alphonse recula, titubant quand même et saignant de manière prononcé, essoufflé par l’attaque portée.

«  Ben alors ? On est tout-puissant, mais on saigne comme tout le monde ? Kof…kof…Faux prophète ouais… »

La cicatrisation commençait son effet, mais peinait plus que d’habitude.

***

Julianna avait réussi à toucher Kagura, mais à quel prix ? Son haki de l’intuition lui montra une vision du futur où deux balles fonçaient droit sur sa nuque, elle esquiva d’un pas sur le côté, les plantant dans le sol avant d’exploser la cale et par conséquent tuant des esclaves. L’explosion pris par surprise Julianna qui s’en retrouva avec une jambe blessée. Lorsque Kagura poursuivit son attaque avec des balles magmatiques, elle eut juste le temps d’utiliser le Shigan à distance pour en arrêter la moitié en plein vol avant de s’en prendre quelques-unes, heureusement légèrement amortis par son haki de l’armement, ne causant pas de trous mortels.

Le pire moment vint quand elle construisit sa sphère de magma, grande, destructrice. La marine savait qu’on attirait son attention, mais les Yonkous sont-ils vraiment aussi tous débiles ?

« Mais t’es complètement conne ! Tu réfléchis un instant à ce que tu viens de faire ? Tu crois qu’un bateau ça tient comment ?! »

Les poutres brûlaient, carbonisées, touchant le pont supérieur. D’autres poutres lâchèrent en chaîne avant qu’une ne transperce la cale juste devant eux, laissant rentrer l’eau alors que le bateau commençait sa sombre descente. Julianna restait choquée par la scène avant de se ruer vers la cornue comme pour lui porter un coup de tonfa de face, mais au dernier moment elle lâcha son arme pour attirer l’attention de son adversaire avant de tournoyer sur elle-même et de lui asséner un coup puissant renforcé au tekkai et haki de l’armement droit dans les côtes. Le bateau allait certes sombrer mais cette folle ne devait pas s’échapper, elle donnerait sa vie s’il le faut, son autre jambe la faisait horriblement souffrir, comme ses blessures dues au magma. Elle ne pourrait pas continuer bien longtemps comme ça.

La flotte de renforts continue son avancée. Vous pouvez commencer à distinguer 4 navires de guerre pure, vous n’en avez plus pour longtemps. Que faire ? Vous qui avez un bateau de richesse et d’esclaves, il en reste pourtant le double voir le triple qui ne demandent qu’à être pillés ou sauver. Le temps va bientôt commencer à vous faire défaut. Réfléchissez vite et bien, pour le moment, vous êtes en position de force, mais combien de temps cela va-t-il encore durer ?

Résumé des actions :

Alphonse le sentait, le voyait, le combat touchait à sa fin, mais il n’allait pas le laisser gagner aussi facilement. Ragnar voulait que cela se termine par la mort, alors si le blondinet doit y passer, il entraînera le plus bas possible son adversaire dans sa chute.
Le Révolutionnaire fonça sur lui son épée éclatante prête à le tuer et notre brave marin usa de sa vision dans le futur in extremis. Le temps se dilata alors que le haki lui révélait l’épée qui disparaissait, mais malgré le haki et sa vision, il ne pouvait pas dépasser la vitesse de son adversaire. Il comprit la feinte, esquiva au dernier moment le balayage de son adversaire et alors que l’épée redevenait matérielle avant de se planter dans le torse d’Alphonse, ce dernier usa de ses forces restantes pour alimenter ses cheveux qui devinrent noirs et transpercèrent également de part en part le révolutionnaire. Malheureusement, il n’en mourrait pas, mais il serait gravement meurtri et blessé, peut-être même des cicatrices de ce combat resteront sur son corps. Dans tous les cas, il ne pourrait pas s’en remettre si facilement.

Lorsque le corps sans vie de leur supérieur tomba au sol une fois l’épée dématérialisée, les marins autour restèrent sans voix, tous avaient pensé que ce combat se solderait par la mort de l’ennemi. Devant ce résultat, ceux qui en étaient encore capables jetèrent les armes aux pieds du révolutionnaire ensanglanté aussi bien de son sang que de celui de son ennemi. Étrange spectacle que de voir un tel libérateur aussi coloré.

« Nous…nous nous rendons…Pitié ne nous tuez pas. Nous vous donnons un accès complet et total au navire d’esclaves… »

Les armes finirent d’atterrir aux pieds de Ragnar avant que les soldats se mettent à genoux en signe de réédition. Seul le Prophète restait au milieu, debout.

***

Julianna vit la boule de magma se dilater avant de commencer à s’effondrer sur elle-même lors de son attaque. D’une torsion rapide, elle transforma son attaque en roue et venait déchiqueter le bas du bateau, traversant la cale et la quille, le magma menaçant de la dévorer tout entière. Il réussit cependant à lui prendre la jambe et le bras du côté droit avant que notre experte en combat arrive à sentir la douce protection de l’eau.
Tandis qu’elle s’enfonçait dans les abysses, elle vit une lumière orangée rejoindre une forme sombre à la surface, Kagura venait d’arriver sur son bâtiment. Cela faisait enrager Julianna, elle n’allait pas se laisser vaincre ainsi, il en était hors de question !

Elle retenait son souffle tant bien que mal, rejoignant le dessous du navire ennemi et de là laissa parler sa rage et ses dernières forces subsistant en elle. Deux Rankyaku partir du dessous de l’eau avant d’utiliser plusieurs shigan à distance venant mitrailler tout le dessous du navire. Elle ne pouvait plus atteindre la Yonkou, mais son navire allait en faire les frais. Tous ces traits partir dans des sens totalement aléatoires, Julianna perdait la raison et en même temps la vie. Une fois que tous ses coups partirent, elle tomba dans l’inconscient tandis que son corps chutait sans fin dans les abysses.

À la surface, la flotte de renforts fut prise par surprise par les différentes attaques de Kagura, certains essayèrent de découper les rochers volcaniques, mais n’eurent en récompense que de la lave qui les carbonisait et détruisait tout sur son passage. La flotte fut annihilée en un rien de temps, les canons fondus, les débris sombrant à leurs tours, donnant de nouveaux abris aux poissons.

À la fin du discours de l’impératrice et du spectacle cataclysmique qu’elle avait offert, les autres navires baissèrent les armes et se rendirent sans problèmes. Le calme revenait petit à petit sur cette mer agitée où seuls les bruits des mâts qui craquaient en s’enfonçant dans la mer subsistait.

Résumé des actions :