Kyo

Maître kebabier

Ven 17 Juin - 20:56

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L'odyssée du Kebab

Feat les bg's !

« Ce monde… bouge à toute vitesse, Kebhahaha… »

Dans les mains du propriétaire du Restaurant marin « Del Janeiro », un journal qui relatait tous les faits récents s’étant produits, notamment dans le Nouveau Monde. La mort de l’Impératrice des Flammes et du Révolutionnaire Lorkhan, toutes deux des personnes que Kyo avait rencontré ici et là lors de son périple de quelques années sur les mers de tous les périls, Grand Line. Le regard était porté vers l’horizon, loin et plongé dans les quelques mémoires intactes de ces deux individus aux fortes ambitions. Sur l’une des tables de terrasse disposée sur le Pont de la Caravelle, une bouteille de saké une coupelle levée vers les cieux cléments, avant d’en finir d’une traite, ingurgitant le précieux nectar de vie.

Le Maître Kebabier et toutes les personnes qu’il avait récupéré ici et là lors de son début de voyage sur les mers du Nouveau Monde, se dirigeait sans détour vers l’île de Ecumexy, un endroit où le Cuisinier pouvait se faire oublier des plus grandes têtes d’affiches et des lieux comme Valhalla, véritable champ de bataille entre deux camps, où il ne souhaitait pas être vu plus longtemps.

Un vent doux et dénué d’alertes annonçant une quelconque catastrophe météorologique rassura Kyo qui tourna les talons, quittant le Pont devat toute cette foule pour se diriger en cuisine afin de préparer un repas pour ses convives improvisés, tout ce joyeux groupe composés de tout bords.

« Papa ! J’m’occupe de garder le cap, j’peux avoir un Kebab ?! »

Shin faisait la moue devant son père, après tant de temps passé aussi loin de lui, l’envie de le coller lui prenait mais était calmée par ce vent tempêtueux annonçant un début de reconnaissance et d’indépendance propre aux jeunes gens de cet âge-là. Kyo était sensible aux émotions de ceux qui l’entourait, et ceux de Shin le firent rire de bon cœur, s’approchant d’un bond du gouvernail avant de tapoter la tête de son enfant.

« Ce n’est pas encore l’heure de dîner mais nous nous sommes bien dépensés, je vais voir pour faire une exception. »

Souriant, le Cuisinier sauta du haut du Pont, posant pied sur le parquet robuste avant de rentrer dans la salle du Restaurant qu’il tenait d’une main de Maître depuis nombre d’années. Observateur, il épiait de loin chacun des passagers, dont l’une des têtes ne lui revenait pas du tout. Etait-t-il présent depuis la fuite de Dressrosa, ou celle de Valhalla ? A première vue, il avait tout d’un médecin qui rangeait soigneusement un matériel de médecine fraîchement utilisé, au vu du sang qui était encore présent sur quelques outils d’opération.

Détournant le regard, c’est derrière les fourneaux que Kyo passa la petite heure de navigation qui suivit, jonglant avec ses propres outils de cuisine pour préparer un dessert nommé « Mille Feuilles » par le peuple dont il avait acquis cette recette alliant saveurs et douceurs, le tout harmonieusement mis en valeur par un thé fruité, cultivé à bord et fraîchement récolté avant de finir infusé. Des feuilles naquirent la saveur, et de cette saveur en naquit une boisson aux tons délicats et rafraîchissant qui finit sa course, dispersée dans plusieurs tasses, posées sur un plateau avec ce mets sucré, le tout distribué en parts égales à chacun.

Maître à bord, Kyo eut l’idée d’en profiter pour réunir tout cet équipage improvisé sur le Pont où des tables étaient disposées pour le bonheur de tous. Un moment de répit après tant de péripéties et sous un temps magnifique. Imposant son pas, dont le son se diffusait aux oreilles de tous, l’homme au tablier prit place devant chacune des tables, désormais occupées, prenant la parole sans attendre mais avec calme.

« Il est un peu tard pour cela, mais j’insiste en vous souhaitant la bienvenue sur mon Navire. Nous avons échappé de peu à une guerre totale opposant Pirates et Marines, pour mon plus grand soulagement. »

L'Odyssée du Kebab. (ft. Taka, Zephyr) Sans_t73

D’un geste, Kyo sortit une cigarette qu’il alluma aussitôt, avant de tirer une bonne latte de cette dernière, soufflant doucement, expirant la fumée et reprenant sa tirade.

« Nous nous dirigeons vers Ecumexy, une île régie par les Civils et les explorateurs de ce que j’en ai entendu. Il s’est passé beaucoup de choses en très peu de temps, aussi ai-je décidé de permettre à chacun de nous, arrivés sur place, de prendre ses propres décisions et de vous donner la possibilité de reprendre votre route, sans pression aucune. Pour ma part, et je ne vous le cacherai pas, j’ai mes propres ambitions qui sont liées à ma profession et je compte bien explorer ce Monde de fond en comble selon mes propres envies, pour pouvoir un jour proposer une assiette qui regroupera un ensemble de saveurs qui tirera vers l’inconnu ceux qui y goûteront. Pour ceux et celles qui souhaitent donc poursuivre leur route, nous nous chargerons de vous déposer en sécurité lors de cette escale à venir, vous avez ma parole. »

Un fin sourire se tissa l’espace de quelques secondes, avant que le Cuisinier ne vienne s’installer à table, non sans un dernier mot pour l’ensemble des personnes présentes.

« Je vous souhaite un bon appétit. »

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Takamura Kogoro

L'ogre

Sam 18 Juin - 23:21

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Everybody was a kung-fu fighting.Those cats were fast as lightning.In fact it was a little bit frightning. But they fought with expert timing

They were funky China men from funky Chinatown.They were chopping them up and they were chopping them down. It's an ancient Chineese art and everybody knew their part. From a fainting to a slip and kicking from the hip

L'odyssée du Kebab

Les aléas de la vie sont bien étranges, qui aurait pu croire, il a quelques semaines que je prendrai pénates à bord d’un navire restaurant. L’accueil était bon, la compagnie agréable et les mets délectables. Bien sûr, ce n’est pas uniquement ce qui me fait rester à bord, je ressens comme une connivence avec mon hôte. À l’instar de deux animaux exotiques qui se reconnaissent d’un coup d’œil. Le maitre à bord est de ceux qui vivent pour une cause qui les dépasse, mais en en profitant à chaque jours. Non pas comme ces indigents qui vivent dans l’expectative de leur réussite. Non, c’est bien plus fort que ça, il vivait le sourire au lèvre, s’amusant de tout ce que le destin mettait sur son chemin, le tout dans sa quête de grandeur. L’homme poisson nous avais quitté, mais il restait cela dit une agréable assemblé. Quelques rescapés de Dressrosa, quelques intrépides venu de Vahlala, ainsi que plusieurs originaux aux cotés du kébabier depuis plusieurs traversées, sans parler de sa famille.

Je suis moi même sur ma propre recherche de grandeur, et je dois admettre qu’effectivement, la situation dont on s’est tiré était pour le moins périlleuse. Mais étrangement, elle m’avait fait du bien, me lançant presque dans une quête introspective. Lorsqu’en plusieurs jours de temps, l’on admire à des prouesses, tel que des îles volantes, des échanges de corps, des batailles dantesque, on en gagne en humilité. Je me sens presque petit, avec pour seul arme mon art martial, face à ces forces de la nature qui font dévier les éléments de leur course monotone. Cela fait d’eux presque mes rivaux par défaut. Là où je me repose et utilise les forces de la nature et les lois du monde pour parvenir à mes fins. Eux, les dévie, se les approprie et en font leurs armes. Je m’en sentirai presque investi d’une mission divine, en opposant à leur déviations du monde à mon harmonie avec ce dernier.

Cela dit, je me suis vite lassé de ces considérations philosophique, préférant bavarder avec les autres passagers. Ou tout simplement nageant pendant plusieurs heures pour ramener au kébabier enchanté des prises du fonds des mers. Tel que des fruits de mers, des algues, des poissons de tailles diverses, en somme tout ce qu’un humain ne peut pas atteindre de ses maigres capacités. Certains de mes congénères les plus arriérés, y verraient sans doute une souillure, celle de faire profiter aux sans-branchies les privilèges des nôtres, les trésors des profondeurs. Il faut cela dit reconnaitre qu’il les met suffisamment en valeur pour y faire honneur, et même le plus borné des barbons en serait enchanté.

C’est au détour d’une journée ensoleillé que le kébabier décide d’en dévoiler un peu plus sur lui, comme pour accueillir officiellement ses convives après plusieurs jours de traversée houleuses, où l’ambiance était plus à la survie qu’à la fête. Sa tirade invite à la réponse, après tout, malgré les aventures que l’on a traversées, l’on a en définitive relativement parlé de nous.

-Je serais heureux de t’accompagner pour un bout de route kébabier. Je suis moi-même en voyage dépourvu de cartes et de boussoles pour découvrir la force ultime qui rend libre celui qui la possède car plus rien au monde ne peut le faire dévier de sa route. Je ne suis qu’un humble homme de labeur qui chasse la prime quand le besoin ou l’excitation de la chasse s’en fait sentir. Je te dois la vie, et si ma quête de force permet de mettre au point les mets les plus fins, qu’il en soit ainsi ! Bon appétit !

» Sherlock (www.)

PNJ Pirate

Mer 20 Juil - 22:07

Les dents de la mer

Le ciel gronde et la mer semble déchaîner ? Est-ce vraiment le véritable danger qui vous guette équipage du kébabier ? Rien n’est moins sûr ! Vous êtes sur le point de faire face à un terrible danger, et sur cette mer, aux abords d’Ecumexy, vous ne voyait que ce temps peu clément, et pourtant dans ce monde brutal, lors d’une tempête, les gros poissons sont de sortie prêt à sortir leur filet. D’ailleurs, Shin à la barre, fait une étrange découverte ! Il semble repérer une masse droit devant. Bien vite, il s’aperçoit que c’est un homme seul. Un homme sur une drôle d’embarcation solitaire, semblant ramer, non pas avec une rame, mais un gigantesque marteau. Les badauds présents sur le Del Janeiro suite à vos périlleuses précédentes escales, se pressent vers la proue pour observer l’inconnu ramant en mer. C’est là que vous remarqué la rutilance de sa machine, et son armure… Car oui, ce gus, perdu en mer qui rame avec un marteau, est affublé d’une lourde, très très lourde armure. Armure qui en plus de son poids doit faire cuire le pauvre gars qui brille de mille feux malgré les maigres rayons du soleil qui perce votre ciel obscurci par la tempête.

Une, Deux ! Une, Deux ! Une, Deux ! Une, Deux !

L’inconnue aux cheveux blancs était là, pépère, s’approchant de vous à la force de ses bras, fondant la mer tempétueuse sans aucune difficulté, donnant le rythme machinalement comme tout bon militaire, averti. Si son visage est maintenant oublié, ses trait maintenant plus sévère et vieillissant, tout ceux qui l’ont connu auront des sueurs froides rien qu’en entendant la froideur de sa voix. Son comptage en rythme en aurait fait fuir plus d’un. Mais que voulez vous, vous êtes jeune, vous ne l’avais jamais connu, et maintenant il est trop tard pour éviter l’arrivée imminente de celui qui était connu sous le surnom De Vulcain. Mais vous allez bientôt comprendre le pourquoi de ce surnom.

En garde ! En avant MAAAAAAAAAARCHE !

Les vagues se déchirent et de toute part du navire déboule de drôle d’engin submersible mais aussi capable de bondir si haut, hors de l’eau. De vrai petit bijou de technologie et d’artisanat. Science terrestre et dials des cieux font bon ménage. Les embusqués semblent même valser bien au-delà du mat du Del Janeiro. C’est alors que vous comprenez tous le véritable but de ce chaud aquatique et céleste. La séparation des engins de chaque côté semble tendre un filet sous le navire restaurant et en virevoltant dans les airs, les hommes et femmes aux jets ski submersibles semblent refermer leur prise sur le navire, le capturant en se reposant sur la mer. Un Vol de bateau hors du commun en sommes. Alors l’homme qui vous faites face tout à l’heure se lève sur son embarcation et s’exclame :

Bravo soldats c’est une belle prise ! Rappelons à tous les impétueux qui sillonne les mers ce qu’est la vraie piraterie ! Le pillage fait dans les règles de l’art ! Rompez !

Son regard de braise vous accuse. Il n’a rien contre vous, vous étiez juste là au mauvais endroit au mauvais moment. Notre homme voulait juste ressentir le frisson de sa jeunesse, voir si les marchands avaient du répondant de notre temps, et voir si d’autres pirates oseraient s’engager dans un concours de pillage ou une bataille navale contre lui. Alors certes, il avait laissé son navire sur Ecumexy, mais il n’avait pas besoin de ça pour torpiller n’importe qui, ça serait même déloyale. Il aimait jouer avec des handicaps, comme un homme un vrai, un fier ! Qui répondra donc à l’appel de la piraterie ? Qui succombera à la panique ? Qui survivra à cette escarmouche imprévue ? Joseph, impassible touchait le filet comme pour s’assurer de sa prise, et adressa un sourire aux gens à bord du Del Janeiro. Tous vous diront, que c’était le sourire le plus terrifiant qu’ils ont vu, et pourtant Daze n’y avait mis aucune animosité…

Joseph Daze
2.845.000.000

JAWN

Kyo

Maître kebabier

Ven 22 Juil - 13:46

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L'odyssée du Kebab

Feat les bg's !

D’une seule bouchée de ce millefeuille parfaitement cuisiné, Kyo évacuait tout ce stress et la pression accumulée face aux évènements laissés derrière lui sur Dressrosa, sur Valhalla devant Pirates et Marines, s’affrontant une énième fois pour imposer leur vision du monde à l’autre. Douceur éphémère mais néanmoins présente, les saveurs s’imposaient à la manière d’un nuage blanc au milieu du ciel azuré s’étendant à perte d’horizon. Une texture onctueuse amenée par la crème pâtissière, domptée par les fines couches de pâte feuilletées qui apportaient ce liant et ce croustillant à chaque croc, le tout ficelé par un thé aux saveurs fruitées mais discrètes pour ne gâcher en rien ce goûter des plus copieux.

Nombreux furent les clients du Del Janeiro, et nombre d’entre eux purent se vanter d’avoir mangé au moins une fois ce mets appelé « Kebab ». Néanmoins, si les aventures du Cuisinier visaient à parfaire au fil des voyages ce plat ancestral, crée par Kyozaburo lui-même, Kyo visait la Cuisine en général et avait une imagination telle que nul ne pensait en avoir terminé avec ce Restaurant, avec ce Menu qui changeait toutes les semaines, tout au long des années, selon les saisons, selon les mœurs imprévisibles de ce Chef que rien n’arrêtait.

Assis à table, il acquiesça sans interrompre les mots du maître du Takaraté. Derrière ses verres teintés, le regard du Maître Kebabier en disait long et au travers de son passé et des combats qu’il avait du mener pour survivre dans ce monde, il ne pouvait qu’approuver la recherche de la force véritable, celle qui pouvait rendre l’homme libre de parcourir ces mers qui envoûtaient chaque marin qui bravait le large. Un fin sourire, accompagné d’une parole à l’intention de son camarade de table vinrent de Kyo, qui jouait avec la cuillère entre ses mains.

J’aime cette philosophie de vie qui vous porte mon brave. En un sens, je me dois de la rechercher également pour rester l’être libre auquel j’aspire. Je vous dois autant la vie, vos manœuvres précieuses ont su préserver mon plus grand trésor et l’ensemble des personnes ici présentes, vous êtes toujours le bienvenu à bord Taka !

Tout se déroulait calmement, trop calmement même. Au moment ou ce soupçon de doute s’insinua dans l’esprit de Kyo, ce dernier fut immédiatement interpellé par le Navigateur du Navire, qui, depuis le pont supérieur annonçait en bruit l’apparition d’une « masse », si dense qu’elle en perturbait les courants marins environnants et semblait charmer le Navire qui trembla aussitôt de tout son soûl, suivant une trajectoire inattendue.

Papa ! Il faut qu’on force le navire à s’éloigner de cette trajectoire, je vois… quelqu’un en armure, qui rame…

La stupéfaction qui était lisible sur le visage de Shin prit du terrain lorsqu’il comprit en un clin d’œil que cette masse gigantesque venait en réalité d’un seul être, celui qui au loin comptait inlassablement en s’approchant d’une dangereuse manière. La pression s’en fit ressentir au fil des secondes, pendant lesquelles chacun put intrpréter à sa manière les informations relatées jusque-là. Kyo s’était levé de table sans perdre une seconde et portant à Taka un regard qui lui indiquait qu’un coup de main musclé pour permettre une fuite marine n’était pas de refus.

Accrochez-vous ! On va… ! Merde !

Rapides ! Même avec un haki de l’observation porté à son paroxysme, nul n’avait pu bouger le moindre muscle qu’une armada mécanique accompagnant furtivement le colosse en armure s’extirpa dans un vacarme sans nom de la mer. Virevoltant telle une troupe d’acrobates, les engins submersibles encerclèrent le vaisseau sans négociation, tissant une toile millimétrée qui se referma en un clin d’œil sur le Del Janeiro.

Par instinct, Kyo avait bougé en moins d’une fraction de secondes, la trace ancrée dans le bois de son pas, sur le pont inférieur encore fumant pour se dresser sur le pont supérieur, devant Shin, l’instinct paternel avait prit le pas sur la logique, sur tout le reste, non sans verser une goutte de sueur froide qui s’écoulait progressivement le long de sa joue à mesure que le contact visuel avec le monstre était établi. Un Empereur ? Non, il ne le connaissait pas et n’en avait même jamais entendu parler… Pour autant, à cet instant, le frisson qui lui parcourut le corps, de la plante des pieds à la nuque lui indiquait une force écrasante qu’il n’avait encore jamais ressentie.

Un seul événement ramena le Kebabier à son calme habituel. Devant ses yeux, Shin tremblait comme une feuille, capable de percevoir l’auteur principal de ce coup de filet, son audacieux tempérament avait laissé place à une panique telle que le simple fait de se tenir debout, de respirer le plongeait en sueur alors que sa respiration perturbée, bruyante, ne faisait que croître à mesure que son rythme cardiaque accélérait. Son corps lui ordonnait en boucle de fuir, mais restait tétanisé devant ce géant. Désespérément, son regard tenta de trouver un repère, tandis que ses lèvres tentaient d’articuler le moindre mot, une douloureuse épreuve dans un si grand traumatisme.

J… J… Je… P… Pa…

L'Odyssée du Kebab. (ft. Taka, Zephyr) Sans_t76

Le sourire, et la main tendue de Kyo qui se posa sur la petite tête de son casse-cou d’enfant ramena ce dernier sur terre progressivement. D’un geste lent, il ramena son enfant vers lui, posant délicatement son visage contre son torse, l’étreignant d’un bras pour le garder en sécurité.

Tout va bien, Shin. Je suis là.

Quelques images revenaient dans l’esprit du Cuisinier sur ces paroles nostalgiques. Un si petit garçon devenu un homme en quelques années, mais il était encore bien trop tôt pour le libérer de cette étreinte, de ce berceau protecteur. Kyo relâcha doucement son geste avant de sauter de nouveau vers le pont inférieur, puis, s’approcha d’un pas calme du gaillard bien bruyant et imposant. Au travers du filet dans lequel il se trouvait, enfermé à la manière d’un poisson, il s’exprima calmement, sans chercher immédiatement le conflit, qu’il n’excluait pas au vu de cette initiative.

Bonjour. Je ne sais pas quel vent vous mène à mon Restaurant, mais…

Dans un calme olympien, à la manière d’un ruisseau qu’aucune vibration ne vint perturber, sans montrer aucune animosité en face du ravisseur de sa propriété, Kyo amorça son premier mouvement sans crier gare.

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Pendant que le Cuisinier exécutait un mouvement parfait, symbole d’une fusion entre corps et esprit à son sommet, ses pensées se dirigèrent vers l’omelette qui lui inspira ce douzième mouvement. Inédit, à la manière d’un plat si simple, et pourtant transformé par le Chef Atchabest grâce à deux baguettes en bois lors de sa préparation. Le dressage de cette dernière laissait croire à une véritable tornade à base d’œuf qui prenait en tenaille le regard, lui apportant une toute autre dimension.

La première baguette, représentée par Enma se dégagea de son fourreau instantanément, sans laisser pour trace visuelle qu’une lueur représentée par le Haki qui s’extirpa du fourreau aussi vite que le tranchant du meito. La seconde baguette n’était nul autre que le Rameau de Pâques, dégainé de l’autre main du Maître Kebabier et dont les innombrables ramifications s’enroulèrent à toute vitesse autour d’Enma. Dans le flash représentant ce mouvement de sabre, les ramifications hakifiées et relâchées, apportèrent une dimension supplémentaire à l’attaque de Kyo. Si l’art des mille découpes donnait l’impression que Kyo pouvait dégainer mille fois son épée en une attaque concentrée à son paroxysme, alors la combinaison d’Enma et des ramifications innombrables qui se déroulèrent de la lame pour porter chacune en même temps une véritable tornade de coups en avant, créèrent en une seule fois, visuellement, une véritable…

L'Odyssée du Kebab. (ft. Taka, Zephyr) Sans_t74

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L'Odyssée du Kebab. (ft. Taka, Zephyr) Sans_t75

Portée en direction de ce filet gargantuesque, l’unique objectif de Kyo était de libérer son Navire de cette entrave tout en impactant le choc psychologique qu’avait pu infliger Joseph Daze, en proposant un spectacle visuel aussi instantané qu’impactant. Le choc fit craqueler par endroits le Navire tandis que les vagues se levèrent violemment autour du Del Janeiro sous le poids de cette tentative musclée de riposte.

Si le filet ne peut contenir cette offensive, alors le reste aura pour centre et direction le colosse en armure, en guise de politesse.

Je ne suis pas disposé à vous laisser faire !

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Takamura Kogoro

L'ogre

Ven 22 Juil - 19:48

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L'odyssée du Kebab

La journée se passait trop bien, il fallait bien que ça merde quelque part. J’avais remarqué le gus qui ramait comme un taré. Au dela de louer son courage, je ne l’avais pas catalogué comme menace, même s’il s’agissait d’un criminel que pourrait il bien vouloir à un pauvre petit restaurant flottant ? C’est alors que la merde commence, l’échalas est propulsé à bord, son armure semble bardée de dials, ce qui signifie que c’est le genre de coco que tu peux foutre à l’eau et qui reviendra sans soucis, en plus il est accompagné d’une petite brochette de camarades sur d’étranges véhicules marin. C’est alors que j’ai le déclic, Joseph Daze, dit Vulcain. Un criminel notoire dont l’heure de gloire remonte il y a quelques années. Son avis de recherche couvert de poussière trônait à une époque parmi les deux millions, mais le gars s’était montré discret ces derniers temps… il me semble avoir eu un tuyau sur lui il y a peut être cinq ou six ans, il est sans doute périmé depuis.

Je prends quelques secondes pour enregistrer le plus d’informations possibles. On a donc un colosse au corps recouvert d’une armure bardée de secrets. C’est un vieux renard qui a survécu à des décennies de conflits. Le kébabier et moi devrions être en mesure de le tenir en respect, en théorie. J’ai l’avantage de l’environnement, mais lui plus que moi, avec autant de monde, je peux difficilement déchaîner mes plus puissantes techniques, il en va de même pour Kyo. Lui par contre peut se lâcher à fond s’il le désire. Il faudra faire attention aux gadgets qu’il nous sortira.

Il est accompagné d’une ribambelle de combattants habitué à se battre en mer, ils possèdent même une technique plutot raffinée. Avec un ballet de navire submersible, ils tissent sous le navire un filet, probablement pour faire une nacelle et transporter le navire où bon leur semble. Je tente de reconnaître d’autres têtes primées, mais je n’en vois pas. Quoiqu’il en soit, je serais plus d’avis de le laisser montrer son jeu et réagir en conséquence. Ce n’est pas le genre de criminel à s’attaquer à un navire sans avoir assez d’atouts dans sa manche pour gagner… ce n’est pas le genre de personne que je voudrais énerver pendant une mission de protection. D’autant plus, quand le bonhomme se balade avec un gros marteau qui transformerait le del janeiro en un tas de bois flotté.

Fidèle à sa rapidité, le kebabier réagit au quart de tour, et répond au show aquatique du forban par un numéro de découpe de haute volée. Sa lame brille dans l’air, créant un étrange effet de diffraction, comme si sa lame était si rapide que la lumière ne parvenait pas à suivre son déplacement. Ma foi, si le patron a décidé de se battre, je vais devoir le seconder. Il a sans doute la bonne réaction s’il veut conserver sa réputation et calmer ses passagers. J’attrape au juché une série de filins arraché à la nasse et d’un mouvement du buste, je propulse plusieurs embarcations à une distance insondable, tel un lanceur de marteau. A présent, il faut faire un peu de social, les vieux brigands sont souvent très coquets.

-Bienvenue à bord Joseph Daze, vous ne semblez pas usurper votre prime. Vous êtes là pour discuter chiffon ou causer avec les poings ? Je me ferais un plaisir de mettre votre affiche sur ma cheminée !

C’est un peu cliché, mais ça permet de garder une bonne ambiance avec la bonhomie de notre adversaire, tout en rassurant les passagers que nous maîtrisons la situation. Et il est temps à présent pour moi d’aussi faire mon petit numéro. Prenant une profonde inspiration, je prends une posture martiale en frappant le pont de mes sandales pour produire une détonation sonore. Sur terre, cela ne ferait qu’un gros bruit, mais, nous ne sommes pas en mer; La seconde qui suit, le navire descend de quelques mètres tandis que toute l’eau chassée vers le bas crée une énorme dépression. Si jamais il y avait de pauvres hères sous nos pieds, ils viennent de se faire traverser par une onde de choc, et se retrouvent tout d’un coup avec des tonnes d’eau qui les entraînent vers le fond. L’eau est bien entendu un milieu qui répond aux loi de l’équilibre. Si bien que toute l’eau chassée vers le bas, pousse une quantité équivalente vers le haut. Si bien que pendant quelques secondes, le navire se retrouve entouré d’une muraille d’eau, bonne chance à ceux qui sont sur sa route. Dans quelques secondes l’équilibre reviendra, et le navire sera entouré d’une mer d’huile. J’espère juste que cela ne causera pas de tsunami sur une île a proximité…

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» Sherlock (www.)

PNJ Pirate

Sam 30 Juil - 16:13

Les dents de la mer

Joseph, arqua un sourcil il ne s’attendait pas à ce que le gros poisson qu’il venait de pécher soit aussi vif et lui oppose autant de résistance . Après tout ce n’était qu’un bateau civil, rien qu’un navire restaurant. Son plan était simple. Ayant entendu tant d’histoire sur la cuisine légendaire d’un certain Kyozaburo, il avait attaqué se navire pour contraindre le fameux cuisiner à lui faire un banquet digne d’un roi, avant de vendre leur liberté contre rançon à la prochaine île. Si ce restaurant était réellement l’oasis des plaisirs, mirage parmi les mirages au sein de cet mer déchainée alors il y aurait bien quelqu’un pour lâcher de l’oseille pour voir ce navire de nouveau à flot. Au pire, y a toujours moyen de tirer profit de la capture. C’est donc avec la ferme attention de capturer le Del Janeiro et d’asservir tous ceux s’y trouvant que le terrible Vulcain c’était renseigné sur son itinéraire, avant de se mettre sur sa route et mettre la main dessus. Il n’était pas dur pour Daze de suivre le cheminement du navire restaurant. Il savait où avait était vu le bateau, et savait aussi qu’après toute leurs épreuves, le capitaine, voudrait un moment d’accalmie, sans pirate, sans marine, sans turbulence… Et quoi de mieux qu’une île sans influence, une ile uniquement régit par les civils ? Pas de Yonko, pas de base de la Marine, la destination était toute trouvé, non ?

Soldats ! Rompez !

La pression que vous avez ressenti jusque-là, n’était qu’une goutte d’eau dans l’océan de sa colère et sa prestance. Vos balbutiements, avait éveillé son esprit combatif, cet esprit de conquérant capable de tout broyer. Son haki royal se déploya sur le Del Janeiro, faisant chavirer tous ceux qui était bien trop faible pour avoir le droit de le regarder. Son regard se tourna durant quelques instants sur les mouvement de Kyo qui donnait tout pour impressionner et réduire en charpie le filet qui les tenait captif. La corde à la solidité hors norme ne céda pas. Elle était faites d’un alliage en granit marin, capable d’annuler les pouvoirs des utilisateurs de fruits du démons, d’effrayer des monstre marins, et surtout avant tout d’une solidité hors norme lui permettant de tracter des tonnes sans pouvoir se briser. Mais notre Kébabier national en serait venu à bout si le membre de l’ancienne garde le fixant avec un regard noir n’avait pas pris une maille du filet pour y infuser son haki interne surpuissant.

Si je suis le bienvenu pourquoi tu nous attaques aussi, homme poisson ?

Vulcain avait bien vu l’attaque sournoise de Takamura et lui adressa un regard vide d’expression. Alors comme ça des gens avaient encore en mémoire ce nom qui faisait frémir les mers il y a quelques années ? Taka est un vieux de la vieille, sans lui personne n’aurait su qu’ils se sont frotter à un ancien pirate dont la prime flirtait avec les trois milliard. Un ancien yonko sans titre. Un homme si dangereux qu’il pourrait détruire une île d’un seul et unique coup. Voulez-vous vraiment l’énerver ? Ne tenez donc vous pas au Del Janeiro ? De sa main libre tenant son lourd marteau posé sur son épaule, le pirate, sans quitter ton regard Taka, leva son arme au-dessus de sa tête. Le marteau se teinta d’une lueur rougeoyante pareil au lueur du soleil. Les trois tonnes de cette arme de guerre incandescente s’abattirent alors sur l’eau en dessous du navire. Les trombes d’eaux grondantes se vaporisèrent immédiatement, et le coup de marteau résonnant alentour sur des centaines de kilomètre. La mer s’aplatit subitement, et les nuage autour de vous n’était plus, chassé vers leurs congénère. Au-dessus de vous un énorme creux dans le ciel laissait percer le soleil dont la lumière tombait sur vous comme sur un tableau représentant une scène divine.

Vous voulez vraiment vous battre, soldats ? Constituez-vous prisonniers, et préparez moi un banquet… Si je dois encore abattre mon marteau vous les regretterez… Je n’ai rien à perdre… Et vous ?

L’homme en armure vous fixez. Il n’avait personne en otage, personne à menacer pour les faire chanter, et pourtant tous ceux présents sur place pouvait le ressentir, ils étaient en danger, ils étaient des otages, captif de leur propres faiblesse, de leurs possessions, de leurs attachements… Toute leur histoire faisait qu’ils étaient aujourd’hui les otage de Joseph Daze, peut être l’étaient il depuis toujours et que leurs destin se réalisait aujourd’hui. Voulez-vous vraiment vous opposer à Vulcain, êtes-vous prêt à tout perdre pour obtenir votre liberté ? A vous de me le dire !

JAWN

Kyo

Maître kebabier

Dim 31 Juil - 10:47

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L'odyssée du Kebab

Feat les bg's !

Stupéfaction, un sentiment que le Maître Kebabier n’avait que trop peu éprouvé durant sa longue traversée de Grand Line jusqu’à peu. Aux premières loges, il assista à une démonstration de Haki de l’armement parfaitement maitrisé qui imbiba ce filet en Granit Marin, déjà très solide au naturel, ce qui avait purement et simplement nullifié toute l’offensive de Kyo. Derrière ses verres teintés d’un bleu foncé, il reprit sa composture habituelle à mesure que les traits de son visage se détendaient.

D’un geste net, il rengaina Enma et adressa un regard à Taka, qui semblait connaître cet individu plus que dangereux. Kyo assista sans opposer davantage de résistance à la démonstration de force de ce colosse en armure, dont l’arme qui semblait aussi brulante que le soleil lui-même, vaporisa littéralement et instantanément les trombes d’eau qui les entouraient alors tandis que sa volonté de Conquérant venait se poser sur les épaules les plus faibles, affaiblies pour les plonger dans l’inconscience. Les nuages balayés et le soleil lui-même désignait cet homme comme étant le vainqueur de cette petite démonstration.

Alors c’est ça, un Roi ?

« Kebhahaha ! Vous ne pouvez pas nous tenir rigueur de tout tenter instantanément pour préserver notre liberté, pas vrai Pirate ? »

Gagnant du temps sur de belles paroles qui ne pouvaient que faire réagir l’homme en armure, Kyo évalua sans difficulté le pour et le contre d’opposer davantage de résistance. Shin, parmi d’autres matelots dont les deux agents du gouvernement en couverture de chasseurs de prime, s’étaient évanouis par le choc du Haki des Rois. Plus de navigateur, moins de matelots pour aider à s’extirper de là et tant d’otages potentiels, dont les trésors du Maître Kebabier, son fils et son lieu de travail et de vie. Il ne pouvait alors rien tenter, mais cela n’effaça aucunement l’étincelle combattive, visible dans ce regard au sang-froid maîtrisé.

« On se rend. Je vais préparer ce repas mais dites-moi plutôt, Monsieur Daze, qu’est-ce qui peut bien mener un homme comme vous à déployer tant de moyens pour un simple Navire-Restaurant dont je suis le propriétaire, et qui accueille sans contraintes chaque client qui passe mes portes ? »

Attentif à la réponse qu’allait donner l’ancien recherché, il tourna les talons. Kyo fit quelques pas avant de prendre son fils dans ses bras, ainsi que les deux agents pour les ramener avec lui à l’intérieur du Navire. Sans perdre un instant, c’est dans un chariot qui avait aussi bien la capacité de transporter beaucoup d’ingrédients en une fois, autant que son mérite de servir de cuisine mobile, que le Maître Kebabier revint sur le pont. Non sans passer à côté de Taka, Kyo glissa dans la main droite de l’homme-poisson un mot qu’il avait prit soin de griffonner et lui laissa le choix du moment pour le consulter sans attirer le moindre soupçon.

Je vais satisfaire ses demandes pour le moment mais j’ai pu évaluer la résistance de ce filet. Au moindre relâchement, je devrais être en mesure d’agir, tenez-vous prêt.

Au sein de cette cuisine moderne et portative trônait une broche, accompagnée d’un système de cuisson parfaitement adaptée à la cuisson de la viande à la verticale. Un bois spécialement conservé et sélectionné par le Cuisinier dans le but d’envelopper le Kebab d’un fumet particulier dégagé par une variante de Cèdre, Kyo ne laissait rien au hasard et s’occupa aussitôt de la préparation de la broche sous les yeux de ses ravisseurs. Enma dégainé et rengainé un nombre incalculable de fois, laissant de nombreuses images rémanentes décorer l’environnement de travail, Kyo découpa soigneusement plusieurs variétés de viandes marinées qui finirent embrochées puis placées devant le système de cuisson, dégageant un grand nombre de saveurs qui se diffusèrent dans l’air, par-delà le filet qui les tenait prisonniers.

Les os et autres morceaux inutilisables pour en faire du Kebab, finirent comme ingrédients principaux dans le but de préparer une soupe et du bouillon au goût puissant et profond. Le buffet prenait donc forme, que ce soit en brochettes, dans du pain préparé avec soin par le Chef, ou même dans des variantes atypiques comme en pizza, le Kebab était exploité sous toutes ses coutures et illuminait la grande table qui s’étendait d’un bout à l’autre du Pont du Del Janeiro. En accompagnement, deux tonneaux imposants siégeaient aux côtés de cette table, un véritable buffet était né.

Peu à peu, la table se remplissait de merveilles culinaires, mais ce n’était pas fini. Kyo restait toujours attentif à ce que Joseph Daze allait pouvoir répondre concernant ses interrogations. Ce dernier en profita pour reprendre la parole, tout sourire derrière ses fourneaux.

L'Odyssée du Kebab. (ft. Taka, Zephyr) Tumblr_mz7l6dYBZc1qj5jqso1_500

« Ça va être difficile de vous servir au travers de ce grand filet dites-moi. »

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Takamura Kogoro

L'ogre

Dim 31 Juil - 21:04

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L'odyssée du Kebab

Oh oui putain ! ce mec est un bon ! C’est donc ça une légende, j’en aurais presque la trique. Ce gars est la puissance personnifiée, il est des rare qui sont parvenus à suivre la voie jusqu’au sommet de la montagne ! De quelle couleur est la lune depuis son piédestal, quel goût à le vin et quelle odeur à le vent ? Il jouit de la liberté ultime, celle qui régit la liberté des autres sans entacher la sienne. Son autorité et sa volonté me percutent telle une vague, et me traversent telle un mistral. Et pour en rajouter à sa prestance, par son arme, il dévaste la mer, sépare les nuages, détruit l’air et anéantit le temps ! Nous sommes dépassé, en infériorité numérique, sans plans, mais pas sans espoir, putain qu’il est bon. Son filet a totalement résisté aux assauts du kébabier, en plus d’être un cador il est bien entouré. Sans devoir assurer la sécurité du navire, j’aurais une chance de l’emporter avec le kébabier, mais pour l’instant, il faut s’incliner, pour l’instant.

Mais Kyo ne semble pas être sans ressources, passant à mes cotés, il me fait passé un message, il n’a pas abandonné la partie. Ma foi, pour trouver l’ouverture, je dois savoir précisément à quoi on se frotte. Ses aides possèdent un haki puissant, et son filet est d’une qualité supérieure. Pour tout dire, je n’ai jamais rencontré de toute ma carrière un alliage aussi résistant. Si un simple filet à cette qualité, qu'en est il du reste ? Si son armure est du même matériau, de même pour son arme, Kyo n’arrivera pas à grand-chose. De même que je risque de m’y esquinter les mains. Et encore, c’est sans compter ses alliés. S’il est un dix, on peut s’attendre à ce que ses alliés soient des sept. Ce type est définitivement plus dangereux que les yonko que j’ai rencontré ces derniers jours. Le dragon est de la pâtée pour les chats à coté de cet homme qui n’a besoin que de menacer pour frapper le cœur des ennemis.

-C’est une tradition de chez moi que de souhaiter la bienvenue des forts avec puissance ! Veuillez m’excuser si mon geste vous a paru trop cavalier, ce n’est pas tous les jours que l’on croise une légende. M'offrirez vous la faveur d’une partie de bras de fer pour vous ouvrir l’appétit ô puissant guerrier ?

Pour accompagner mon geste, d’un roulement d’épaule, je dénude mon bras droit, le libérant de mon gi. Certes, il s’agit d’une bravade un peu vaine face à un homme de ce calibre. Mais exposer mon bras et mon torses musclés et couturés de cicatrices permet en général d’impressionner ne serait ce qu’un minimum ceux d’en face. C’est peut être une mauvaise idée, je pourrais être blessé dans le processus, et il pourrait refuser, voir s'énerver. Mais cela permettrait de nous assurer qu’il n’est pas juste plein d’air chaud… et si nous possédons la moindre chance. Il serait regrettable de tenter quelque chose est de constater son impuissance.

Et il est aussi important que je trouve un plan, en effet, je pourrais assez facilement me servir du venin de Serge pour assaisonner les mets, ce que ne tolérerait pas le cuisinier. Mais face à une telle puissance de la nature, je n'ai qu'une envie, tester ses limites, et les miennes, et voir quelle distance me sépare encore des sommets. Je suppose que Kyo pense à une évasion, en effet se libérer des filets et prendre la voie des airs pourrait être une solution avec le fruit de son fils, de même que de tenter de le distancer avec une vague de fond. Mais toutes ces considérations ne sont du vent tant que je ne saurai pas à quel point nous sommes face à un monstre.

» Sherlock (www.)

Zephyr

Lun 22 Aoû - 18:44

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Journal de bord : Rencontre avec un monstre

En fin de compte, je ne sais pas si j’ai bien fait de venir à bord de ce navire, très particulier, certes aux commandes d’un civil restaurateur qui vogue sur les mers du Shin Sekai dans le but d’accueillir toute sorte de clients qui pourraient se présenter, mais de là, à s’attirer autant de mésaventures, en si peu de temps, cela me fait craindre le pire…

Au moins, finalement, je me dis que je suis au bon endroit, puisque j’aurai de quoi soigner des personnes, régulièrement. Cependant, j’espère que cette aventure ne va pas me tuer, car vu ce qui s’amène sur le navire, je crains le pire. Quelle affaire tout ça… J’assiste du fond de la cale, impuissant, à tout ce qui se trame, je ressens d’énormes puissances dégagées de la part de deux personnes du El Janeiro, dont je reconnais l’aura, cependant, il semble y avoir une présence, qui ne me dit rien qui fait trembler le navire simplement à cause de sa présence sur le pont du Navire.

L'Odyssée du Kebab. (ft. Taka, Zephyr) 7cwa

Je ronge mon os puisque je n’entends rien de ce qu’il s’y passe. Je suis actuellement dans la plus grande des dualités entre un être humain et des cabinets. En tant que médecin apprenti, nul doute que cela semble être une ironie folle, surtout quand je ne sais pas quel mal m’habite, au sens propre du terme. Ce ne doit pas être la nourriture du bateau puisque je n’ai pas encore eu la joyeuseté d’y goûter, sans aucun doute l’un des fruits de la précédente île où nous avons eu le déplaisir d’accoster.

Ce n’est qu’une fois libéré de toute entrave, et épuisé par ce long combat passé dans cet enfer sous le pont que je peux m’en extraire, à bout de force, ne cherchant qu’une source d’énergie quelconque, comme un bon repas consistant qui tient l’estomac et surtout qui reste à sa place. Je me dirige donc lentement, armé de ma besace de premiers soins, en direction du pont du navire, là où la grande majorité des civils innocents s’y trouvent. À mon arrivée, je n’ai pu qu’entendre la fin de la phrase du vieil homme, où il menace d’abattre de nouveau son marteau, sans doute le choc ressenti un peu plus tôt, croyant que c’était mon estomac, je n’y avais pas réellement fait attention.

L'Odyssée du Kebab. (ft. Taka, Zephyr) Uodw

J’entrouvre complètement la porte des cales et je me rapproche en direction des premiers civils inconscients, affaibli dès suite à mes mésaventures quelques mètres plus bas, je fais peine à voir, pouvant laisser penser que c’est son ambition royal qui m’a mis dans cet état, j’en joue presque exprès, afin de ne pas attirer plus l’attention que nécessaire. Je ne suis qu’un médecin autodidacte et solitaire, voyageant au grès des navires sur lesquels je monte, ayant la particularité principale de ne pas me mêler des affaires des autres. Je ne m’occupe seulement et simplement des blessés et autres personnes nécessitant mon attention et des soins. Pour le reste, je laisse les autres s’en occuper. D’ailleurs, la plupart sont justes, évanouis, donc leur vie n’est pas en danger immédiat et mit à part quelques contusions et autres plaies très superficielles, je n’ai rien remarqué de très particulier chez les civils aux alentours.

J’assiste tel un spectateur de second plan, sans trop y faire attention, à cette pseudo-joute verbale entre le capitaine du navire et le vieil homme à la carrure très impressionnante, moindre si je le compare au directeur de la prison, si j’y regarde attentivement. J’esquisse, malgré moi, un léger sourire à cette pensée. Qu’est-ce que j’ai pu en baver là-bas, n’empêche… De ce que j’entends toutefois, c’est qu’un banquet se prépare pour le Pirate envahisseur. J’aperçois également au loin lors d’un autre coup d’œil des engins bizarres tournés autour du grand navire restaurant et une sorte de gigantesque filet placé tout autour du navire, comprenant ainsi certaines choses sur la situation.

Codage par Libella sur Graphiorum

L'Odyssée du Kebab. (ft. Taka, Zephyr) 61z1

PNJ Pirate

Lun 5 Sep - 19:02

Les dents de la mer

Joseph Daze, n’est pas un grand bavard. Son ton sévère et académique laisse clairement présupposé sa mentalité militaire et martiale. Il n’est pas du genre à perdre du temps en fioriture, se perdre en une effusion de mots et d’émotions. Il n’a pas été élevé comme ça et l’âge et l’expérience n’ont rien arrangé à son caractère droit et autoritaire, mais pourtant même s’il n’est pas causant il sait bien que s’accorder des pauses et des petits plaisirs et bénéfique pour une bonne efficacité du corps. Un esprit sain dans un corps sain. Bien manger et s’entrainer en sommes… Tout ce que le leader de ce navire lui proposait. Le pirate suivit du regard le cuisinier qui s’en allait en cuisine avec des gens et revenait avec un chariot et des ustensiles de cuisine. Pendant ce temps l’homme poisson faisait son mea culpa, lui faisant part de son habitude d’accueillir les puissant avec son point et son art. Surement du défi plus que de la provocation. D’ailleurs le pantalon kimono de l’homme poisson semblait vraiment serré en bas là… Vous savez comme s’il était contente de voir l’homme en armure… Mais il doit avoir une banane dans sa poche c’est tout, non ?

Un bras de fer… Pourquoi pas… Mais si je gagne votre bateau et votre équipage m’appartiendra, et vos vies pas la même occasion, soldats ! C’est généreux, non ?

Les terme était plutôt alléchant puisque la mort n’était pas la contrepartie de leur défaite. Mais la mort est une fin plutôt douce, surtout quand elle est donnée par une légende de la piraterie ! Qui osera rejoindre le concours de bras de fer ?

Je vais vous laissez cinq essais pour me vaincre… Cinq chances ne les manquez pas soldats ! Je me plairais à vos règles, avec ou sans mon armure, avec ou sans haki, main droite ou gauche, en équilibre, ce qui vous plaira… Autant que je m’amuses un peu avant de manger !

Il pris son marteau et planta la partie pointue dans la coque du pont du Del Janeiro. La partie pointue de son arme titanesque c’était profondément enfoncé dans le plancher faisant craqueler le bois tout autour et secouant un peu le navire, mais la partie plate de l’arme servait maintenant de table de duel pour ce concours improvisé de bras de fer. Daze défia Takamura du regard :

On commence par vous, Soldat ? Quel sont les termes du duel ? Sans armure ?

Le vieux pirate demandait ça en toute logique puisque l’homme poisson, semblait vouloir mettre en avant sa musculature et ses trophées de bataille. D’un regard le yonko officieux pouvait estimer la valeur de son opposant. Âge, nombre de bataille, taux de victoire, la musculature et les cicatrices formant les hommes étaient souvent de bon indicateur de leur potentiel, et notre ami le martialiste semblait plutôt aguerri pour quelqu’un d’aussi jeune. Il faut dire que Joseph en a vu des hommes poissons, il en a combattu, et il sait que leur puissance est sans pareil mesure à celle des hommes, en général ! Il fallait espérer que l’histoire de celui-ci ne mentais pas et qu’il était bien un survivant des champs de bataille, un guerrier né, sinon il allait finir broyé, et retourné pleurer chez sa mère le hareng !

Donne-moi ton nom soldat ! Si j’arrive à le retenir j’irais dire à ta mère que tu n’as pas souffert.

C’est qu’il blague pas papy Vulcain même sur les punchlines, il n’a pas vraiment le temps d’être drôle. Un de ses homme attend derrière lui un regard posé sur le nouvel arrivant qui sort des cales et semble s’occuper sommairement des hommes et femmes à terre. Le regard du pirate à la solde de la légende du jour laisse son regard osciller entre le nouveau venu et le kébabier attentif au moindre coup fourré. On est jamais trop prudent, car comme on dit c’est des gens honnête qu’il faut se méfier, car on ne sait jamais quand il vont faire quelque chose de complétement stupide.

-Eh t’as vu ? On dirait qu’on a péché des gros poissons ! Tema la taille du ra…. Serpent… et du lion… Attends c’est pas des civils ? Pourquoi ils sont tracté par des monstres marins ? C’est du délire !!

Les gars en charge du filet n’en revenait pas de voir de si imposantes créatures marines. Pouvait-on vraiment apprivoiser ou dompter des bêtes si féroces ? L’un des gars haussa les épaules. Après tout peut importe, c’est mieux ainsi au moins ça fait un peu d’animation au lieu de s’ennuyer à attendre que le capitaine se fasse son troisième casse-croute de la journée. Les plus proches, se mettent en mouvement pour voir Serge et Frosties de plus prêt pas tellement inquiété par les bestioles. Ils ont en vu d’autre… et leur chef est beaucoup plus terrifiant que tous les rois des mers réuni !

JAWN

Kyo

Maître kebabier

Mer 7 Sep - 18:13

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L'odyssée du Kebab

Feat les bg's !

Kyo écoutait ce qui se disait entre l’homme en armure, dont les paroles faisaient penser à un cadre très strict, militaire de la part de Daze, tout en arrangeant la grande table et les sièges pour accueillir ses convives et ce, comme si de rien n’était. Calme et analyse, deux mots qui définirent parfaitement l’absence de la moindre goutte de sueur du visage du Cuisinier, qui posa son regard vers les machines qui tenaient le Navire-Restaurant dans ce filet bien pénible, autant que le filet en lui-même, dont la solidité était à l’épreuve de cette capture inédite. Il arqua un sourcil à la déclaration soudaine et emprunte d’un sentiment écrasant envers ses opposants de leur ravisseur. Un bras de fer pour décider de leurs vies ?

Etouffant un rire franc en plaçant sa main de manière à masquer maladroitement un sourire, le Maître Kebabier se râcla la gorge avant de quitter la table et le buffet et fit quelques pas, rejoignant Shin qui n’avait pas bougé de l’endroit dans lequel la peur l’avait tétanisé quelques instants auparavant. Si un militaire recherché par la Marine, Pirate qui plus est devait ainsi disposer de leurs vies, alors le père en tablier rose n’hésiterait pas une seule seconde à tout mettre en œuvre pour préserver la liberté et l’avenir de son fils, quitte à y laisser sa propre vie et ce, sans hésiter une seule seconde.

Il posa sa main droite sur l’épaule de son enfant, et sortit l’ouvrage qu’il conservait depuis la mort de son propre père, il y a nombre d’années maintenant. L’héritage d’une famille atypique, les rêves, les convictions et les notes d’une aventure s’étalant de père en enfant depuis des siècles. Un fin sourire parcourut un visage jusque là bien trop sérieux, un moment de paix intérieure et de quiétude pour Kyo qui avait déjà pris sa décision pour son propre avenir, laissant entre les mains de son héritier unique tout ce qu’il y avait de plus précieux sur le Navire-Restaurant, un rêve qui ne devait pas s’éteindre ce jour.

« Tu sais ce que tu dois faire si jamais ça tourne mal pas vrai ? Frosties n’a pas été capturé avec ce coup de filet, tu t’enfuiras avec lui sans te retourner. »

Un moment de silence s’installa entre Kyo et Shin. Le calme avant la tempête, car aussitôt le Navigateur put retrouver un semblant de force pour se relever, qu’il asséna un coup de tête à son père, qui tomba à la renverse sans demander son reste. Bien à l’écart et hors de portée d’une quelconque écoute intrusive, le jeune adulte se dressa devant le propriétaire du Navire malgré le traumatisme du Haki des Rois qui avait eu raison de sa volonté de combattre quelques minutes plus tôt.

« Tu sais combien d’temps j’ai mis à te retrouver après toutes ces années ? Et tu veux que je fuisse en te laissant derrière moi !? J’suis plus un enfant Papa et j’peux me battre ! Un bateau, on en reconstruira un avec nos mains, mais j’pourrai jamais te retrouver si tu te fais tuer pour moi … »

Dans ces instants de panique, où la vie de chacun des passagers à bord était en jeu, la corde sensible de Kyo vibra sérieusement lorsqu’il assista aux pleurs de son enfant qui se jeta au creux de ses bras après ces mots qui firent verser des larmes à l’un comme à l’autre derrière ses lunettes teintées.

« N’abandonne pas ta vie, je me battrai à tes côtés jusqu’au bout et j’te laisserai pas finir esclave d’un autre pour me sauver ! »

Il n’était pas encore l’heure de se jeter à la mort de manière suicidaire face à un mur qui paraissait indestructible, face à une volonté qui donnait des lettres de noblesse au Haki des Rois utilisé par le militaire. Kyo soupira avant de sourire et de répondre à la fougue de la jeunesse qui l’avait pris de court.

« Joichiro a fait de toi un petit bout d’homme aguerri, il va falloir que je m’habitue à te voir comme un adulte, Shin. »

La fierté pour un père que de voir son enfant autant doué de sensibilité que de bravoure et ce malgré son jeune âge. Une fierté qui remit de l’ordre dans l’esprit de Kyo qui redressa le dos bien droit, avant de se faire interpeller par le Navigateur du Del Janeiro.

« Papa, prends ça avec toi. C’est… »

Pendant que Shin expliquait le concept et l’origine des trois pilules à Kyo qui les prit dans sa main en les observant, ce dernier écarquilla les yeux au fur et à mesure des explications qui lui étaient données. La cuisine de son fils avait réussi quelque chose que lui-même, fort de ses années d’expérience en tant que Cuisinier, n’avait jamais songé à produire. De cette scène émouvante résulta un plan bien ficelé et quelques consignes que l’adolescent ne tarda pas à assimiler, restant à sa place pour se faire oublier de Joseph Daze mais employant ses capacités dans un seul but : retrouver la liberté. Le Kebabier en profita pour manger la pilule à l'oignon avant de se rendre au lieu du défi.

Kyo quant à lui, se dirigea de nouveau vers l’avant du pont du Navire ou semblait se dérouler une négociation entre l’homme-poisson et l’homme en armure. Deux mastodontes qui semblaient autant l’un que l’autre compter sur leur force musculaire pour remporter des défis physiques, certainement tous plus impressionnants les uns que les autres. Se dressant devant les deux hommes, le Cuisinier retroussa ses manches et se plaça devant le champion incontesté en matière de muscles du navire.

« Je vais prendre le premier tour de ce jeu si Taka n’y voit aucun inconvénient. Autant laisser à notre champion toute l’ampleur d’un duel final plutôt que de ne figurer au menu qu’en tant qu’entrée… Je serai votre adversaire pour cette manche, Monsieur Daze. Utilisons notre Haki mais veuillez ôter votre armure, ne serait-ce que pour notre match, je pars avec un désavantage sans mon sabre et au vu de l'épreuve mais je ferai de mon mieux. »

Aucun doute n’était permis, sa volonté devait rester intacte et même plus imposante qu’à n’importe quel autre moment de sa vie. De ces quelques moments allaient découler un avenir, menant soit à la liberté, soit à la mort. L’étincelle dans les yeux du Maître Kebabier, qui prit position sur la table improvisée du colosse, posant son coude sur la plateforme en attendant son adversaire, démontra la volonté d’un homme qui n’était pas taillé de nature pour être traité comme un objet ou une marchandise.

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Zephyr

Mer 14 Sep - 22:16

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Journal de bord : Début/Fin ?

T
andis que je continue à inspecter les corps inconscients des personnes au sol, que je fais en sorte qu’ils soient installée un peu plus confortablement, je continue de scruter chaque recoin du navire, faisant preuve d’une observation minutieuse de chaque détail pouvant me sauter aux yeux. Ce que je remarque, déjà, dans un premier temps, c’est que le filet entoure complètement le navire, donc impossible pour moi de contrecarrer les personnes aux alentours, mais offrir au navire une bulle de protection, ça, si j’arrive à reprendre des forces rapidement, ce ne sera pas quelque chose de très compliqué pour moi.

Au loin, j’entends le vieil homme, le titanesque combattant, preneur d’otage et désireux de nous rendre esclaves de sa toute-puissance… Il nous propose de le défier au bras de fer, avec nos règles. C’est donc à ce moment-là, précisément, que je me rends compte que je tiens une chance, une unique probabilité pour moi de me rapprocher de ce géant de puissance face à qui je me sens si inférieur. J’enlève mon masque chirurgical, puis ensuite, j’enlève ma chemise que je plie soigneusement et que je dépose proprement sur ma sacoche de voyage, juste à côté d’une table.

Je respire profondément, des exercices respiratoires que j’ai appris ces dernières années, afin de canaliser son énergie au centre de son corps, tout en ayant la capacité de le rediriger au bon vouloir partout dans ses muscles, mettant à profit plusieurs années de méditations intensives et d’entraînements martiales rigoureux.

La prison a su me priver de mon fruit du démon, ce qui faisait de moi l’être démoniaque que j’ai tant détesté par le passé. Mais elle m’a également permis, en plus de trouver la rédemption, de pouvoir m’appuyer sur d’autres capacités, telle que mon corps et mon esprit pour me battre et me défendre. La vie en prison n’est pas facile, j’y ai passé un tiers de ma vie, je saurai en faire bon usage.

Soudain, mon attention est captivée par une présence, une aura particulièrement triste, l’un des rares civils présents sur le pont encore conscient. Il semble jeune et il semble discuter avec le capitaine du navire. À mesure que je les observe, comme intrigué par leur discussion si intense, si profonde, mélangeant tant de sentiments dont un frisson me parcourt le corps. J’ai déjà ressenti de telles auras, cela ne, c'est jamais très bien finit pour eux… Cependant, cela semble changer au fur et à mesure de la conversation qui se fait en chuchotant, de telle façon à ce que personne ne puisse l’écouter. Ce qui pour moi ressemble au père du jeune garçon se met debout et propose au preneur d’otages de passer le premier. Je suis curieux et observateur, j’attends donc patiemment mon tour, à quelques mètres derrière lui, je scrute avec précision et intensité le duel de bras de fer des deux hommes. Lorsque celui-ci se finit, ni par la mort, ni par aucun membre cassé, je décide de m’avancer à mon tour.

« Je ne suis qu’un médecin itinérant, de passage sur ce navire… Soyez indulgent… Sans haki, sans armure, juste la force naturelle, si vous le voulez bien… »

Garder un minimum de respect et un visage serein, même si tout mon corps et mon regard transpirent une volonté que je pensais avoir plus enfouie que cela… Non pas cette volonté de gagner ou de vaincre que vous pourriez penser, non, je ne suis pas de ce genre-là. Ce serait plutôt quelque chose qui s’apparenterait à une bête sauvage, enfoui, au plus profond, qui n’attend que de surgir et qui ne fait que s’exciter lorsqu’elle se trouve acculée ou à proximité d’une menace. La voilà ma malédiction, celle que je ne souhaite pas faire ressurgir à la surface, celle de mon moi passé… Tel un démon tapis dans l’ombre, réagissant face au danger, ne connaissant ni la fuite, ni même la peur… Tout être un minimum doté de haki sur la vision pourrait ressentir cette haine, cette rage qui n’attend que d’exploser.

Je me mets donc en position, bras sur le socle du marteau, je suis sûre de ma défaite, néanmoins, j’ai une forme physique non-négligeable que j’ai pu entretenir ces dix dernières années, minutieusement, donc j’espère pouvoir tenir assez longtemps pour observer. Au plus près possible, grâce à un haki de l’observation développé, je vais tenter d’apercevoir un quelconque point faible, la moindre fatigue musculaire ou autre chose qui pourrait nous aider dans l’affrontement à venir, car un affrontement, il y aura, puisque je me le suis assuré lorsque j’ai pu assister à la scène précédente entre le capitaine et son présumé fils… Je ne me laisserai pas être pris en otage si facilement, plutôt mourir que de finir esclave, ou de laisser un père être séparé de son fils. Une chose est sûre, ce capitaine ne laissera pas son navire être pris par ce pirate, aussi puissant soit-il. J’attendrais le moment venu, le parfait moment pour réagir, intervenir, m’impliquer dans ce combat à venir.

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Takamura Kogoro

L'ogre

Sam 17 Sep - 18:19

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L'odyssée du Kebab

Oh le con, je l’ai eu, Taka, milles points, Daz zéro ! Je peux en effet promettre que mon bateau et mon équipage lui reviendront si je perds, j’en ai pas ! Bon par contre ma vie, c’est un peu plus chiant. Cela dit, au moment où je décide de relever le défi, Kyo retourne sur le pont et déclare que je vais pouvoir fermer le bal. Ma foi, cela ne va permettre qu’au plat de se bonifier. Je fais quelques pas sur le cotés pour laisser à mes comparses le soin de prendre le premier round. Alors autant prendre mon temps au maximum ! Je roule des mécaniques en lançant des sourires féroces aux alentours. C’est dans ce genre des circonstances que mon expérience de gladiateur peut réellement servir, un peu d'esbroufe,des sourires, et surtout, se chauffer les accus à leur plein potentiel. Dans un pseudo rite, je m’asperge le visage, les bras et le corps d’eau de mer, pour ensuite me le frotter vigoureusement. Juste assez pour couvrir ma peau rèche d’humidité et de sel.

Alors d’un salto puissant, je me juche en poirier sur un poing pour opérer une série de pompes juste assez pour gorger mes muscles d’un sang chargé d’oxygène et d’énergie. Un athlète sait se donner à cent pourcent quand c’est nécessaire après tout ! Avec l’effet cumulé de ma peau chargée par l’énergie marine,et de mes muscles chargés par ma puissance bestiale, je suis fin prêt pour relever le défi du colosse. D’un puissant coup de rein, je me redresse de toute ma stature prêt à l’affrontement, le chef a perdu, le toubib aussi, reste alors l’artiste martial ! D’un coup de poing puissant sur mon poitrail, je produis une forte détonation pour annoncer mon entrée dans l’arène.

- TU VEUX MON NOM ? JE VAIS TE l’OFFRIR, JE SUIS TAKAMURA KOGORO, L’OGRE ! et vous pourrez acheter mes mech’ là bas, après ma victoire ! ET JE VAIS TE PRENDRE DEUX ROUND ! LE PREMIER OU TU ME FERAS FACE EN TANT QU’HOMME SANS ARTIFICES ! ET LE SECOND ! OU ! TU ! VIENDRAS ! AVEC ! TOUT ! CE ! QUE ! TU AAAAAAAAS !

Je prends alors place face à l'ancêtre, je le fixe droit dans les yeux avec une intensité telle qu’une mouette finirait carbonisée si elle passait entre les faisceaux de nos regards. Avec une lenteur mesurée, l’amplitude d’une montagne, et la puissance d’un tsunami, j’abat mon coude gauche sur la table. Je suis parfaitement ambidextre, c’est essentiel dans la profession, si tu as un bras prédominant, tu risques de toujours faire dévier l’eau dans un sens quand tu l’utilises. J’ai cela dit pris l’habitude de l’utiliser comme bras principal, un gaucher dans les arts martiaux possède toujours l’avantage sur l’ennemi qui n’a pas l’habitude de ce type de rencontre, c’est un peu mesquin, mais c’est aussi pour garantir que pour le second round, il utilisera toute sa force, la main qui dirige son marteau. Je resserre ma poigne sur la sienne, profitant de l’adhérence gagnée par ma peau humide pour agripper au mieux.

C’est alors l’heure de vérité, le takaraté pourra t’il triompher, une nouvelle fois ?

Spoiler:

» Sherlock (www.)

PNJ Pirate

Lun 19 Sep - 22:00

Les dents de la mer

C’est toujours comme ça que ça se passe. Par orgueil, le capitaine Joseph Daze accepte de relever les défis que lui oppose les autres. Ca a toujours été comme ça du plus loin que les gens se souvienne de lui. Tout à commencer comme ici avec un bête tournois de bras de fer, juste un petit jeu sans intérêts, rien de plus que se divertir pendant les longs voyages en pleine mer. Tout à commencer comme aujourd’hui, avec des gars trop sûr d’eux qui faisaient les fanfarons. Tout à commencer sur le fil, alors que le jeune Daze imposait sa domination au bras de fer, envers et contre tous. Leurs réactions à tous te fit sourire car tu avais l’impression de revoir le passé, ce moment qui a fait de Vulcain un criminel, haït et traqué. Il faut dire que les hommes qui s’engagent sur les mers ont un égo surdimensionné, surtout les gradés à la veste orné du symbole de la mouette. Être un symbole de justice, un héros, un représentant de la puissante autorité du gouvernement mondial ça peut vite monter à la tête. Rare sont les capitaines qui perdent contre leur mousse, rare sont ceux qui prenne pareil humiliation avec le sourire, même si toute l’histoire ne pars que d’un banal jeu, d’un simple concours de bras de fer.

Hum… Pas mal pour une brindille comme toi le cuistot… Enfin j’espère que t’es meilleur au sabre, sinon le Shin Sekai aura raison de toi… Rompez ! Au suivant !

Le duel avait été plus serré que l’ancien pirate ne l’aurait pensé. Ce petit gars en tablier avait du répondant. Il faut dire qu’il semblait tenir la forme et avait un bon haki sculpté par de bonnes années d’entrainement. Mais il lui manquait au moins une vingtaine d’année d’expérience pour inquiéter le vainqueur du duel. Le regard du type qui suivit n’avait absolument rien à voir avec celui qu’il prétendait être. Un médecin ? On aurait plutôt dit une bête sauvage, un loup blessé, c’est là qu’ils sont les plus dangereux et imprévisible, mais aussi les plus esseulés ! Joseph n’avait pas besoin de se concentrer sur leurs mains se joignant, il fixait simplement le regard du médecin. Il connaissait ce genre de regard et il savait que comme tout animal sauvage il suffisait de le dresser en le prenant avec patience et force pour éteindre cette flamme qui animait son regard. Les deux adversaires se fixaient bandant leurs muscles, mais alors que Daze voulait le bloquer aussi longtemps que possible dans la position initial, devenant un mur pour briser son mental, son coude glissa sur une tache d’huile laissé certainement par Kyo. La kebaberie n’est jamais finit. Main dans la main Ils glissèrent et le sort fut en faveur du pirate. J’crois que gagner ainsi était la pire des choses pour Vulcain mais il fit mine de rien se redressant et laissant couler son regard vers Taka. Un autre adversaire torse nue, qui laissait apparaitre ses muscle pour se donner du courage. Il hurlait, comme le tout premier capitaine du soldat. Un homme vaniteux à n’en pas douter. Il en parsème le globe.

En avant Capitaine !

Le temps d’un instant, le temps de ce duel, la réalité s’efface devant le regard éberlué de Joseph qui se retrouve dans son passé, lors du duel fatidique, le tournant de sa vie, son crime originel. Gagner ou perdre tout était à sa portée, il le savait. C’était un moment charnière, le moment ou le capitaine venait parmi ses hommes pour lier des liens avec eux en s’adonnant aux même jeux et occupations qu’eux malgré sa stature et son prestige supérieur. Le capitaine était un drôle de gaillard, pas du genre terrifiant, hein. Le seul moyen de pression pour lui était l’humour et la vanité. C’était un gars musclé, robuste et plutôt vantard. Gaston de son petit nom, était la virilité à son paroxysme mais sa famille avait dû l’écarter des terres pour ses déboires. Alcoolisme, et autres rumeurs sordides planait sur ses larges épaules. Et comme le vents de la révolte commençait à se soulever à l’époque il avait été vu avec la Marine que notre bon gars serait contre-amiral à la tête d’un équipage. Que voulez-vous, avec de l’argent on peut tout obtenir. Jeune mousse sur le navire notre Joseph national ne savait rien du gaillard qui lui servait de capitaine, et pour dire la vérité il s’en foutait. Lui tout ce qu’il voulait c’était naviguer. Vivre l’aventure, la vrai et se rendre utile au monde et aux autres. Mais ce jour-là tout a basculé et Gaston l’a plongé dans les abysses de la piraterie, de force. Un match, une victoire, à changer sa vie du tout au tout. La vanité d’un seul homme à changer la face du monde, la face de ton monde Vulcain. Pourtant tu n’as jamais cherché à te venger. Mais que se passerait-il si Joseph faisait de nouveau face à cet homme ?

Torse nu les muscles de Vulcain se bandèrent alors que la main de Taka touchait la sienne. Dans ses yeux l’homme poisson n’était pas. Il revoyait son ancien capitaine, aussi vaniteux et bruyant que l’ogre. Sa main tremblait un peu. De la fatigue ? De l’appréhension ? Ou la peur de refaire le même choix : Celui de la victoire ?! Il revoyait le regard des autres qui lui intimait sans un mot par des signes de négations, de ne pas gagner. Perdre ? Il fallait perdre face à lui ? Et ton égo ? Ah nous y voilà mon cher Daze, c’est ton égo qui t’as perdu ce jour-là. L’histoire ne le dit pas, mais tu es un mauvais perdant, tu as un égo aussi surdimensionné que ton capitaine, même déjà en ses temps reculé où tu étais un jeune mousse plein de rêves. Au final tu étais comme Gaston. Un simple rageux excluant toute défaite ! Ça t’avais perdu, et aujoud’hui tu était troublé de repenser à ce duel et cette option que tu avais toujours refusé. Aujourd’hui tu te fouter bien de … Perdre… ET MAIS ATTEND TU AS PERDU ! Tu t’es laissé faire où cette homme poisson t’as vaincu.

Ah…

Tu étais revenu à toi, choqué en voyant ta main du mauvais côté. Perdu ? Tu avais perdu ? Même si tu étais dans tes pensée et nullement concentré, personne n’était encore parvenu à faire basculer le mur que représente ton bras. Personne ne t’avais jamais fait ployer, même endormi… Personne ! Tu n’en revenais pas, partager entre l’admiration et la colère tu pointa un doigt accusateur contre le chasseur de prime et injecta.

Très bien je sais pas comment tu as fait ça mais j’ordonne une revanche, gamin !

Notre cher Kogoromo amoureux des défis et des muscles accepta, ayant déjà gagné il n’en voyait plus l’intérêt mais il accepta par respect j’imagine. Un duel au maximum de la puissance, muscle et haki. Cette fois ci le vieux pirate plia le bras de Takamura à en faire ébranler le navire et en laissant tomber son marteau dans les cales. Esperons que le navire ne coule pas sinon le repas va tomber à l’eau !

Un coup de chance je m’en doutait, mais tu te débrouilles, l’ogre… J’essaierais de me souvenir de ton nom… Maintenant voyons si l’un d’entre vous est capable de me vaincre dans un concours de mangeur de kebab ! Bwawawawa ! Allez on s’y met ? Ça serait dommage que la bouffe prenne l’eau, soldats !

JAWN

Kyo

Maître kebabier

Mer 21 Sep - 17:51

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L'odyssée du Kebab

Feat les bg's !

Muré dans le silence, laissant l’instrumentalisation des couverts et outils de cuisine prendre le pas sur l’immense scène qui se dessinait autour de lui, c’est le regard vide que Kyo accomplissait des tâches de dressage qui lui paraissaient mécaniques, une chorégraphie qui n’avait plus rien d’humain aujourd’hui.

Enchaînant une cinquantaine de tâches dont cinq enchaînées successivement feraient pâlir la plupart de ses collègues, l’homme aux mains divinement vives d’action travaillait sans émettre le moindre mot. Le paysage, le ciel, tout deux recouverts d’un immense filet qui entravaient le Navire-Restaurant dans ses déplacements, le mur impressionnant qu’était Joseph Daze parvenait à priver de lumière une scène d’ordinaire si dégagée, si vivante, si vivifiante. Ce pont en devenait étouffant, craquelant de part et d’autre du poids de l’arme de ce soldat criminel, anciennement Empereur, réduit à des jours de libertés comme celui qu’il s’accordait alors.

Kyo n’avait pas commenté sa défaite, se tenant tout de même par moments le bras qu’il avait employé pour tenir tête à ce colosse de la Nature. Quelques fourmillements venaient perturber sa gestuelle parfaite et mécanique, sans pour autant en entraver le fonctionnement et sa rapidité habituelle. La table dressée, les plats chauds recouverts d’une cloche en acier pour en conserver la chaleur, les cocktails préparés et dressés pour en sublimer toutes les richesses, l’homme en tablier observa successivement ses deux successeurs à cette épreuve de force brut.

Etouffant un rire lors de la prestation du médecin qu’il avait gardé à l’œil depuis son apparition soudaine pour prendre en charge les passagers souffrant de la décharge de Haki des Rois de l’ancien Yonko, c’est un regard plus sérieux mais vide d’expression qui peignit la victoire du Takaraté sur l’homme en armure. Victoire ou défaite n’avaient aucune importance quant à la situation des voyageurs, s’agitant dans la main gargantuesque de cet être expérimenté et assez puissant pour faire plier à sa volonté ceux dont il croisait le chemin. Pourtant, les intentions du Maître Kebabier restaient les mêmes depuis l’apparition de ce piège, depuis les menaces proférées par l’ancien soldat désormais criminel notoire d’envergure plus modeste.

Laissant échapper un discret soupir, ses poumons se gorgèrent d’oxygène lentement mais sûrement, à mesure que la conscience du Cuisinier se remémorait un sentiment similaire qui lui avait traversé l’esprit décousu de sa jeunesse. L’adresse courtoisie, le somptueux costume du propriétaire de l’un des Restaurants les plus en vogue du Monde, toute cette apparence ne faisait que recouvrir de modernité l’image désastreuse d’un tueur en série qui s’était alors au moins une fois laissé consumer par la rancœur et la vengeance.

Un esprit privé de liberté qui avait du alors faire couler le sang lors d’un conflit entre deux camps pour la conquête d’un royaume du Nouveau Monde, les yeux gorgés de sang, l’âme libérant sa peine et ses mœurs sous la forme de cris d’animal enragé en pleine nuit avec comme seul témoin restant la Lune brillante dans la nuit de ce carnage.

Une respiration plus saccadée se fit ressentir tandis qu’une goutte de sueur perla le long du front, puis de la joue de Kyo, plongé dans le passé qui lui semblait si proche désormais. Dégainer sa lame avec l’intention ferme d’ôter une vie, était une expérience douloureuse qu’il avait consignée dans le carnet retraçant sa propre vie, victoires comme défaites, réussites comme échecs en tant qu’individu. Ses mains tremblaient légèrement, alors qu’il ordonnait le positionnement des derniers couverts et de la nappe blanche recouvrant la grande table du banquet pour n’y laisser aucun mauvais pli. Tuer, ou se laisser capturer pour finir entre les mains de personnes acheteuses, cette pensée fusait alors qu’il imagina l’espace d’un flash son propre enfant finir entre les griffes d’êtres assez abjects pour jouer avec ce don précieux qui devait être préservé à tout prix.

Un choix se fit, décrit par un regard plus emprunt de volonté qu’aucunement il ne l’avait été auparavant. Alors que le marteau de Daze fendit le parquet en bois pourtant robuste du Del Janeiro pour s’écrouler dans la cale du vaisseau, les hurlements de ce compagnon taillé dans l’effort d’artisans servit de déclic à Kyo pour reprendre le dessus sur tout forme de doute, laissant un bref regard s’échapper en direction de Shin, positionné de la manière dont il en avait été convenu, assez proche pour garder un œil sur son père, mais assez éloigné pour ne courir aucun risque direct de la part de ce monstre. Tout le début de chorégraphie s’articula autour d’une sobre introduction de la part du maître de ce Navire criant à l’aide, les rouages se mirent en route sans ne laisser paraître qu’une introduction à ce buffet parfaitement préparé par les soins d’un excellent Cuisinier.

« Messieurs, le buffet est servi. »

Souriant, la silhouette de Kyo ne fut visible que quelques millièmes de secondes pour Joseph Daze dont l’attention devait s’être bien évidemment recentrée sur le Maître Kebabier à cet instant. Un nuage condensé et dilué, préparé le plus discrètement possible par Shin par sa maîtrise parfaite des nuages s’échappa soudainement et sans crier gare par le trou laissé par l’arme de Daze. Sous la forme d’un véritable geyser nuageux et ascendant, cette colonne, dénuée de volonté offensive ou défensive, recouvra intégralement l’ancien Empereur sous la supervision du Haki de l’Observation du Cuisinier qui n’avait pas lâché du regard la scène se déroulant sous ses yeux.

S’il y était sensible, il pouvait alors et de manière parfaitement réalisée, ressentir l’influence de la mascotte du Navire, Kirara et son fruit original, qui fit se déplacer de manière circulaire et répétitive dans un cercle vicieux les flèches directionnelles intangibles qui firent tourner sur lui-même le criminel retraité.

Agissant au plus vite, spécialisé dans la vitesse d’action, il laissait carte blanche à ses compagnons d’aventure pour l’assister dans ce coup de Poker, ce retournement de table à partir duquel leur liberté à chacun se jouait. Kyo croqua instantanément dans la pilule goût tomate préparée par son fils, dont les effets ne se firent pas attendre pour atteindre le corps du consommateur. L’afflux sanguin poussé à l’extrême limite accordée à un être composé de chaire et de sang fit grincer les dents du Sabreur tandis qu’un afflux de vapeur écarlate se dégageant du corps du Maître Kebabier montrait toute la prouesse de cette cuisine, laissant ressentir à un combattant expérimenté l’explosion d’un potentiel qui ne lui serait permis d’effleurer qu’après une longue période d’entraînement. Sa peau devint rouge sang tandis que ses veines se dévoilaient, plus actives que jamais en un seul instant, donnant à cet être raffiné une véritable silhouette bestiale.

L’homme au tablier laissa exploser toute son animosité en un éclair, faisant parler une explosivité d’ordinaire quasiment invisible à l’œil nu, encore améliorée et sublimée par cette envolée de capacités, laissant les crocs d’un père se porter instantanément à la gorge de sa cible, dans une maîtrise et une propreté d’exécution digne d’un véritable samourai suivant fidèlement et à sa manière la voie du sabre. Enma fut dégainée et rengainée en un flash qui fendit le voile nuageux, une technique extrême sollicitant l’esprit et le corps du pratiquant au sommet dévoilé de son art, fendant l’air, faisant se lever par vagues l’environnement aqueux entourant le Navire, laissant dégager une pression telle que ce dernier craquela de toutes part, mais tout en finesse et maîtrise d’un mouvement qui n’avait qu’une cible sur laquelle toute cette vigueur et cette force dévoilée en un instant se déchaîna.

Cette technique n’avait pas de nom, pas d’identité, ne représentant que la sauvagerie d’un instant dans un monde cruel ou les volontés vinrent se confronter pour ne laisser que les plus fermes s’imposer. Pourtant, les spasmes et les signaux de douleurs explosèrent aussitôt dans le corps du Maître Kebabier, dont le corps, d’ordinaire sollicité par un Meito vorace, et une technique au sabre très éprouvante, venait d’expérimenter pour la première fois une augmentation instantanée de tout son potentiel, pour un unique instant, pour cette unique offensive, pour regagner la liberté.

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Mer 21 Sep - 21:16

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L'odyssée du Kebab

La tension est électrique, nos mains s’empoignent avec suffisamment de puissance pour créer du vide entre nos paumes. La lutte est rude, l’intégralité de l’esquif tremble sous la trépidation de nos muscles. Tel un pendule inversé chacun prend l’avantage sur l’autre, l’approchant du point de non retour, avant de profiter de la sensation de victoire de son adversaire pour regagner quelques centimètres, jusqu'au moment fatidique, le dos de sa main qui heurte la surface de la défaite.Il me fixe incrédule, son regard passant de sa main défaite à mon visage fier, j’ai vaincu un ancien empereur dans un duel de force brute. Certes j’avais un ascendant tactique, et il me sous-estimait, mais une victoire reste une victoire. Et bien sûr, il demanda une revanche, après tout, j’avais moi même demande de l’affronter à cent pour cent de ses capacités.

Par respect envers mes aînés, et pour donner une chance au vétéran de se racheter devant ses hommes, j’accepte son défi. La tension a changé. Si pour la première manche, il y avait un aspect presque bon enfant, ici ce n’est plus le cas, le Daz l’avait mauvaise, très mauvaise. Son honneur avait été meurtri, son égo souillé, il avait besoin de sa revanche. J’ai déja croisé tels animaux sur mon parcours, mauvais perdants, égocentriques, mauvais joueurs, rien ne leur importait plus que de pouvoir se clamer victorieux. C’est alors que la demande du kébabier me revient à l’esprit, il fallait occuper l’ennemi pour mieux le frapper. Je décide donc d’avance de perdre le match, lui donner juste assez de confrontation pour ne pas se sentir floué, juste assez pour qu’il se persuade qu’il n’ait pas fait son temps. C’est lorsque porté par la félicité d’avoir conservé son honneur et d’avoir “montré à ces petits jeunes qui est le patron”, qu’il sera le plus vulnérable. Cet homme est une véritable leçon. Voila ce qui arrive lorsque l’on atteint le sommet de la montagne et que l’on se berce de son invincibilité. Gagner ne devient plus un objectif, mais une raison d’être. Il est arrivé au pouvoir par sa force, et tel un feu insatiable, le pouvoir qu’il a conquis lui demande sans cesse plus. Plus de conquêtes, Mais il est alors frappé par la malédiction du conquérant, celle d’avoir faim, toujours faim, encore et toujours faim, malgré toutes ses tentatives de se rassasier.

Car il sait, à l’instant où il cesse de phagocyter le monde, sa chute viendra. J’en ai déja fait chuter, et il sera peut être le suivant. L’affrontement reprend, je lui donne juste assez de résistance pour qu’il se sente en supériorité précaire. Puis, surjouant ma fatigue, je me laisse abattre d’un puissant geste du bras. Le dos de ma main percute alors le tablier de du forfait, n’ayant pas opposé assez de force, le choc est puissant, et aurait pu me broyer la main si je n’étais pas autant entraîné. Le navire jite puissamment, avant de revenir à la verticale dans une brume saline. Je reste accroupi, pour reprendre mon souffle tandis qu’il se pavane. Il déclare que sa défaite n’était qu’un coup de malchance, et qu’il nous embarque dans l’un de ses autres jeux.

Il est persuadé que l’on est sous son contrôle, qu’il peut décider de nos vies, mais cela se passera autrement. Du coin de l’oeil, je vois le kebabier me faire un geste du menton discret, ses muscles vibrent prêt à l’assaut. Au même moment, un nuage surgit du trou causé par le marteau et englobe le monde dans une opacité blanche. C’est alors que le kébabier passe à l’attaque. Je l’avais déja vu se battre, et même affronté une fois par le passé, je savais donc que son attaque serait fulgurante. Dans la brume je devine aussi le médecin de bord, je ne savas pas ce qu’il préparait, mais autant profiter de ma proximité pour tout donner. J’ai laissé mon bras droit au repos, après l’avoir échauffé, si bien que j’arrive à présent dans la zone. Mon corps est dans sa meilleure configuration, l’adrénaline et le sang qui courrent dans mes veines, prêt à soutenir mon prochain effort.

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Alors, viens l’une de mes plus puissantes techniques. armant mon bras droit, couvert de transpiration et d’eau de mer, j’enclenche une attaque qui fait jouer tout mon corps. Un uppercut sous les cotes, et qui part d’en bas. A mi-course, j’infuse mon bras de l’intégralité de mon fluide de l’armement, renforçant de manière exponentielle la puissance de frappe. Pour corser la note, je concentre alors quelques gouttes restantes de fluide dans l’eau qui couvre mes phalanges et qui emporté par mon poing accompagne sa fulgurante ascension vers le flanc dénudé de Vulcain. Car oui, c’est là dedans que l’on reconnaît un véritable maître de l’art martial des hommes poissons.

L'Odyssée du Kebab. (ft. Taka, Zephyr) Hhwuvmdby5l41

Un apprenti frappe avec ses poings, un maitre, propulse sa puissance à travers l’eau, le véritable maître combine les deux. Une demi seconde avant que le poing touche à son but, une pluie de gouttes d’eaux frappe la peau de l’ennemi, tel un déluge de balles. Vient alors Le poing qui percute la zone préalablement attendrie. Les phalanges dures comme du diamant et renforcée par l’armement percute le corps meurtrissant la chair. Alors simultanément, l’onde de choc provoquée par l’art martial des hommes poissons, amplifiée par le fluide de l’armement traverse son organisme. Tandis que le sang et les particules d’eau propulsé par l’impact, continuent leur courses rectiligne, telle une lame de fond pour transpercer les organes thoraciques. C’est une technique dangereuse, qui laisse son utilisateur totalement ouvert en vidant ses réserves, mais qui est dévastatrice contre les vivants. C’est ici que le Takaraté créé dans les arènes arrive à son apogée. L’ogre carmin qui a fait sa renommée en utilisant le sang de l’ennemi comme arme pour le frapper, utilise à présent, le sang présent dans l’organisme de l’adversaire pour le transpercer de l’intérieur. L’eau salée, n’est rien de plus que du sel en plus sur la blessure pour assurer la domination de l’attaque.

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Zephyr

Jeu 22 Sep - 23:59

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Journal de bord : Ère glaciaire

Je ne m’en sors pas si mal avec cette grande brute, au bras de fer, je prends ainsi le temps nécessaire pour apercevoir sa force et son temps de réaction. J’analyse chaque muscle, chaque contraction de ces derniers et surtout, sa puissance physique générale. Son passage avec l’homme poisson me permet d’avoir encore plus de détails, n’ayant pas pris beaucoup plus de recul que cela, physiquement parlant. Sa première défaite est bel et bien un coup de maître de l’homme poisson, l’ayant remporté sur le physique du vieil homme. Cependant, une seconde manche fut demandé et c’est le Pirate cette fois-ci qui prend l’avantage. Mes dents se serrent, il ne va pas être facile à battre, car ces énergumènes, s’il y a bien une chose que mon expérience m’a apprise, c’est que c’est par la force, qu’on leur fait entendre raison.

Je remarque bien entendu le fait que son marteau est tombé dans la calle du bateau à la fin de ce deuxième duel, une arme personnelle, importante à ses yeux, et pourtant, il la laisse en bas, il préfère parler d’un concours de nourriture. C’est alors que je remarque que depuis tout à l’heure, le capitaine et chef cuisinier s’est démené pour préparer un excellent buffet, digne du plus grand des hommes, et de plus critiques des fins gourmets, rien qu’à l’odeur, on oublierait presque la situation dans laquelle nous sommes.

Cependant, c’est bel et bien lorsqu’il prend la parole et qu’il annonce le fait que le buffet est servit, qu’en réalité, il annonce le début des hostilités. Malgré mes sens aux aguets, mes yeux fixés et concentrés sur le monstre des mers, je suis moi-même surpris par l’apparition d’un geyser de fumée étrange. Sans outre forme de procès, je canalise toute l’énergie de mon fruit du démon en moi. Comme avec les exercices de respirations, même principe, faire diffuser son énergie dans son corps, pour la renforcer, maîtriser son intensité et surtout, la canaliser pour pouvoir l’utiliser par la suite.

De mes deux mains, une puissante projection glacée surgit et se dirige vers le sol du navire. Cela fait si longtemps que je n’ai pas utilisé mon pouvoir que je n’arrive pas à le déployer à pleine puissance, surtout au vu du nombre d’innocents et d’inconscients dans les environs. Même si je maîtrise mieux mon pouvoir, ses possibilités et ses capacités, de façon chirurgicale va-t-on dire, une explosion de puissance comme celle-ci est rare, même pour moi. Mais je dois tout miser sur cette technique très précise qui consiste à geler dans un premier temps l’intérieur de la cale, dont le Marteau. Ensuite, le gèle va se propager, atteindre le corps du Pirate et par la suite geler l’eau autour du navire. Tout cela en réalité, ne prend pas plus de quelques secondes.

ICE FORM ! ÈRE GLACIAIRE !

À mesure que je déploie le plein potentiel de mon pouvoir démoniaque, celui qui a par le passé, tué tant de gens, je me transforme en cet être, cette créature faites de givre, mon corps entier devient de la glace. Le bateau entier devient un navire gelé, et même la mer alentours, commençant même à geler petit à petit l’eau autour du filet, grâce aux larges espaces laissés entre les mailles du filet géant. Tandis que mon office se fait, je me déplace, marchant doucement, mais sûrement pour me mettre debout, devant le capitaine du navire, au cas où ce vieux tenace est encore quelque chose à nous proposer, ou un tour dans sa manche.

L'ambiance se rafraîchit forcément, cependant, personne n'est gelé, mis à part le vieux pirate et potentiellement tout étranger à l'extérieur du navire. J'ai moi-même encore quelques techniques à proposer à ce vieil excentrique et à son équipage s'ils sont encore en état de se battre, même si je me suis juré de ne plus utiliser la violence, sauf à de rares exceptions, qui aurait pu croire que cela arriverait si tôt, dans le Nouveau Monde... Tout le monde, bien entendu, puisque le danger est omniprésent et les fous furieux sont encore plus actifs et menaçants qu'à l'époque où j'étais moi-même un pirate voguant sur ces mêmes eaux.

J'aurai tout de même espéré garder mon identité secrète plus longtemps, rester le médecin de bord, itinérant, voyageant d'îles en îles et de navire en navire. Offrant simplement mes services de médecin urgentiste à ceux ayant ce besoin. Pourtant, c'est bien une forme d'aide que j'offre, même si malgré tous mes efforts, je ne soigne pas grand monde, comme un véritable médecin de carrière. Si je peux au moins les protéger, cela me suffit. Je serai leur bouclier, celui qui protège les âmes en peine, à défaut de pouvoir les soigner.

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Résumé:

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